OliveM

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Poil à Gratter pour démanger

jeudi 24 février 2011

Kadhafi en camping à l'Elysée (décembre 2007 dans sa grande tente de Bédoin)

Ne cherchez pas sur le site Internet de l'Elysée de photographies de la visite officielle en France du "colonel" Mouammar Kadhafi eb camping en décembre 2007 dans les jardins de l'Elysée, vous n'en trouverez pas.

La visite a bien eu lieu, tout le monde s'en souvient : elle a duré cinq jours et suscité de vives critiques, le "guide" avait installé sa tente dans les jardins du palais, Nicolas Sarkozy s'était justifié d'accueillir le dictateur en parlant d'"engagements", minimisant la "personnalité" du leader libyen pour balayer les critiques d'un revers de main. Les images ont fait le tour des médias du monde entier.

Elle sont pourtant introuvables sur le site de la présidence de la République française. Pour un gouvernement dont les services de communication se targuent d'avoir, "au monde, le site qui fait la couverture la plus complète de son chef d'Etat" avec plus de 10.000 photographies, dont celles d'une visite de française en Libye en juillet 2007, cette absence a de quoi étonner.

En pleine crise arabe, alors que Mouammar Kadhafi, à la tête de la Libye depuis 42 ans, réprime par le sang la révolte de son peuple; au jour même où le conseil de sécurité de l'Onu doit se réunir pour discuter de cette crise, elle paraît surtout opportuniste.

Sur les réseaux sociaux, où la rumeur d'une suppression intentionnelle par les services de l'Elysée s'est faite grandissante, on parle de "négation de l'histoire", de "lâcheté"... mais aussi de "coïncidence".

Interrogé par NouvelObs.com, l'Elysée affirme de son côté que les photographies n'ont tout bonnement jamais été en ligne. "On ne supprime aucune photo, si il y a quelque chose, c'est soit une erreur humaine, soit une erreur d'indexation. Si les photographies ne sont pas sur le site, c'est qu'elles n'ont jamais été en ligne".

Pour quelle raison ? Mystère...

En décembre 2007, face aux critiques, entre autres, de Bernard-Henri Lévy - pour qui "on n’invite pas en visite d’Etat un grand terroriste et un preneur d’otages international comme Kadhafi" -, ou l'"indignation" du président du Modem François Bayrou, Nicolas Sarkozy assume.

"J'aimerais qu'on m'explique au nom de quoi je n'aurais pas dû le recevoir, alors même que tant sont allés en Libye au moment où les infirmières [bulgares, ndlr] étaient en prison, et où le colonel Kadhafi n'avait pris aucun des engagements qu'il avait pris jusqu'à présent", justifie à l'époque le président de la République français, avant d'ajouter maladroitement que "pour le reste, [Mouammar Kadhafi] a sa personnalité".

Nicolas Sarkozy aussi, tout comme Zine el-Abidine Ben Ali ou Hosni Moubarak, respectivement ex-dictateur de Tunisie et d'Egypte qui, eux, sont toujours en photographie sur le site de l'Elysée.

Vu sur le site web ==>
http://www.boursorama.com/forum-politique-kad-hafi-en-camping-a-l-elysee-406467089-1

Olive M

mardi 22 février 2011

Condamnation du raciste Zemmour : la droite UMP s’insurge et applaudit Zemmour !

Le dénommé Zemmour a été déclaré coupable de « provocation à la discrimination raciale » pour avoir sous-entendu le lien de causalité entre couleur de peau et surreprésentation parmi la population délinquante. Avec à la clé ceci de spécieux et de bien vicelard : s’en tenir à un constat statistique « au 1er degré » sans même rappeler le facteur explicatif premier qui est évidemment celui du niveau sociologique de pauvreté et de revenus. Sacré Zemmour, quel « humour » !!!

Mais le plus symptomatique n’est pas là. La condamnation en justice des dérapages vicelards d’un Zemmour ne tient en réalité que de l’anecdote, et au demeurant ce n’est pas la première fois que cet éminent polémiste défraie la chronique de la sorte. Non, le plus édifiant dans l’affaire, ce sont les propensions de la droite droitière à s’insurger contre une décision de justice somme toute assez banale et assez naturelle.
Ainsi donc, il faudrait à tout prix « sauver le soldat Zemmour » !

Celui-ci légitimait une pratique illégale des forces de l’ordre, mais pour le dénommé UMP-Mariani-Thierry, cela ne fait nullement problème. Surtout pas au plan de la Chose Républicaine. Et son collègue le très UMP tendance brunâtre Luca Lionnel (grand spécialiste de la défense des choses indéfendables) d’entonner le refrain bien connu de la théorie du complot et la rengaine surannée du prétendu « droit d’expression et patati et patata...» (…)

Concernant le dénommé Mariani, il est à noter qu’il s’agit d’un membre du gouvernement. Accessoirement, nous sommes donc une fois de plus dans le mélange des genres exécutif / judiciaire et dans la négation du principe élémentaire dit de « séparation des pouvoirs ».

Derniers sons de cloche concernant concernant le Zemmour : le 1er mars, il a été convié à l'Assemblée par le groupe UMP pour venir faire le clown, en appelant par exemple à la suppression des lois mémorielles (loi Gayssot sur le négationnisme, loi Taubira sur l'esclavage, etc.). Rien de moins. Et il a été brillamment applaudi par ces messieurs de l'UMP, le dénommé Copé allant même jusqu'à préciser : "J'ai trouvé sa contribution utile, intéressante et brillante" (sic).

Le lendemain, on apprenenait par le biais de son avocat que Monsieur Zemmour renonçait à faire appel de sa condamnation par le Tribunal correctionnel de Paris pour provocation à la discrimination raciale. C'est à la fois révélateur et presque dommage : à cette occasion, le sieur Zemmour nous aurait une fois de plus fait pouffer, sans nul doute...

Olive M

Un courriel au député UMP "de la Nation" Luca Lionel (au sujet de son Algérie Française)

To :
l.luca@assemblee-nationale.fr

CC
e.ciotti@assemblee-nationale.fr ; UMP 1 ; UMP 2 ; jf.cope@assemblee-nationale.fr ; UMP 3 ; UMP IdF Pecresse

OBJET /TITRE :
Monsieur Luca de Député de la « Nation »
>>> Un petit ouvra
ge spécialement pour vous, sur votre Algérie Française chérie ...

Cher Monsieur Luca, auguste Député UMP tendance brunâtre "de la Nation",

Il y a quelques mois de ça, je vous avais interpelé sur vos
exploits "nationaux" et vos parades franchouillardes sur les marches du Palais du Festival de Cannes, en compagnie de vos amis de la fange réactionnaire des nostalgiques de l'Algérie "Française".

En guise de réponse, vous vous étiez permis le luxe assez cocasse de brièvement me prépondre en m'indiquant de façon très péremptoire et un brin professorale une très brève "bibliographie" susceptible (selon vous, l'illusion fait vivre !) de semer le doute dans les certitudes historiques et anti-révisionnistes qui sont les miennes (...).

Je vous avais répondu en conséquence,
plutôt sur le ton de l'amusement (à partir d'un certain stade de bêtise et de malhonnêteté historiques, il faut nécessairement s'en remettre à la satire et à l'ironie).

C'est pourquoi j'en rajoute aujourd'hui une p'tite couche, en vous adressant les références d'un ouvrage susceptible de vous déniaiser un peu et de vous remettre un peu les yeux en face des trous. Au demeurant, vous pourrez transmettre ces références à vos amis harkis et à vos électeurs pieds-noirs du 06...

L'ouvrage est le suivant : "La colonie Française en Algérie, 200 ans d'inavouable - Rapines et péculats", de Lounis Aggoun, aux éditions De Mi-Lune.
C'est un ouvrage dont j'ai pris
connaissance à l'occasion du récent Salon "Sortir du colonialisme" qui a eu lieu en Ile de France. Pour en savoir plus voir le site web http://sortirducolonialisme.fr .

Vous trouverez même ici en infra l'image de la couverture de l'ouvrage en question.

J'en profite d'ailleurs pour vous convier à la manifestation qui aura lieu Place de la
République, à Paris, le samedi 26 février à 15h, et dont le mot d'ordre sera : "Sortir du colonialisme".
Je suis certain que pareilles festivités devraient interpeler un éminent démocrate "de la Nation" de votre calibre (...). Je joins d'ailleurs ici-même en infra l'affiche de la Manifestion en Question.
Si vous vouliez y convier certains de vos électeurs pieds-noirs et harkis du 06, ça pourrait nous faire rire un peu, qui sait ?...

Avec l'expression de mes salutations hautement admiratives et bien entendu très "nationales".
Olive Montel

PS - la présente est en ligne sur mon blog
==> http://humeurs-olivem.blogspot.com/


lundi 21 février 2011

DSK : panique à droite et GROS énervement à l'UMP !

Vu passer ça sur LeMonde.fr :
>> " Il a passé l'essentiel de son interview à nous donner des leçons et à nous
>> expliquer comment il fallait faire "
a estimé le secrétaire général de l'UMP au lendemain du passage de DSK au 20 heures de France 2.

Pouf pouf pouf... on pouffe.
DSK est en train de tourner l'UMP et la Sarkozie en bourrique. IL finira par les rendre fou, comme l'atteste les laïus divers et variés qui émanent de la droite Française dès que DSK pointe le bout de son nez...

Ce JF.Copé est un sacré comic boy. C'est à croire qu'ils font un concours du Ridicule, à l'UMP...
Entre lui, le petit Jacob, le Lellouche et la NKM, c'est pas triste !
Ils seront bientôt bons pour leGuiness Book !

En nous débalant son baratin de pacotille anti-DSK et en crachant son venin dérisoire, son Excellence Copé (Monsieur "Je sais tout mais je n'en branlotte pas une") oublie de dire que depuis 4 ans que DSK est au FMI, il en a fait à lui seul et à l'échelle internationale beaucoup plus et avec beaucoup plus d'efficacité que le sieur Sarko et toute sa meute UMP réunis... à l'échelle simplement franco-française !

Autrement dit, contrairement aux couleuvres que le petit Copé s'imagine pouvoir nous faire avaler, ce n'est pas simplement que DSK nous dit "comment il faut faire".... c'est aussi qu'il le fait, lui.

Pendant ce temps-là et sur la même période, la sarkozie et l'UMP n'ont ~rien branlé, si ce n'est tout et son contraire (gesticulation sécuritaires et nationalistes comprises).
Une fois de plus, le sire Copé nous confirme là qu'il est l'un des comiques troupiers de l'UMP...

Et comme dit le dicton bien connu : "Le dire, c'est bien. Le faire, c'est mieux".

La vérité, c'est que lors de sa venue sur France2, le DSK s'est montré malin et ne s'est pas abaissé au ras des pâquerettes comme les Lellouche, NKM, Copé, Jacob et compagnie. En prenant de la hauteur comme il l'a fait (qu'on souscrive ou non à la teneur de son action au FMI - ndlr), il a prouvé à tout le monde qu'il a l'étoffe et la carrure d'un homme d'Etat (ndlr -on le savait d'ailleurs déjà, puisqu'il l'est déjà !). Il suffit d'ailleurs de voir les multiples tentatives de tirs de barrage des zèbres de l'UMP depuis la seule petite phrase d'Anne Sinclair pour comprendre que ça flippe sérieusement à l'UMP, que l'heure n'est vraiment pas à la sérenité et que la façon dont DSK les nargue les énerve prodigieusement ! Faut dire : 62% d'intention de vote au second tour contre les malingres 30% à Sa Majesté Sarkozytalonettes...

Olive M

La collusion Sarko/BenAli durant des lustres (de la politique étrangère à la Française avec le régime "Ben Ali").


Voir le papier " Tunisie & WikiLeaks: portrait d'une diplomatie française soumise au régime de Ben Ali " en allant visiter la page de Mediapart http://minilien.fr/a0kpy1

dimanche 20 février 2011

Un Sarko "à l'image du terroir" (selon l'UMP) ???

Le nouveau chef de meute UMP à l'Assemblée, un illustre pékin dénommé "Christian Jacob", a fait récemment parler de lui en repprochant au DSK (la bête noire de l'UMP) de "n'être pas à l'image de la France et de ses terroirs" (sic).

De la part d'un sous-fifre en Sarkozie, il fallait oser. Car il va sans dire que le dénommé Sarko est quant à lui très "à l'image" des "terroirs franchouillards" : avocat d'affaire dont en réalité les derniers soutiens sont ses potes du CAC40 ; carrière dans les Hauts de Seine et maire durant des lustres de la haute bourgeoisie de Neuilly sur Seine. Et selon Jacob, son maître Sarko serait en phase avec la France et ses "terroirs" ? On se pince.

En vérité le Sarko n'est pas plus représentatif des "terroirs Français" ni de la "France qu'on aime" si chers à son lieutenant le comique troupier de Jacob que le dénommé DSK, qui, certes, ne l'est pas forcément beaucoup. Mais outre le fait que le fameux Jacob a quarante ans de retard (le pauvre gazier est resté scotché à la "France des terroirs" de la fin des sixties...), force est même de constater que DSK était maire de Sarcelles (cité urbaine de banlieue du "9-3", pendant que Sarko était maire des beaux quartiers de Neuilly sur Seine...

Et l'on passe sur les faits d'armes sarkozistes divers et variés au rayon "bling-bling" (fétichiste des Rollex et des Rayban, adepte des dîners triomphants au Fouquet's un soir d'élection présidentielles, invité sur les yatchs de Bolloré pour ses vacances princières, etc.)...

Alors bon... La France "des terroirs"... Pouf pouf pouf... On pouffe.

A ce rayon-là, le Sarko est tout juste bon à aller faire le clown pour torcher le cul des charolaises et des salers, une fois par an au Salon de l'agriculture, non sans y traiter le citoyen lambda de "pôv' con" en lui intimant l'ordre - pitoyable pour un "président" - désormais mémorable "cass' toi pôv' con"...

Ça aussi, c'est la France telle qu'on l'aime, cher Monsieur Jacob ?

Olive M

Le Blaise Compaore doit partir lui aussi [Burkina Faso]

En provenance du groupe Facebook "Blaise Compaore doit partir" [Burkina- Faso] via http://minilien.fr/a0kpz2 , ce post :

"A tous ceux qui veulent le changement au Burina Faso le peuple est en train de se réveiller et veut prendre son destin en main (...) Ce groupe appelle à faire partir COMPAORE comme Ben Ali et Moubarak. C'est l'heure de la mobilisation, nous choisirons la date de la descente dans les rues de OUAGADOUGOU "

Il faudrait même ajouter, concernant cette crapule de Compaore en place depuis 24 ans après avoir fait trucider Thomas Sankara : "La démission ou la mort, nous vaincrons !" - (merci, Camarades).

samedi 19 février 2011

Un site délicieux sur les "soubrettes"



Un site web défraie la chronique ces derniers jours. C'est le site "Sensual Clean Service" [http://www.sensualcleanservice.com/], qui propose les services de jolies soubrettes pour venir faire le ménage chez vous. Une idée plutôt mignonne et sexy en vérité, qui semble également contenter les petites coquines qui aiment manier le plumeau et le goupillon à domicile et en petite tenue...

Bien entendu, comme à chaque fois en pareil cas, il se trouve toujours des esprits chagrins ou chagrines pour venir jouer les rabat-joies... Les "esprits pudibonds" de service, les aimables donneurs de leçon de morale. On est là dans la pudibonderie à deux balles, faite pour les faux-culs de première.

S'il faut interdire ça pour cause "d'atteinte à l'image de la femme" (de ménage ?), alors il faut tout interdire sur le web, à commencer par le porno et les putes de luxe !
Vraiment du Grand Art, messieurs les censeurs.
Du Grand N'Importe Quoi, mesdames les censrices et messieurs les censeurs !
Mais que fait donc la police ? :-)

Olive M

Les amuseries théâtrales de l'UMP-sarkoziste Nathalie KM...

COPIE DE COURRIEL ADRESSE à Mme N. Kosciusko-Morizet

Chère madame K-Morizet,

Les gens auront trouvé plutôt cocasse la manière dont vous avez récemment fait étalage de votre culture en matière de Théatre ("En attendant Godot" et patati et patata...).
Comme dit le dicton : "La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale...". Ainsi donc, la façon dont certains se font attendre voire désirer vous interpèle au niveau de votre vécu théâtral. C'est là un aimable divertissement, j'en conviens. Dans "Godot", il y a "God" comme dans "Godiche", "Godillot" et "Godemichet"...

Il est vrai que vous n'occupez pas un poste à responsabilité du calibre de celui du dénommé DSK, du haut de vos 38 ans. Vous ne pouvez donc pas comprendre ce que constitue la notion de "droit de réserve". Le jour où vous occuperez un poste de ce calibre-là, on rediscutera de vos goûts culturels et théâtraux ! Pouf pouf pouf, on pouffe. Comme disait J.Prévert en évoquant une scène de théâtre : "Au premier rang, les spectateurs se tapent sur les cuisses !".

Plus sérieusement : toute ces gesticulations d'ordre UMP-ministériel et politico-médiatique sont évidemment symptomatiques d'une certaine "nervosité" dans les hautes sphères de la Sarkozie. Ce spectacle est plutôt rigolo, et le dénommé DSK ne doit pas être le dernier à sourire en coulisses, de même qu'un certain De Villepin...

Certes, avec un mentor comme le vôtre en totale déconfiture dans tous les sondages - sondages dont, paradoxalement, le névrosé de l'Élysée est si friand, aux frais de la princesse et sur le dos des contribuables ! - il est normal que vous soyiez "nerveuse" dès que vous entendez prononcer les initiales de quelqu'un qui capte 62% des intentions de vote, le tout en n'étant même pas candidat !
Ça fait rêver, n'est-ce-pas, chère madame ?

Et c'est sans doute ce genre de fantasme sarkozien qui explique une précampagne anxieuse lancée 15 mois avant l'heure et annonçant clairement une campagne droitière qui promet d'être assez inique, assez grotesque et avant tout portée sur les attaques personnelles (les récentes palabres paniquées de vos acolytes Copé, Jacob et autres Lelouche l'attestent avec une certaine acuité).

Ceci étant, puisque vous et votre mentor de l'Élysée êtes si obsédés par les sondages, vous feriez peut-être mieux de vous pencher sur le cas de madame Lepenis, et de cogiter sur la seule perspective du premier tour 2012, si vous voyez ce qu'on veut dire. Ce serait sans doute faire preuve d'une plus grande lucidité que de mettre la charrue avant les boeufs au point de vous projeter avant l'heure sur un hypothétique second tour.

Juste un avis amusé, mais je le partage...
Bien à vous,
Olivier Montel
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Prose envoyée par courriel à N.Kosciusko-Morizet@assemblee-nationale.fr et à l'UMP

vendredi 18 février 2011

Aimable pantalonnade du soir sur SarkoTV (10 février)...


Comédie rigolote du soir sur TF1 alias SarkoTV, la voie de son maître, avec la brosse à reluire JP.Pernaud, incompétent notoire sur pas mal de sujets abordés. TF1... la chaîne du copain du CAC40 Martin Bouygues du petit Nicolas...

But du jeu avéré de cette aimable soirée : zéro contradiction d'aucune sorte.De gentils blaireaux de citoyens qui sont 1% contradicteurs et 99% à la botte de leur baratineur télévisuel d'un soir. Un exercice pour le moins convenu, aseptisé, du sur mesure sans aucune prise de risque et où tout a été blindé à l'avance. Pas même un syndicaliste sur le plateau !

A ce stade, ce n'est plus de télévision dont faut parler, mais de lucarne à blaireau.
Résultat des courses : un florilège incantatoire de promesses éculées et déjà non tenues depuis 2007, vieilles ficelles securitaires comprises. Une vraie pantalonnade télévisuelle durant laquelle sarkotalonnette a soigneusement éludé les questions économiques et pudiquement évacué les "affaires" ministérielles du moment (voyage fautif et MAMesque sur Ben Ali Airlines compris).

Un président plus gesticulatoire que jamais et même capable, pour tenter de faire bonne mesure, de s'aventurer sur des terrains (comme celui de l'agriculture) où il n'a clairement aucune compétence, quitte à ne raconter que de cocasses lapalissades ou quitte à livrer des chiffres pour lesquels seul le fantaisiste le dispute au mensonger, comme par exemple l'évolution du nombre de magistrats depuis 2007 (soit disant +16%, alors que tous les syndicats dénoncent une baisse des effectifs inhérente au fameux non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux - ndlr).

Il y a un an déjà, Sarkotalonnette s 'était livré à cet "exercice" qui n'en est même pas un, pour annoncer pompeusement une baisse du chômage pour 2010. Pas de bol : depuis lors, le chômage a continué d'augmenter, comme l'avaient du reste prévu à l'époque ces sales gauchistes de l'INSEE, d'Eurostat, de l'OCDE, du BIT et du FMI...

En résumé : du Grand Art, cette soirée "Langue de Bois" à la sauce sarkozo-sarkozienne !

Olive M

jeudi 17 février 2011

Réponse au long courrier de Député-Maire d'Evry, M.Manuel Valls (au sujet de son sketche récent sur les 35 heures)

Monsieur Valls,

Merci de votre longue réponse en date du 31/1, même si à vrai dire et pour être honnête je n'y vois guère d'arguments tangibles et fonciers susceptibles de justifier votre remise en cause des 35h.

En me taxant dans votre réponse de "virulence peu constructive dans mes propos" (relativement à mon courriel en date de janvier 2011), vous faites sans doute allusion au ton certes un peu "taquin" dont je faisais montre pour vous interpeller sur le sujet. Aussi, je vais m'efforcer dans cette contre-réponse d'aborder cette question du temps de travail plus au fond, de façon circonstanciée.

Il ne suffit pas d'être excentrique (au sens propre du terme) ni de partir en croisade contre les soit disant sans "tabous" pour être dans la justesse ni dans le cartésiannisme de gauche. Ce serait trop simple et ça se saurait :-).

Quand on est de gauche, il convient à mon avis de s'interroger sur les modalités du partage de la valeur ajoutée productive entre rémunération du travail et rémunération du capital. Il est en effet de notoriété publique que, si le patronat est partisan notable du démantèlement des "35h", c'est notamment pour viser à un partage de la dite VA plus en faveur du capital.

Ce terrain-là reste encore, en 2011, un terrain clivant "gauche/droite" ou plutôt "conservateur/progressiste", et je ne vois pas bien comment l'un des présumés responsables du parti présumé socialiste pourrait dire le contraire (...). Vous vous faites fort dans votre courrier de ne faire aucun "tabou" de ce genre de débat. Mais tout ça n'est pas une question de "tabou". C'est plus selon moi une question de cohérence de ligne politique.

Parlons par exemple pouvoir d'achat. "Pouvoir d'achat", "pouvoir d'achat"... Vous parlez là du pouvoir d'achat des salariés que vous voudriez voir renforcé par l'allongement de la durée du travail. C'est en fait le seul argument un peu construit que vous avancez, me semble-t-il. En soit la chose est défendable, certes. Mais je crains que ce ne soit un peu l'arbre qui cache la forêt. Je m'explique : en disant ça vous ne parlez guère du "non-pouvoir d'achat" des 4 millions de chômeurs ! Vous insistez sur le gel des salaires sur ces dernières années, et se polariser sur le pouvoir d'achat des masses plus ou moins laborieuses part sans doute d'un bon sentiment. Mais, personnellement, dans un pays où il y a plus de 4 millions de chômeurs, cela ne me choque pas qu'on privilégie le partage collectif du temps de travail à l'accroissement du temps individuel de travail pour les "chanceux" qui ne sont pas chômeurs !

Dans la même lignée, dans votre réponse vous évoquez les milliards d'euros par an dont la déformation du partage des revenus priveraient les salariés. Mais vous omettez de souligner que cette déformation est indissolublement liée au peu de revenus qui sont ceux des millions de chômeurs ! Vous évoquez le niveau insuffisant des salaires comme étant l'un des facteurs explicatifs premiers de la crise récessionniste actuelle, mais vous oubliez de dire que le premier facteur d'affaiblissement des salaires reste quand même le chômage structurel de masse !

Il me semble qu'il faut savoir se fixer des priorités sociales, surtout quand on se dit de gauche. Et traiter les problèmes sociaux par ordre de priorité. Il y aurait sans doute là une certaine forme de lucidité. Un certain "sacrifice salarial" pour faire en sorte que les partages des gains de productivité "financent" le partage du travail c'est à dire la lutte du chômage "structurel" devant conduire accessoirement à une meilleure utilisation des facteurs de production, cela ne me choque pas en tant que tel, loin de là. En tant que citoyen de gauche un tant soit peu rigoriste, c'est même un impératif que je revendique.

Vous soulignez, sans doute à juste titre, que le passage aux 35 heures n'a pas été la panacée et que cela n'a pas empêché la remontée du chômage. Certes, mais il reste que les 35 heures ont contribué à la création de plusieurs centaines de milliers d'emploi, même si certains s'étaient sans doute fait des illusions sur ce terrain-là. Au demeurant, aucune mesure quelle qu'elle soit ne constitue "la panacée". Si tel était le cas, ça se saurait. Vous dites aussi que les 35 heures ont pesé sur les salaires, mais vous oubliez de préciser qu'elles ont aussi conduit, même si ça n'était pas le but du jeu, à renforcer la productivité moyenne du facteur travail - lequel niveau de productivité français est désormais le plus élevé en Europe.

A l'INSEE où je travaille, j'ai eu l'occasion de travailler sur l'évolution des coûts salariaux. En toute modestie, je suis donc assez bien placé pour savoir que les gains de productivités induits par le passage aux 35h ont été supérieurs à la croissance des coûts salariaux induite par ce même passage aux 35h. Or cette présumée atteinte aux coûts salariaux et à notre productivité relative est le second argument des tenants du "travailler plus pour gagner plus". C'est ce prétendu "problème" que nous rabâchent sans cesse les adversaires plutôt têtus des fameuses 35h ! Ce, même si la façon sans doute trop monolithique de l'époque d'instaurer les 35h (lois dites "Aubry") peuvent en effet poser question, notamment du point de vue des pouvoirs de régulation et de concertation inhérents aux conventions collectives (...)

Par ailleurs, je vois un paradoxe dans votre prise de position. D'un côté vous dites que revenir sur les 35 heures ne doit pas constituer un tabou, de l'autre vous dites vous-même que ce dispositif a été progressivement "détricoté" depuis 7 ans. Il faudrait savoir ! A partir du moment où l'on fait le constat que ces fameuses 35 heures ont été "détricotées" au profit du patronat, je comprends assez mal l'intérêt et l'enjeu du discours visant à vouloir revenir dessus !

Enfin, le dernier "argument" des tenants de la déréglementation du temps de travail peut presque prêter à sourire (en tous cas selon moi) : il s'agit du facteur "relance de l'économie" que constituerait l'accroissement de pouvoir d'achat induit par l'abandon des 35h : au plan macro-économique, cette vision des choses est en réalité assez fantaisiste. Il faut en effet avoir présente à l'esprit la notion "d'élasticité consommation/revenus" : plus on est en bas de l'échelle salariale, plus la propension à consommer est évidemment élevée. Or au plan salarial, les chômeurs à temps complet ou à temps partiel constituent par définition "la France d'en bas". L'impact "relance de l'activité" du partage du temps de travail reste donc par définition bien supérieur à celui du "travailler plus pour gagner plus" auquel on peut assimiler votre récente prise de position sur les 35 heures....

Tout ça ne tient donc pas uniquement de considérations sociales "à priori de gauche", mais aussi de considérations liées à la bonne compréhension des rouages de l'économie de marché... De ce point de vue, il est certain que mon point de vue est ici est bien plus proche de la lecture keynésienne de l'économie que des lectures néo-libérales si chères aux tenants du "travailler plus pour gagner plus" - l'école dite "néo-libérale" ayant été l'une des principales sources d'inspiration du programme UMP sarkoziste de 2007 - 4 ans plus tard on voir du reste où l'on en est, le dénommé Sarkozy étant désormais amené à défendre les vertus de l'interventionnisme, qui au G8, qui au G20 (...)


Enfin, de façon plus accessoire et du point de vue plus "politique" au sens "politicien" du terme : je pense évidemment que votre prise de position, si iconoclaste ou "anti-tabou" au sein du PS se revendique-t-elle, est très très très mal venue politiquement parlant. Il est peu de dire que vous donnez là du grain à moudre à la droite, et que ce genre de discussion venant d'un membre du PS constitue du pain béni pour l'UMP en général et pour la Sarkozie en particulier. Ce genre de propos alimente puissamment le fameux slogan sarkozien de 2007 dont à peu près tout le monde est revenu 4 ans plus tard : le fameux "travailler + pour gagner +".

Pour moi et d'une certaine façon, c'est à se demander où est l'opportunisme politique de votre prise de position sur ces fameuses "35h", même en tenant compte de votre irrésistible besoin de vous démarquer et de vous faire remarquer au sein du PS - par exemple dans la perspective de 2017 :-). Se faire remarquer pour se faire remarquer, le cas échéant en contradiction (voire en contravention) avec la ligne de pensée de sa propre formation politique, ça n'est pas forcément une condition suffisante pour participer au débat des idées de la façon la plus cartésienne ni la plus judicieuse... En tous cas je n'en suis pas vraiment convaincu. Et je dis ça alors même que je ne suis encarté nulle part, et que je n'ai pas l'intention de le devenir.
Même si je me déplacerai aux seconds tours pour aller voter à gauche.

Meilleures salutations.
Olivier Montel

Après MAM en Tunisie, le sieur Fillon en Egypte...

Canard Enchaîné du 2, puis Canard Enchaîné du 9, puis Canard Enchaîné du 16, puis Médiapart : chaque semaine, MAM est prise un peu plus les doigts dans le pot de confiture tunisien. Et dans un registre à peine différent, son chef Fillon a à son tour été les doigts dans le pot de miel égyptien, avec ses vacances privées de A à Z aux frais de la princesse moubarakienne !

On notera que Fillon n'a même pas jugé utile de devancer la sortie du Canard pour s'en "expliquer". Ou à peine.

Depuis l'affaire des frasques familiales de MAM sur Ben Ali Airlines, Fillon a soutenu mordicus sa ministresse. Aujourd'hui, on comprend encore mieux pourquoi : il se savait lui aussi dans le collimateur ! Dès lors, on comprend bien quelle partition de "solidarité gouvernementale" ce cher François a voulu nous interpréter !

Ainsi donc, Fillon et sa famille ont été transportés-nourris-logés-blanchis durant Noel par les "Autorités Egyptiennes", ou plutôt par les Autorites moubarakiennes. Après le dictateur tunisien jouant les voyagistes, voici le dictateur égyptien qui joue les tour operator. Dans les 2 cas, toujours les mêmes victimes très consentantes : les membres distingués de la sphère exécutive française. Dans le cas de Fillon, avec cette argutie assez cocasse entendu sur les ondes dès le 8/2 : "Refuser la proposition Egyptienne eût risqué d'être interprété comme un affront". Sic. Véridique. On se pince. On croit rêver.

Ainsi donc, il est une idée solidement ancrée en sarkozie selon laquelle il serait "normal" voire "fatal"que nos gouvernants profitent durant leurs vacances des largesses de gouvernants étrangers en général, et de pouvoirs de type dictature en particulier. A ce rythme-là, il n'y a plus qu'à espérer que Sarko lui-même ne soit pas invité en Corée du Nord pour profiter des charmes des camps de travail à la sauce "Kim Jong-Il" !....

Enfin bon, il y en a au moins un qui à ce rayon la ne risque pas d'être emmerdé par le Canard Enchaîné : c'est son Excellence Sarko elle-même, avec son avion privé d'état "Air sarko One" à 260 millions d'euros....

Olive M

mercredi 16 février 2011

Mégalomanie sauce Dati R. dans le 7ème ardt de Paris...


Dans la gazette du 7-eme adt dont Mme Dati est maire (canard "7 à vous" n°43, février 2011), elle apparait en photo 11 (onze) fois en 22 pages (innombrables pubs comprise).

Croquignol et gargantuesque, dans le genre "je me montre et je vous montre mon portrait".
Reste à savoir si cette tendance un brin obsesso-mégalo et volontiers portée sur l'auto-culte de pacotille de la personnalité trouve son pendant dans l'activisme et surtout l'efficacité de sa gestion municipale...

Là, j'avoue que le doute ma bite. Sans même aborder son problème "d'inflation" :-). A en juger par le seul retard qui est le sien les quelques fois où elle daigne assister aux réunions du conseil municipal de Paris, c'est pas gagné !

Olive M

dimanche 6 février 2011

Quand MAM voyage sur Ben Ali Airlines et tente de se justifier...

L’avion dans lequel Madame MAM fait ses trajets intérieurs pour ses frasques vacancières en Tunisie 2 jours avant la (vaine) répression sanglante orchestrée par le clan Ben Ali était immatriculé « TS-IBT ».

« BT » comme "Belhassen Trabelsi" (en aéronautique, l’usage veut qu’un jet soit immatriculé avec comme lettres terminales les initiales de son propriétaire ou de son utilisateur habituel – ndlr). Le milliardaire Trabelsi, beau-frère honni de Ben Ali et pièce centrale du système de corruption tunisien, est peut-être plus honni par le peuple tunisien que le dictateur lui-même. Il fut, de fait, l'un des plus fervents utilisateurs de l'engin, comme l'a rapporté à Mediapart, à Tunis, un employé de son groupe, qui a toutefois souhaité conserver l'anonymat.
Au demeurant, d'après les relevés de l'office européen d'aviation EuroControl, le jet en question est enregistré au seul nom de la compagnie Karthago Airlines, société fondée par le fameux Trabelsi. Bref, toutes les « hypothèses » se recoupent.

En dépit des dénégations de Ste Nitouche
de cette chère MAM, ce jet est donc plus encore l’avion du clan Trabelsi/Ben Ali que celui de son «ami» Aziz Miled (ou Milad) – Karthago Airlines étant de toute façon une filiale proche de la compagnie Air Ben Ali.


Enfin cerise sur le gâteau : ce jet est aussi l’avion contrôlé en Sardaigne par la police italienne le 14 janvier dernier pour vérifier si Zine el-Abidine Ben Ali n'était pas l'un de ses hôtes (…).
Pour rappel, Trabelsi l’aimable co-voyagiste de Mme AM est sous le coup d'un mandat d'arrêt international (…).Les autorités du Canada, où il est réfugié, l'ont même qualifié publiquement de « criminel ».


De son aimable voyagiste, un oligarque local, elle jure sans rire qu’il serait «une victime» de la mafia familiale au pouvoir. Défense de rire. Chef d’entreprise en Tunisie «victime» de Ben Ali, c’est un oxymore, mais il n’est que la ministre du Quai qui l’ignore. A entendre Mme MAM, cet Aziz Miled serait une victime du clan Benali spolié par le clan Trabelsi. Plutôt cocasse.



On peut toutefois faire quelques petits rappels sur le réel train de vie et sur le réel passé de l’ami de MAM :
-- il est avéré que Monsieur Miled fait partie depuis 1999 des aimables contributeurs aux frais de campagne plus ou moins occultes pour les « élections » et les « ré-élections » de ce cher Ben Ali : il a versé 500.000 dinars tunisiens au titre de la campagne de 2009 ! Selon la sémantique rigolote de Mme MAM, on imagine qu’il y était « obligé- contraint-forcé ». C’est sans doute là aussi un mode de « spoliation » ;-)
-- en 24 ans de régime Ben-Alien,cet Aziz Miled a été associé en affaires à 3 gendres et à un beauf du despote Tunisien. Durant ces années de « démocratie » de haut vol, il s’est brillamment acoquiné à toutes les composantes du clan B.A : famille Materi (El-Materi est l’objet d’un mandat d’arrêt international – ndlr), famille Trabelsi, famille Chiboub, famille Mahrouk
-- dès 1989, il faisait partie du comité de soutien officiel de B.A. Vingt ans plus tard, en 2008 il est encore et personnellement nommé par B.A à un poste de haute responsabilité au sein du Sénat Tunisien… alors que les autres membres de cette assemblée sont usuellement « élues ».
-- Monsieur le voyagiste Miled apparaît à la 90-ième place du comité central du RCD, le parti présidentiel « pur porc ».
-- ces dernières années, il s’est improvisé entremetteur aéronautique de haut vol : investi dans les opérations de transaction et d’achat des trois jets du clan Ben Ali : le fameux « TS-IBT », donc, mais aussi celui de Shar El-Materi et celui de la famille Mabrouk.
-- en novembre 2009, M.Miled a été décoré des mains même de Ben Ali du « Grand Cordon de l’Ordre du 7 novembre », genre « d’Illustrissime Croix de la Légion d’Honneur » à la sauce Tunisienne.
-- encore en 2010, le dénommé Aziz Miled avait signé une pétition très touchante de soutien pour la réélection de Ben Ali en 2013.


Bref, si Monsieur Miled le voyagiste est une « pauvre victime » du régime Ben Ali et qu’il a été spolié par le clan Trabelsi (comme le prétend sans vergogne MAM devant des millions de téléspectateurs au JT de 20h), comment se fait-il qu’il ait signé une telle pétition ? S’agit-il là d’un fervent masochiste ? D’une victime spoliée mais très consentante ? Voire d’un doux schizophrène ?


Le problème, c’est que ces boulettes alliot-mari-esques font suite à d’autres boulettes alliot-mari-esques. Comme cette brillante idée exposée au Parlement début janvier qui consistait à parachuter des forces de Police Françaises « expertes » dans l’Art de montrer aux CRS et aux milices de Ben Ali comment procéder pour « faire propre »… Du Grand Art, assurément

Autre exemple : trois jours après la fuite de Ben Ali, MAM a déclaré en Egypte : "La chose remarquable qui caractérise le régime de Monsieur Moubarak, c'est la tolérance et le sens de la Démocratie" (Source : Journal Marianne). Rien de moins ! La honte.... Il va falloir que Mme AM nous explique ce qu’en pensent les centaines de milliers de citoyens égyptiens qui se réunissent place Tahri depuis une semaine maintenant (…), et qui se bastonent avec les éléments dépêchés sur place par le clan Moubarak..

Au-delà du fait que Mme MAM prend allègrement ses millions de concitoyens-électeurs pour de grosses truffes, la question qui se pose est donc évidemment de savoir comment une telle cécité et une telle incapacité à voir les choses venir (*) est compatible avec l’exercice d’une telle fonction ministérielle… C’est tout bonnement ahurissant…
(*) alors qu’en tant que Ministre elle dispose de tout un tas de réseaux de renseignements y compris ceux plus ou moins officiels – ndlr.

En outre, MAM fait même preuve d’une belle légèreté et d’une jolie maladresse dans sa façon d’essayer de se dédouaner depuis ces derniers jours. Par exemple MAM prend la peine d’insister sur le fait que les avoirs de son ami Miled ne sont pas gelés par les autorités Suisses. Elle ferait mieux de dire prudemment : « pas encore ».
Car la commission d’enquête post-BenAli récemment mise en place prévoir de se pencher très prochainement sur le sujet(…).

En réalité, à l'entendre à posteriori, MAM et son ministre de mari (**) auraient pour ainsi dire fait du stop à l'aéroport de Tunis, et le dénommé Aziz Miled se serait arrêté « un peu par hasard » pour leur éviter 2 heures de route en bagnole ! Croquignol.
(**) il est d’ailleurs à souligner qu’on ne parle que de MAM, dans l’histoire. Mais on devrait parler tout autant de Monsieur Ollier, son ministre de mari…

C’est bien connu : quand on est habitué depuis dix ans à ne se déplacer qu’en avion et en convoi ministériels, chacun sait qu’il est difficile de déroger à ses bonnes vieilles habitudes. En tant que couple ministériel, on n’a pas une vie facile. Quant aux habitudes de longue date de MAM concernant ses vacances en Tunisie, elle n’aura tout simplement pas eu l’imagination suffisante pour réaliser qu’il est certains évènements qui font que renoncer à ce genre de destination serait pour le moins nécessaire. Sans parler du fait que le caractère dictatorial du régime Ben Ali ne date pas d’aujourd’hui, et que tout le monde en est parfaitement au courant, surtout dans les milieux dits « autorisés », y compris ceux qui passent toujours leurs congés plus ou moins grattos dans les palaces tunisiens (…)

Alors Mme AM nous sert ses arguments de bazar pour essayer de faire diversion. Ce 6/2, sa dernière trouvaille consiste à taxer certains spécimen du PS d'avoir convié à l'automne dernier certains énergumènes de la sphère Ben Ali à s'acoquiner à l'Internationale Socialiste. Quelle histoire ! Quelle aventure ! Et alors ?


Outre le fait qu'à l'automne dernier le problème quel qu'il soit ne se posait pas avec la même acuité que début janvier (quelques jours avant les dérapages sanglants du régime Tunisien et que que soit le caractere parfois douteux des personnages conviés à ce genre d'émargement (voir par exemple aussi le cas Gbagbo), ce genre de remarque ne la dédouane en rien de ses très récentes boulettes, lesquelles sont d'un tout autre calibre - SURTOUT en tant que représentante de la diplomatie française, donc de la France !



Quand on lui rapproche de s'être pour le moins acomodée de la frange Ben Ali, Mme MAM monte sur ses grands chevaux, s'offusque et se prétend "insultée". En disant ça, elle reconnait d'une certaine manière que ses errements indécents et ses coupables complaisances ne sont vraiment pas brillants, et qu'elle se sent elle-même gênée aux entournures. On le serait à moins (...). De facto, même la majorité peine à cacher sa consternation. C'est dire.Et il y a fort à parier qu'on n'a encore pas tout vu ni pas tout dit. Le Canard, Mediapart, Marianne, l'Obs et autre Libé s'en chargeront probablement dans les jours qui viennent. Ainsi, par exemple, on apprend ce 7/2 que ce n'est pas un mais plusieurs vols que cette chère MAM a commis grâce au jet "un peu ben-alien sur les bords". Ce qui aurait épargné à MAM et à sa petite tribu de "croiser" dans certaines villes où la révolte populaire était déjà bien lancée... Il est vrai que cela aurait pu gâcher ses jolies vacances Tunisiennes. Et c'est bien connu : "Faut pas gâcher"...

Pour une ministre d’état et, plus encore quelque part, pour une ministre des affaires étrangère, tout ça est « un peu fâcheux ». C’est même « un peu ballot ». En tout état de cause, l’impact et le symbole sont désastreux, au-delà du fait que cela puisse prêter à « sourire ». En résumé, nous sommes dans l’enchaînement de « boulettes » toutes aussi grosses les unes que les autres. Une légèreté et une maladresse édifiantes et qui interrogent, de la part d’une ministre en charge de la présumée diplomatie française et qui enchaine tous les maroquins d’état depuis plus de dix ans maintenant. Tout ça frise l’incompétence pure et simple et défrise le citoyen lambda, il faut bien le dire.


Résultat des courses : sur la scène internationale, tout le monde ricane en coulisses sur le dos de Madame A.M. Si Monsieur Sarkozy lisait un peu plus la presse internationale, ça fait déjà un petit bout de temps qu’il se serait passé de ses services (ndlr – sauf à penser qu’il fait lui aussi partie de l’espèce des masochistes complets et des miros notoires)…

Le plus cocasse, peut-être :
Elle a dit elle-même Après coup "qu'on ne l'y reprendrait pas"... Curieuse contradiction !! Après s'être pris les pieds dans le tapis pour tenter vainement de se justifier, la voilà qui reconnait, quelque part, avoir été fautive, puisqu'elle promet "qu'on ne l'y reprendra plus" (sic) !

Plus largement : on ne compte plus les ministres qui, dans n'importe quel autre pays européen (exeption faite de l'Italie berlusconnienne) auraient démissionné ou auraient été démissionnés sur le chant : Hortefeux, Woerth, MAM, Joyandet, Blanc, Laporte et même Kouchner, Jouanno, Yade etc etc.

En sarkozie, les ministres bénéficient d'un régime ambiant proche de l'impunité...

Olive M

mercredi 2 février 2011

HorteFEUX à genoux devant ses CRS... et MAM leur recherche des débouchés !

Les CRS en cette fin janvier : il n'aura fallu que 3 jours à deux petites compagnies de CRS pour faire plier le gouvernement et le chef pyromane HorteFEUX-au-cul.

Un gouvernement qui se targue par exemple de ne rien avoir lâché durant des mois sur les RETRAITES, alors que des millions de personnes étaient dans la rue et que l'opinion était favorable à 70% aux grévistes et aux manifestants, mais un gouvernement qui courbe l'échine devant deux petites compagnies de CRS qui, en droit du travail, n'ont même pas le droit de grève !!!

Curieux dualisme qui confine à la schizophrénie : gestion des conflits sociaux à deux vitesses, symptomatique d'un gouvernement et d'une Elysee qui ne jurent que par le "sécuritaire" (qui plus est sans résultats tangibles sur le long terme - ndlr) : un ministre de l'intérieur instantanément à genoux devant ses ouailles CRS, alors que les relations entre l'exécutif et les syndicats sont au plus mal (CGT, CFDT, SUD et compagnie ne sont même pas venus à l'Élysée pour les "voeux sarkoziens de bonne année" - ndlr).

Il est vrai que Monsieur HorteFEUX-au-cul n'est pas le seul à avoir besoin de ses CRS chéris, au sein de ce fillo-gouvernement. Cette chère Alliot-Marie a elle-même proposé début janvier le soutien de nos brillantes forces CRS aux forces de l'ordre benali-tunisiennes, soutien disant "pour faire propre". Sans doute une bonne chose pour la promotion du savoir-faire flicouillard hexagonal et pour l'équilibre de notre balance commerciale des services :-)). Au demeurant, cette chère MAM sait de quoi elle parle, en tant qu'ex-ministresse de l'Intérieur...

HorteFEUX-au-cul, MAM... ce qu'il y a de bien au sein de ce gouvernement, c'est la cohésion et la complémentarité. À quand Mme MAM au secrétariat au Commerce Extérieur et ce cher HorteFEUX-au-cul au Ministère des Affaires Sociales ?....

Olive M

Ingérences politico-footeuses sauce UMP/Jouanno

Madame Jouanno, ministre ou secrétaire d'état aux sports de son état, vient fourrer son nez dans les affaires de Laurent Blanc, sélectionneur footeux de l'équipe de France footeuse.


Dans la droite ligne des manoeuvres omnipotentes d'ingérence de Mesdames Yade et Bachelot, la voilà qui elle aussi joue les pseudo-sélectionneuses ministérielles à deux balles.


Pour rappel, les manœuvres d'ingérence à la mi-2010 de Mme Bachelot avaient été condamnées par la FIFA qui avait même menacé la FFF et l'équipe de France de foutte de sanctions...


En outre, les deux spécimen footeux qui provoquent ainsi l'ire ministérielle de Mme Jouanno ont purgé la peine qui leur avait été infligée par les instances fédérales. Quoi qu'on puisse penser des peines en question, elles ont été purgée et il est donc assez singulier de voir cette ministre (ou secrétaire d'état) prétendre devoir en rajouter une couche. Ce qui, en outre, n'est évidemment pas dans ses attributions, les ressortissants de la FFF n'étant sous aucune tutelle ministérielle ou politique quelle qu'elle soit.


Madame Jouanno ferait sans doute mieux de s'occuper de ses affaires, compétitions de karaté comprises (...).


Manifestement, Laurent Blanc n'écoutera pas Madame Jouanno. Selon les dernières rumeurs (2 février au soir), il n'aurait pas vraiment l'intention de tenir compte des palabres de la ministre (ou secrétaire l'état) aux sports.


Il serait rigolo de voir le dénommé Evra sélectionné (l'autre énergumène dans le collimateur, le dénommé Ribéry, étant de toute façon blessé)...


Olive M