La France d'en bas vu et méprisée par le Mâqueron « d'en haut », avec ses phrasettes de classe (à défaut d'être "classe"), méprisantes, polémiques et qui font dans la provoc' à deux balles pour caricaturer puis stigmatiser ceux qui ne sont tout simplement pas d'accord avec ses méthodes » :
-- 4 octobre 2017, déplacement à Egletons : « Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu’il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n’est pas loin de chez eux ».-- 8 septembre 2017, à l’École Française d’Athènes, alors qu’une manifestation se prépare contre sa loi travail.2 :
« Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes » (sic). Des propos que le chef de l’État dira par la suite « ne pas regretter » (et en matière de « cynique » et « d'extrême » il en connait un rayon, lui dont le ministre de l'Intérieur fait gazer au lacrymo les bidons d'eau des Migrants, sur Calais et ailleurs...)
-- 27 mai 2016, Lunel (Hérault), chahuté par des opposants à sa loi travail.1 : « Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler ».-- 17 septembre 2014, vient tout juste d’être nommé ministre de l’Économie, première interview, sur le cas des abattoirs Gad à Lampaul-Guimiliau (Finistère) : « Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »
-- 29 juin 2017, à « Station F », le « plus grand incubateur de start-up du monde » halle Freyssinet à Paris, devant un parterre d’entrepreneurs sauce Medef et CAC40 : « Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. » -- 1er juin 2017, en visite dans le Morbihan, plaisante à propos des Kwassa-Kwassas (ces barques de pêche que les passeurs utilisent pour emmener des immigrants comoriens à Mayotte. « Le Kwassa-Kwassas pêche peu, il amène du Comorien. » - propos incidemment « racisants » dirons-nous pour faire prosaïque, ici et sur le dos des Comoriens, et sur le dos des Mahorais.
Bref, tous autant qu'ils sont des propos tout simplement indignes d'une prez de la République – en théorie sensé faire le « président de tous les Français », comme chacun sait. En termes de « mépris de classe », un mépris en fait encore plus méprisant et encore plus affiché que celui d'un Sarko, même si c'est sans Rayban et sans yacht de Bolloré (pour ses dîners genre Fouquet's, ça, lui et sa cougar de Gala et de Paris-Match réunis sont plus discrets que le nabot à talonnettes de Neuilly].
Quoi qu'il en soit une « sémantique » dont l'arrogance est pour ainsi dire caricaturale, tant elle témoigne du mépris de classe qu'on sait (juste à l'image du patronat « de haut vol » qu'on sait, en somme).
o.m
-- 4 octobre 2017, déplacement à Egletons : « Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu’il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n’est pas loin de chez eux ».-- 8 septembre 2017, à l’École Française d’Athènes, alors qu’une manifestation se prépare contre sa loi travail.2 :
« Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes » (sic). Des propos que le chef de l’État dira par la suite « ne pas regretter » (et en matière de « cynique » et « d'extrême » il en connait un rayon, lui dont le ministre de l'Intérieur fait gazer au lacrymo les bidons d'eau des Migrants, sur Calais et ailleurs...)
-- 27 mai 2016, Lunel (Hérault), chahuté par des opposants à sa loi travail.1 : « Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler ».-- 17 septembre 2014, vient tout juste d’être nommé ministre de l’Économie, première interview, sur le cas des abattoirs Gad à Lampaul-Guimiliau (Finistère) : « Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »
-- 29 juin 2017, à « Station F », le « plus grand incubateur de start-up du monde » halle Freyssinet à Paris, devant un parterre d’entrepreneurs sauce Medef et CAC40 : « Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. » -- 1er juin 2017, en visite dans le Morbihan, plaisante à propos des Kwassa-Kwassas (ces barques de pêche que les passeurs utilisent pour emmener des immigrants comoriens à Mayotte. « Le Kwassa-Kwassas pêche peu, il amène du Comorien. » - propos incidemment « racisants » dirons-nous pour faire prosaïque, ici et sur le dos des Comoriens, et sur le dos des Mahorais.
Bref, tous autant qu'ils sont des propos tout simplement indignes d'une prez de la République – en théorie sensé faire le « président de tous les Français », comme chacun sait. En termes de « mépris de classe », un mépris en fait encore plus méprisant et encore plus affiché que celui d'un Sarko, même si c'est sans Rayban et sans yacht de Bolloré (pour ses dîners genre Fouquet's, ça, lui et sa cougar de Gala et de Paris-Match réunis sont plus discrets que le nabot à talonnettes de Neuilly].
Quoi qu'il en soit une « sémantique » dont l'arrogance est pour ainsi dire caricaturale, tant elle témoigne du mépris de classe qu'on sait (juste à l'image du patronat « de haut vol » qu'on sait, en somme).
o.m
