OliveM

OliveM
Poil à Gratter pour démanger

jeudi 30 juin 2011

Les "beaux esprits" moralisateurs suite aux légèretés d'un DSK...

Si les derniers scoops en provenance de NY se confirment concernant l'affaire DSK, il y a de beaux esprits (notamment féminins) qui vont se sentir un peu à l'étroit dans leurs petits souliers : ce sont tous les esprits malins qui ont récupéré ce fait divers pour nous broder tout un discours sur la "machisme" des politiques masculins... sur le dos notamment des journalistes féminines(...)
Le rayon des récupératrices est d'ailleurs très éclectique puisqu'il va d'une Marine Lepénis à une dénommée Clémentine Autain, en passant, à sa manière, par une dénommé S.Royal (...)

La vérité tout simple, manifestement : c'est que le DSK s'est fait allumer dans son hotel par une affabulatrice de première qui voulait se faire de la tune, et qu'il est volontiers tombé dans le panneau.

Ce qui pose quand même un gros "soucis" quand on est président du FMI et postulant potentielle à une Présidentielle. Dans le meilleur des cas c'est un cas de "légèreté" impardonnable. Ce mec aurait du avoir deux gardes du corps devant l'entrée de sa chambre, une femme de chambre n'aurait pas du pouvoir entrer comme ça dans sa piaule. C'est quand même assez ahurissant. A la limite, il faut se dire que ce sketche aurait pu lui arriver une fois élu prez de la République....

Il faut à présent croiser les doigts pour que le candidat principal de la gauche l'emporte en 2012 et nous débarrasse du nabo de l'Elysée, sinon cet épisode "NY" aura eu des conséquences vraiment désastreuses.

Par ailleurs, j'en connais aussi une à la place de laquelle je me sentirais un peu "gêné aux entournures" : c'est la dénommé Lagarde Christine... qui aura été très prompte à tout faire pour prende la place de DSK au FMI... En réalité, avec le recul, on s'apercevra que la manoeuvre n'était pas très reluisante !

Enfin, il y en a aussi d'autres qui devraient cogiter sur ce triste épisode : ce sont les ricains. Eux dont le système médiatico-judiciaire a livré en pâture un mec comme DSK auprès des médias de la planète entière... en faisant fi de la fameuse "présomption d'innocence"...

Olive M

mercredi 8 juin 2011

Quand un Guéant (un âne ?) imbécilise les chiffres de l'INSEE pour leur faire dire n'importe quoi...

L'histoire est édifiante. Et plutôt inquiétante. A la fois en ce qui concerne le Minsitère de l'Intérieur et le Q.I de son tenancier et en ce qui concerne le statut et le "degré de liberté" (pour reprendre une expression du jargon typiquement statistique) d'un Institut comme l'INSEE... Institut sous tutelle de Bercy comme chacun sait (...)

Mais en premier lieu, cette histoire montrerait-elle qu'un Ministre d'Etat ne serait pas capable de lire une étude de l'INSEE (et encore moins de la comprendre) ??? Ce sans la caricaturer, la dénaturer et la détourner pour les besoins de sa démonstration du moment, quelque soit cette démonstration.

Le journal Libération a bien décrit cet épisode. Et le dénommé Guéant s'est enfoncé en réclamant un "droit de réponse" auprès du journal en question : pour l'exercer de façon tout bonnement risible : en disant tout simplement de grosses âneries que même un collégien de 12 ans pourrait débusquer.

Du Grand Art.
C'est même limite-"incompréhensible" : tout se passe comme si Monsieur Guéant cherchait à se faire passer pour un abruti complet... La question qui vient


Exemple de titre de Libé en ligne : "Immigrés et échec scolaire : Guéant s'enfonce à pas de géant". Et voir par exemple le lien http://minilien.fr/a0ko5z .

Morceaux choisis (source : Libé) :

- Le ministre de l'Intérieur a envoyé un droit de réponse à «Libération» où il confirme mordicus ses statistiques (fausses) sur l'échec scolaire massif des immigrés. Une obstination qui tournerait au gag, si elle ne révélait pas au passage les pressions sur l'Insee.

- L’obstination de Claude Guéant est en train de le mener au ridicule. Dimanche 22 mai, sur Europe 1, puis trois jours plus tard, à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur a livré des statistiques édifiantes, mais fausses, sur les ratés de l’intégration et sur l’échec scolaire massif des enfants d’immigrés. Les déclarations du ministre ont été dénoncées par nombre d’associations, de syndicats ou d’hommes politiques. Par deux fois (Désintox des 25 et 27 mai), Libération a écrit que ses propos n’avaient aucun fondement. Claude Guéant a envoyé un courrier à Libération en guise de droit de réponse. Il y montre une détermination sans faille à faire mentir les chiffres.

- Claude Guéant affirme de nouveau s’appuyer sur une étude de l’Insee datée de 2005. On y lit que « les enfants d’immigrés sortent presque deux fois plus souvent du système éducatif sans qualification ». Cette phrase se rapporte à deux chiffres, exposés dans un tableau : 10,7% des enfants d’immigrés sortent du système scolaire sans qualification. Contre 6,1% pour les autres. Presque deux fois plus, donc. Mais, évidemment, cela ne signifie en aucun cas que deux tiers des enfants qui sortent sans qualification du système scolaire sont des fils d’immigrés, pour la raison évidente que les enfants d’immigrés ne représentent que 10% du panel étudié (1 324 jeunes, sur les quelque 13 000 qui ont répondu à l’enquête).

- « Ce raisonnement est une ânerie sans nom, cela montre que le ministre n’a pas du tout compris l’étude », juge un chercheur qui a travaillé sur le panel.

- Mais cet entêtement à faire dire aux données de l’Insee ce qu’elles ne disent pas n’est pas seulement risible. Il pose une autre question. Celle de l’instrumentalisation et du détournement de la statistique publique (...) On peut s’étonner que l’institut, par respect pour le travail de ses chercheurs, n’ait pas rectifié la lecture grossièrement erronée qu’en fait Claude Guéant. Il faut croire que ce service public des statistiques, sous tutelle de Bercy, n’a pas cette liberté.
- Les journalistes qui ont demandé au service de presse de l’Insee des éclaircissements sur les propos de Guéant n’ont eu droit qu’à un silence embarrassé (...) Cette situation, qui voit le service public des statistiques contraint de laisser libre cours aux élucubrations d’un ministre, est plus grave encore que le mensonge de Guéant.

Dès lors, question de circonstance... :
===> mais que fait donc la police (statistique) ?
Olive M,