- 1 – il nous raconte « croire au dialogue social au bon niveau » (sic), et 2 phrases plus loin seulement (!!!) il assène le fait que la loi « SNCF » sera voté à l'assemblée dans quelques jours (comprenez : par ses marionnettes parlementaires)... Alors même que le personnel SNCF reste en grève perlée et qu'ils sont toujours aussi mordicus contre. En clair : le « bon niveau de dialogue social » c'est son niveau à lui . Autant dire que ça n'a rien de social là-dedans, par construction même c'est juste un monologue présidentiel). A ce stade de farce et d'aplomb, la ficelle est un peu grosse !!!....... Et de nous raconter qu'une fois la loi promulguée... il y aura un dialogue social dans l'entreprise. C'est tellement gros qu'on se pince (...)
- 2 - en fait on boucle les texte de décrets, et on « discute » après (c'est quasiment dit tecto, en haussant nettement le ton et en jouant les gros bras). Autant dire que c'est une parodie de « négociation ». Juste une farce.
- 3 - le problème n'est pas seulement ce que décide ce petit Napoléon. Le problème c'est aussi (et encore plus?) la façon purement verticale dont ça se décide.
- 4 - le pouvoir du Parlement est nul. Les agissements de Mâqueron se font sans aucun contrôle parlementaire, surtout quand le Parlement n'est qu'un bande de godillots, de pots de fleurs. Pour se justifier le Mâqueron ne sait faire que se réfugier derrière une constitution « adoptée par référendum »... en 1958 soit il y a 60 ans (ce qui est juste grotesque !!!). Pouvoir solitaire et pouvoir purement vertical comme ne peut que le constater Plenel, bref un pouvoir en fait autoritariste. Et le 1er problème est là, il conditionne tout le reste. Car c'est comme ça dans tous les domaines et c'est ça qui ça qui constitue la marque de fabrique de cette « gouvernance » dans tous les domaines. C'est en fait un pouvoir monarchique. Le Parlement, c'est du vent. Le débat au Parlement dont ose se prévaloir ce Mâqueron, il n'a lieu qu'après que l'exécutif ait pris ses décisions, non sans avoir clamé haut et fort dès le tout départ que de toute façon en cas de désaccord il passerait en force (dernier exemple en date : la SNCF).
Comme le constate très justement Plenel ce n'est donc pas « la République en marche » mais bien c'est « la République en force ».
- 5 - quand on lui met sous le nez le fait que ça gueule un peu de tous les côtés (sauf du côté du CAC 40 et des névrosés anti-Migrations), comme le fait Plenel, alors c'est qu'on fait dans la « malhonnêteté intellectuelle » [SIC - ©Mâqueron].
- 6 - quand les Ephad ou les cheminots ou les fonctionnaires ou les jeunes (facultés, NDDL) descendent dans la rue, ce sont des « minorités qui font dans la tyrannie » [SIC - ©Mâqueron]
- 7 - quand un Bourdin lui dit qu'il a trouvé de l'argent, 60 à 80 milliards par an...le Mâqueron comprend et sait de lui-même de quoi il s'agit : de fraude fiscale. C.Q.F.D.
- 8 - oui quand le Mâqueron se défile de façon candide sur la fraude fiscale en blah-blah-tant sur « l'optimistion fiscale », il se permet de le faire sur un ton professoral et le Plenel a évidemment raison de lui signaler qu'il n'est pas le professeur, et que les journalistes ne sont pas ses élèves (en tous cas pas lui, un Plenel n'est en effet pas une Delahousse-de-canapé). D'autant plus, et chacun sait bien, que « l'optimistion fiscale » n'est rien d'autre qu'une fraude fiscale affublée des parures bercyiennes de la « légalité », rien d'autre : dans un cas comme dans l'autre il s'agit bien d'évasion fiscale. Et quand l'ex-Rotshild Mâqueron nous raconte qu'il le « condamne », il nous sort le même blah-blah que tous ses prédecesseurs qui eux non plus n'ont rien fait. C.Q.F.D.
Sur ce point (son grand pote Bernard Arnault) il nous raconte juste « qu'il n'est pas là pour juger tel ou tel » (ça, on l'avait compris!) - par contre pour ce qui est de juger les Migrants, par exemple, alors là il est bien là (cf. tout ce que se permet comme merde en barre son cancer du Collomb).
- 9 - sur ce point précis de la fraude et de l'évasion fiscale Bourdin et plus encore Plenel lui ont taillé un short : le Mâqueron a bel et bien maintenu le « verrou de Bercy » qui contrairement à d'autres pays (Italie, Allemagne, R.U...) empêche de diligenter des investigations judiciaires et des poursuites pénales contre les fautifs.
Personnellement j'aurai rajouté ceci : depuis un an comme sur les dernières années écoulées, les effectifs de service des impôts en charge de la fraude fiscale « de haut niveau » ont continué d'être réduits : au sein du service des Impôts ces mecs-là continuent de voir leurs effectifs diminuer. Là aussi C.Q.F.D. Le Mâqueron est lui-même passé par Bercy (et pour ça il n'y a rien fait lui non plus). Et là tout ce qu'il trouve à répondre à Plenel, grosso merdo, c'est qu'en tant que prez de la république il « n'a pas le pouvoir de » !!! Enorme. C'est ENORME.
C'est juste le bal du faux-cul.
- 10 - Il nous raconte qu'il n'a jamais parlé de « ruissellement » : il n'a peut-être jamais prononcé le mot de « ruissellement » in-extenso, mais sa seule politique fiscale qui favorise les 10% de Français les plus riches (et même le 1% de Français les plus riches au sein de ce dernier décile!) tout en nous racontant que c'est « ça » qui va améliorer la situation du pays (et résoudre les problèmes des Français)... noir sur blanc c'est bien la théorie du « ruissellement ». Donc là aussi c'est le grand bal du faux-cul.
- 11 - Quand Mâqueron ose prétendre à l'arrache que « l'INSEE s'est trompé sur le séquencement des réformes » et qu'il est « revenu là-dessus », en tant qu'agent de l'INSEE je rentre pas dans les détails mais c'est totalement forlklorique et je me dis qu'il est dommage que je n'aie pas été sur le plateau à ce moment précis. L'INSEE ne s'est absolument pas trompé là-dessus, justement c'est au contraire l'un des points précis qui font que la note de conjoncture du 20 décembre 2017 conclut bel et bien à une perte de pouvoir d'achat à venir en 2018 pour une majorité de Français. Et c'est justement bien ce constat qui leur a fait tant maloku, et qui a déclenché l'avalanche de dénigrements qu'on sait, notamment du côté des deux clowns en Economie que sont les Castaner et Grivaux.
==> donc sur ce point précus ==> dans son cul, au Mâqueron.
- 12 - Quand il prétend en 3 coups de cuiller à pot que la SNCF est « 30% moins performante » que chez ses voisins, indépendamment qu'un tel chiffre global de « performance » s'agissant d'un service public n'a évidemment ni queue ni tête, c'est totalement folklorique. On se demande bien à quel schéma d'analyse des performance il peut bien se référer pour balancer des âneries de ce calibre. La remarque vaut notamment par rapport à l'Allemagne, et plus encore par rapport au R.U où une majorité de l'opinion souhaite désormais revenir sur les provatisations su chemin de fer britannique qui s'est révélé 10 ans plus tard être une quasi-catastrophe...
On rappelle quand même qu'en matière de transport, Mâqueron c'est d'abord les « cars Mâqueron » qui polluent et qui servent d'alibi de merde pour dézinguer ce qui reste de chemin de fer en Région.
Exemple édifiant : le frêt a été pivatisé, il perd chaque année des sommes plus énormes, et personne n'en parle.
- 13 - là-dessus comme sur le reste des choix stratégiques faits à la SNCF depuis 15 ans, Plenel l'a bien mouché pour ce qui est du « qui est responsable de quoi » au sein de cette SNCF (ce sont même parfois certains de ses ministres actuels qui y sévissaient en très haut lieu, et qui s'y faisaient des couilles en or !). Ceci dit c'est vrai que c'est très commode de nous parler sans matin midi et soir « cheminots », évidemment...
Mâqueron et la SNCF : uniquement un baratin à charge. Et en plus un baratin 100% à charge souvent spécieux, pour ne pas dire carrément fallacieux. Le matin de lundi, même l'un des cadors de cette crèmerie syndicale collaborationniste du nom de « CFDT » disait qu'il aurait voulu ne faire que jeter de l'huile sur le feu qu'il ne s'y serait pas pris autrement.
- 14 - les étudiants : même pas foutu d'assumer les propos de provocation caractérisée qu'il a pu avoir : rien dans le froc.
Une fois face à un mec comme Plenel, il n'a plus que de la débine verbale. Et de faire dans la nouvelle provocation en qualifiant certaines étudiants de « violents »... à l'heure où ce gugusse continue de faire cogner sur les Migrants et de parachuter 2500 robocops à NDDL pour déloger une centaine de résidents. Inutile de dire qu'il n'aurait évidemment pas les couilles d'aller répéter ce genre de merde en barre dans les amphis de Tolbiac (...)
Juste la réthorique du trop fameux « désordre » (sic), bref le trop fameux baratin sur la « chienlit » (même dans ce registre le Mâqueron n'a pas réinventé le bidon de deux litres). Pour éviter de parler du fond, on vous parle de « désordre » et de « manipulation », exactement comme cet enculé de Pasqua nous parlait de « déstabilisation » et de « complot étranger » il y a 30 ans au moment des lois Devaquet (et on connaît la suite, Malik Oussekine compris...). C'est là qu'on voit que depuis mai 68 en fait rien n'a changé. Et si les CRS ne sont pas encore intervenus à Tolbiac, il le dit lui-même texto : c'est juste parce que c'est un tour et que ça fait flipper le préfet de police, rien d'autre (...). En bon français (et il ne s'en rend même pas compte, ce con) ce n'est pas l'envie qui lui en manque.
- 15 - NDDL [1] : quand il dit qu'il n'y a plus aucune raison d'être sur place pour les Zadistes », là aussi ce sont de gros bobards. Dans le moins pire des cas c'est simplistes et caricatural, dans le plus pire des cas c'est totalement spécieux. Là c'est l'un des points sur lequel ce petit Bénito n'aura pas même permis à Plenel d'en placer une.
Il a fallu plus de 5 minutes de persévérance à Plenel pour pouvoir enfin parle une minute, pour pouvoir enfin expliquer pourquoi ce qu'il raconte là sur les occupations prétendument « illégale » et pourquoi ce qu'il pérorait en boucle sur la « méthode » en cours à NDDL est juste FAUX. Et pour cause... là aussi le Plenel aura fini par dézinguer son baratin. Et là le Mâqueron et son unique modèle individualiste se sont trouvés « un peu cons ».
Ça aussi c'est hautement révélateur de la « méthode » Mâqueron.
- 16 - NDDL [2] : là aussi tout ce qu'il a à la bouche, faute de mieux, c'est la sempiternelle rangaine éculée de « l'Ordre », celle qu'il qualifie pompeusement « d'ordre républicain » (sic). Et cet enculé de nous gaver en pleurnichant sur la « soixantaine de flics blessés sur place »... sans même mentionner, mais là c'est la tarte à la crème habituelle, le nombre évidemment bien plus élevés de locaux qui auront été blessés – et en moyenne bien plus sérieusement vien évidemment. En dépit de ses dénégation ,gonflées mais assez pathétiques, seuls les projets allant dans le sens productiviste néolibéral de ce Mâqueron retiennent l'attention de cette conne de Préfette... Et quand on lui met sous le nez cet état de fait, il qualifie ça « d'arguments fallacieux » sans aucune autre forme de procès.
- 17 - NDDL [3] : oui, le Hulot était contre cette évacuation par la force disproportionnée. Simplement ce Hulot il n'a pas les couilles d'en tirer les conséquences quant à son petit maroquin : c'est comme pour Bure et pour le nucléaire... Pour lui les projets alternatifs entrevus sur place sur le long terme agricole sont « des projets du désordre ». En 1982 si Mitterrand avait raisonné de façon aussi stupide et aussi bornée, on n'aurait jamais eu ce qu'est devenu par la suite le Plateau du Larzac. C'est la vérité des faits. Et en qualifiant là aussi ces zadistes de simples provocateurs du désordre il qualifie au passage d'abrutis tous ceux qui à l'époque ont géré de façon diamétralement opposée au Larzac... C'est bien là aussi qu'on voit que ce petit Mâqueron n'a pas l'étoffe du « politique », et qu'il ne se comporte que comme un peit expert-comptable néolibéral à la gomme.
Moi mon avis perso c'est que depuis 50 ans que dure cette « plaisanterie » et que certains s'y opposent (souvent des agriculteurs, d'ailleurs), il n'y a plus dans ce coin aucune occupation « illégale ».
- 18 - la suite : au rayon « faux-cul » et « double langage », c'était pas mal gratiné non plus : non, en toute « humilité » bien entendu (svp prière de ne pas rire) il ne croît pas en la « toute puissance » (en fait ses dérives quasi-monarchiques) de sa fonction présidentielle, telle que la décrivait lui-même son mentor en philosophie de bazar : sauf que ce petit Bénito passe le plus clair de son temps à envoyer les CRS un peu de tous les côtés.
Cherchez l'erreur !!!
- 19 - seul petit cache-sexe : l'élection et le mandat électif soit disant « populaire » dont il fut gratifié (voir un peu plus bas). Moyennant quoi entre deux scrutins présidentiels monarchiques, le bon petit veau de Français moyen (comme disait De Gaule lui-même) n'aurait plus rien à dire et n'aurait plus qu'à laisser faire sans rien dire toute la merde en barre que le gus en place entend disséminer. C'est ça le plus grave, dans notre « démocratie » représentative monarchique qui n'est en réalité et de plus en plus une grosse farce : c'est que sous couvert d'un scrutin tous les 5 ans le gugusse élu devrait pouvoir faire tout ce qu'il veut... alors même qu'il y a plus de gens qui sont restés chez eux que de gens qui sont allés voter. Comme dit là encore très justement Plenel : logiciel en mode « carte blanche », névroses en mode « chèque en blanc »... et du coup juste des passages en force.
Alors qu'électoralement ce mec-là n'est en réalité pas grand-chose...
Quand on vous disait que c'est de la merde en barre, cette Mâqueronnie d'experts-comptable à la gomme et plus ou moins réactionnaire...
- 20 - « coagulation des luttes » : là le Mâqueron nous fait part de ses hantises. Et du coup c'est un peu la méthode Coué, ici de façon incantatoire. Visiblement pour qu'il cherche à s'auto-convaincre à ce point c'est qu'il a un petit « soucis » quelque part. Et d'ailleurs c'est bien pour ça qu'il envoie les CRS de tous les côtés. Pas besoin d'avoir fait une Thèse à Sciences-Po pour comprendre ça. D'ailleurs c'est toujours comme ça, pour ce qui est de leurs névroses « convergence des luttes » : il n'y a que ça qui puisse faire fait reculer ces petits bénito néolibéraux.
- 21 - Sauf que malheureusement 4 fois sur 5 les Français sont des veaux. La vraie chance d'un mec comme ce Mâqueron, c'est ça. Moyennant quoi après-coup ce sont ces mêmes Français qui « trinquent » (...)
Les français méritent juste les présidents qu'ils ont. Ce sont de grands masos.
Et ce que les Français aiment bien, aussi, ce sont les prezs très fiers à bras. On raille souvent les Russes avec le Poutine, à juste titre, mais ce genre de trucs n'est pas absent non plus chez les Français. Pour s'en convaincre il suffit de voir l'oscillomètre sondagier à chaque fois que nos bdasses vont coller quelques bombes à l'extérieur, quelles que soient les raisons invoquées. C'est un peu comme un réflexe de Pavolv.
Or dans la quasi-totalité des cas 3 ou 4 ans plus tard les résultats un peu pathétiques. Le meilleur « exemple » c'est sans doute celui de mon pays natal, la RCA : avec ce crétin de LeDrian qui, il ya un an, venait encore jouer les gros bras en cocoriquant et en s'auto-congratulant comme quoi « ils avaient fait le job »... Quand on voit le résultat 5 plus tard il n'y a pourtant pas de quoi pavoiser. Mais de ça plus personne ne parle. Et c'est encore moins le petit Mâqueron qui sera venu nous en parler le 15 au soir. Or dans le meilleur des cas ça devrait commander au minimum de retenue et un minimum de pudeur à un mec comme Le Drian. C'est bien là qu'on voit à quel point les opérations « extérieures » sont instrumentalisées sur le plan intérieur. Pour le Mali c'est un peu le même scénario.
On ne peut plus y foutre les pieds, même à Djénné, à Mopti ou à Douentza.
A chaque fois c'est le même scénario. Ce qui se passe à Gao, à Tombouctou et même désormais à Djénné et à Mopti c'est à nouveau de pire en pire. Au-delà des bidasses et de leur armes électroniques les Français ne sont jamais foutus de promouvoir de solutions politiques... et encore moins ce « Le Drian »... Mais ça ne les empêche pas de venir jouer les gros bras...
- 22 - sa version idyllique de son action économique comme suoi ça vise à la « relance » et au redéploient de notre potentiel social : tout ça c'est du blah-blah. Sa politique est une politique néolibérale. C'est un parti pris. C'est son choix. Si les partis-pris néolibéraux conduisait à une réallocation optimale des ressources à l'échelon macro, ça se saurait. C'est juste de l'enfumage. En dépit de ses dénégations il a été demande au secteur public hospitalier plus d'1,6 milliards d'économie. Le Mâqueron répète 4 ou 5 fois qu'il faut « réinvestir » (sic) et qu'on va « réinvestir » (re-sic). En fait tout le monde sait que pour remettre l'hôpital un peu à flot il faut réinvestir 10 milliards à minima. Et là on commence déjà par demander Hôpitaux de faire pas loin de deux milliards d'économie.
Dans la série «
Prenez les gens pour des truffes », c'est quand même pas mal gratiné !
Il partage tous les constats des deux gus, et il le répète 15 fois, mais concrètement il ne nous dit pas ce qu'il va faire.
Quand on voit dans quel état est déjà ce secteur public hospitalier, inutile de dire que c'est pas le Mâqueron qui va conduire qui que ce soit à un optimum hospitalier quel qu'il soit. C'est vraiment prendre les gens pour des cons, à commencer par les aide-soignantes et les infirmières. Le personnel hostpitalier peut « flipper sa race ».
Dans le même temps, comme son CICE.1 sous Hollande a coûté des dizaines de milliards (transfert de la sphère Ménages vers les sphères Entreprises) en rapportant peanu'ts en termes d'emploi (100.000 emplois environ – on a juste restauré un peu les marges d'exploitation, mpyennant quoi la distribution des dividendes des grosses boîtes ont encore accéléré leur fuite en avant à la hausse. Et là du coup il fait quoi ? Bin il propose d'en faire deux fois plus dans le même sens, vec son plan CICE.2 à baptiser « Macron.2 ». Car vous savez quoi ? Si ce qu'on a fait dans la mauvaise direction n'a pas fonctionné... c'est justement parce qu'on n'eest pas allé assez loin dans la mauvaise direction. Eh bien l'acharnement des paradigmes néolibéraux, résumé en une phrase c'est ça.
Il suffisait d'y penser. Heureusement on est sauvé : Yabon Banania Mâqueron !
- 23 - à part ça, toujours pour ce qui est de l'hôpital : beaucoup de bonnes intentions, beaucoup de défonçages de portes ouvertes, zéro engagements. « La bonne méthode c'est ci, la bonne méthode c'est ça, on va faire ci, on va faire comme ça, et patati, et patata... ». Sa phrase clé qui revient à x reprises : « C'est tout cela que nous allons faire » (sic). Ou encore : « On ira chercher de l'argent pour le faire » (re-sic).
Sauf que dans la vraie vie le secteur hospitalier est déjà sur la pente de l'externalisation vers la médecine privée, et comme de juste pour ses branches les moins déficitaires, voire les plus bénéficiaires. Ne restera dans le giron du public que le noyau dur de ce qui est impossible à rentabiliser au sens capitaleux du terme, car nous sommes dans le secteur de la santé, pas dans celui des marchands de tapis. Les néolibéraux avancent toujours masqués, dans le sens où ils ne vous diront jamais qu'ils sont néolibéraux, et encore moins ce que ça signifie.
C'est comme ça, par exemple, qu'on ouvre le capital d'une SNCF tout en venant vous raconter qu'on n'est surtout pas en train de préparer le terrain pour privatiser. C'est un peu comme si on vous disait qu'on construit le bassin d'une piscine, mais que ce n'est surtout pas pour le remplir. C'est toujours pareil : c'est comme pour la Poste, et c'est comme pour la SNCF : par exemple dans un passé récent avec le Frêt. Et dans un proche avenir pour le reste. Donc inutile de dire que ça ne va aller qu'en s'accentuant, càd en empirant. Là c'est En Marche ! vers la médecine à deux vitesses. Et d'ailleurs c'est justement bien ça, la logique néolibérale...
- 24 - autre exemple de la farce mâqueronniste en matière hospitalière : la médecine préventive. Et de se lancer dans un bref plaidoyer comme quoi là aussi « C'est tout cela que nous allons faire », en nous parlant même de la pollution de l'air. Pas de bol : Mâqueron pour ce qui est de la « pollution de l'air » c'est d'abord les cars « Mâqueron ». Mauvaise pioche. Là aussi pur foutage de gueule. Tout ça en allant coller toutes les erreurs de choix stratégiques de la SNCF sur le dos des cheminots. Alors que les 400 millions par ans que coûtent en réalité le statut des cheminots c'est pour ainsi dire peanut's dans l'accroissement de la dette de la boîte.
Encore une fois ce n'est pas le statut des cheminots qui fait la dette de la SNCF. Chaque année dans le même temps il y a un milliard et demi qui passent dans les frais financiers, soit 4 fois plus que ce que coûte le statut des cheminots. Et c'est même le Mâqueron qui le dit lui-même noir sur blanc, presque « innocamment ».
On cropit rêver ==> là aussi : dans son cul. D'habitude on dit « c'est l'hôpital qui se fout de la charité », là il faut dire « c'est la charité qui se fout de l'hôpital ». Lumineux.
- 25 - l'instrumentalisation du 4-ième âge pour faire bosser tout le monde un jour par an à l'oeil : pour le Mâqueron « c'est une piste intéressante ». Sauf que le pognon est déjà là : ce « truc » rapportera mpoins que tous les cadeaux qu'on est en train de faire aux gra,des fortune, et pas seulement u fait de la suppression de l'ISF vantée ouvertement au nom de la tarte à la crème bien connue de « tous ces français les lus brillants qui vont fuir avec leurs capitaux, et qu'il faut retenir (on entendait déjà ça en 1981, quand on nous annonçait aussi l'arrivée des chars soviétiques sur la Place du Tocadéro). Au passage : ce mec fait mine de pouvoir confondre « les meilleurs talents » avec ceux qui sont le plus blindés de pognon et avec ces multinationales les plus friquées dont les actionnaires se gavent de dividendes, et de plus en plus. Là aussi on patauge en plein paradigme néolibéral, avec tout l'enfumage qui va avec.
- 26 - quand Plenel le met au pied du mûr avec la violence disproportionnée de NDDL, le Mâqueron n'entend pas répondre à sa question : il annonce devoir « déconstruire » sa question (sic). C'est « marrant », parce que ce faux-cul de Philippe, il y a trois jours après avoir été interrogé sur la destruction systématique et ultra-violente de X lieux de vie à NDDL, il ne disait pas « on détruit des lieux de vie ». Il s'y refusait de façon sibylline en disant d'un air très sérieux « on déconstruit des lieux de vie » (sic).
Donc on va envoyer des gus détruire le Palais de l'Elysée, et après dira aux gus en question de leur raconter qu'ils étaient simplement là pour « déconstruire le Palais de l'Elysée ». De même que sur Calais les CRS et les gendarmes mobiles ne sont pas là pour harceler les Migrants en « détruisant leurs cabanes » ni en « lacérant leurs toiles de tente » : que nenni, ils sont juste là pour les harceler en « déconstruisant leurs cabanes » et en « déconstruisant leurs toiles de tentes ». Autre exemple sémantique du même calibre : quand les zadistes de NDDL répliquent aux centaines de grenades explosives des flics du Mâqueron par quelques dizaines de tirs de cocktails molotov fabriqués artisanalement, alors là ce sont les zadistes qui sont « ultra-violents » (sic), tandis que les CRS « font preuve de sang-froid et d'un grand professionnalisme pour assurer l'Ordre public et la légalité » (sic - © ce cher Edouââââârd). Rien qu'au plan sémantique rarement un tel cynisme n'a été d'usage - à de pures faims de manipulation et d'enfumage.
[série en cours]
Plus largement par moment Bourdin et plus encore Plenel n'ont pas pu en placer une. Un vrai moulin à parole, 2 ou 3 moments où il n'était vraiment là que pour empêcher le Plenel de parler – tout ça via un laïus d'une totale inconsistance sur la forme... ne consistant qu'à jouer les gros bras sur la forme. Mais quand on gratte un peu le contenu, ce n'est rien d'autre que du vent néo-libéral, et le vent néolibéral n'a jamais rien prouvé nulle part si ce n'est sa totale inefficacité à l'échelon macro
Par moment c'était monopolistique maqueronnien. Par moment c'en était presque caricatural.
Encore une fois à un moment donné (NDDL) il a fallu plus de 5 minutes ) Plenel pour pouvoir en placer une...
Au final qu'en reste-t-il après-coup ? Bin en fait pas grand-chose, et en tous cas pas grand-chose au niveau des annonces : il n'en aura pour ainsi dire fait aucune si ce n'est pour assurer au bon blaireau de Français moyen qu'il va envoyer encore plus de CRS... Bref, un président des riches complètement déconnecté et qui passe son temps à jouer les gros bras. Mais tout ça on le savait déjà...