au domicile que j'occupais depuis 5 ans, dans le 14-ième arrondissement de Paris. Ce récit est suivi de celui de
Garde à vue à l'issue de laquelle aucune poursuite (bien entendu) n'est engagée contre moi, en dépit des romodontades policières et des menaces d'un magistrat du "
".
Il fallait voir en quoi consiste cette délicieuse expression, le 2/7 vers 20H30,
(ministère de l'Intérieur), à matignon (web), à une porte-parole du même ministère de l'Intérieur, à F.Pêchenard (directeur général de la "
" nationale et grand ami du sieur Sarko), à l'élysée (web) ainsi qu'à tout l'état major de l'UMP (portes-paroles compris). Une version papier de ce courriel sera envoyé au commissariat du 14-ième arrondissement de Paris, et notamment au dénommé "
" qui fait figure d'OPJ de choc (...). Et ce n'est pas fini... viendront bientôt la presse, certains médias ainsi que l'entourage de
au besoin par voie postale (...). On peut voir ce message en cliquant sur ce lien :
Bonne lecture.
Je réside depuis 5 ans sous le même toit que mon fils Tom, au 11 rue Baillou. Ce sur proposition de la mère en mars 2005, dont je suis pourtant divorcée depuis 2002. Je sors de 5 mois

d’hospitalisation suite à un très grave accident datant de décembre 2010 (voir
http://minilien.fr/a0lcmq ). Cela faisait 5 semaines que j’avais réintégré l’appartement en question, où l’ambiance à mon égard était de plus en plus délétère. Aucune aide, atmosphère invivable, des bâtons dans les roues ou plutôt dans les béquilles, bref c’était devenu un enfer, surtout pour quelqu’un dans mon état de poly-fracassé sensé retourner chaque jour à l’Institution National des Invalides (INI) pour suivre ses soins médicaux de rééducation en «
hôpital de jour ». Je n'épilogue pas, j'en viens aux faits.
LES FAITS
Le 2 juillet, vers 17h - je devais sortir pour consulter mon médecin généraliste. La mère de mon fils me menace et me dit : «
Tu sors, tu ne reviens pas ». Dans l’instant, j’ai mis ça sur le compte d’une nouvelle esclandre, j’ai laissé tomber la neige et il fallait bien que j’aille voir mon toubib qui réclamait les résultats de mes dernières analyses.
17h15 je remonte :
la porte est condamnée, un serrurier s’affaire pour changer les serrures. Je me dis que profiter d'une visite chez le toubib du poly-fracassé de service... voilà un nouvel exemple de l'élégance à la sauce typique "
Xxxxxx"... Je demande à parler à mon fils. Dix minutes de palabres pour pouvoir lui parler autrement qu'à travers la porte. Il finit par l'ouvrir, la porte. Naturellement, j'en profite pour rentrer et pour réintégrer la piaule où je suis discrètement confiné depuis plusieurs semaines, depuis que je suis ressorti de l’hôpital.
Quelques minutes plus tard, madame Xxxxxxelle appelle les flics, non sans prendre soin de dire à mon fils (accessoirement le sien) de déguerpir et d’aller voir ailleurs ce qui s’y passe (…). Je n’ai pas connaissance de la teneur de la conversation téléphonique
Xxxxxx / flics. Je ne sais pas ce qu’elle a pu inventer et leur raconter pour qu’ils fassent preuve d’une telle célérité. Toujours est-il qu’ils sont arrivés à trois en l’espace de dix minutes. Il est parfois rassurant de voir à quel point les forces de l’ordre sont efficaces et font preuve de diligence dans ce pays, surtout pour
un cas ne présentant aucune espèce d’urgence, aucun trouble à l’ordre public, ni aucun danger pour quiconque. Au moins sommes-nous sur de savoir avec quel discernement sont utilisés nos impôts (…).
Pour une parenthèse (couleur "caca") plus personnelle concernant à ce stade l'attitude psycho-policière de madame Xxxxxx, commanditaire de l’opération : voir le renvoi tout en infra en cliquant là sur l'astérisque.
Voici concrètement ce qui s’est passé au 5-ième étage du 11 rue Baillou, le 2 juillet entre 17h40 et environ 21h00, concernant la «
police », que je préfère appeler ici les «
forces de l’ordre », tant il est vrai que cette "
police" ne se comporte pas toujours de façon très… policée (doux euphémisme).
LES FLICS EN QUESTION :
c'est sans doute pour ce genre d'authentique exploit qu'on les appelle les "forces de l'ordre". Elles sont parfois d'une "force" étonnante. Pour virer manu-militari un mec tout fracassé de partout, plein de broches métalliques, en voie de lente rééducation et sur béquilles, il faut le courage et la bravoure de trois gaillards de flics armés jusqu'aux dents. C'est d'une force "étonnante". C'est sans doute aussi pour ça que ces mêmes "
forces de l'ordre" n'osent même plus mettre les pieds dans bon nombre de "
cités" et autre zones dites pudiquement "
quartiers sensibles"... là même ou les "
atteintes à l'ordre public" sont en l'espèce bien réelles…
C’est ce que je leur répète à plusieurs reprises. J'use parfois d'un ton assez assez
caustique pour faire état du fond de ma pensée.
Dans le même temps, je vais hériter d’insultes du genre « beau parleur », « débile mental », « arriéré mental », « parasite de la société » et autre « trou du cul », etc.. etc… Autant d’éloges qui constitueront un agréable divertissement, mais dont je ne pourrai pas trop rire car en ce moment j'ai les lèvres gercées (...).
Ces trois cow-boys ne sont pas tout à fait sur la même longueur d’onde. Le premier est plutôt mesuré, il n’interviendra quasiment pas pour jeter de l’huile sur le feu.
Le second est un flic labellisé « flic » dans toiute sa splendeur, c'est à dire dans le mauvais sens du terme. C’est de lui que viendront finalement insultes et tutoiement. C’est aussi lui qui se montrera in-fine le plus violent, y compris de façon doublement gratuite c'est à dire une fois que je serai hors de l’appartement. Le troisième est dans la médiane, mais prend un malin plaisir à me faire des leçons de morale sur ma vie privée et post-post-conjugale, alors même que cela ne le regarde pas. Je ne me prive d’ailleurs pas de le lui faire savoir, et lui demander à mon tour des nouvelles sur sa situation du moment en la matière (…).
Les palabres vont durer deux heures et demie. Je prends évidemment soin de leur détailler quelle est ma situation médicale, après 5 mois d’hospitalisation. Je ne me gêne pas du tout pour leur faire savoir ce que je pense de la méthode et du caractère inutile et hors de proportion de cet épisode. Propos parfois
dérisoires, scènes qui frise parfois le
burlesque. Pendant ce temps là, les caïds cavalent à Sevran, aux Tarterets et du côté de la cité des 4000...
A chaque fois que je prononce le mot «
flic », ces messieurs s'insurgent et me corrigent rectifiant par le vocable «
policier ». Je me contente de souligner que ma sémantique est celle de utilisée au quotidien par 90% des gens. Bon, inutile je pense de détailler ici la teneur de ces tous ces échanges échanges.
Dans le même temps, madame
Xxxxxxse donne le beau rôle de façon cynique et dérisoire, en promettant de me laisser par la suite l’accès pour récupérer mes effets personnels. Elle se livre aussi à cette douce pantalonnade pour faire de la lèche auprès de ses trois sbires fonctionnaires. J'insiste aussitôt sur le fait que c’est bien entendu de l’intox. Personne ne pensera à lui demander de coucher ses belles paroles par écrit, et surtout pas ses trois sbires fonctionnaires (…). Pour l’anecdote : la suite me donnera raison. Un seul exemple : la semaine suivante , il me faudra batailler 3 jours pour récupérer de simples fiches de paie nécessaires à la recherche d’un logement (…)
Puis il y a eu aussi ce sketche ridicule des "
lunettes" de madame
Xxxxxx. Mi-juin, celle-ci s'était amusée à me détruire mes lunettes de vue (cout des nouvelles : presque 1200 €).
Donc ce soir-là, ambiance plutôt électrique et je ne résiste pas au "
plaisir" de lui faire savoir ce que j'en pense, devant même ses sbires de flics d'un soir, en fracassant une paire de loupes ou "
fausses lunettes" de lecture (les trucs à 3 zorros en pharmacie).
Dans le quart d'heure qui suivra, 2 des 3 flics feront le forcing pour la convaincre de porter plainte contre moi pour cet acte décidément terroriste hautement répréhensible (...). Il est vrai que dans la France de 2010, on porte désormais plainte pour un "
oui" ou pour un "
non"... Mais disons que cette scène est symptomatique du manque de discernement et de la cécité (c'est le cas de le dire) de ces fonctionnaires de "
police" (...). Si tout ce cirque est très
policier, en réalité ça n'est guère
policé.
A plusieurs reprises, madame
Xxxxxx brandit fièrement à ses sbires de flics son mémorable acte de divorce remontant à la St Glin-Glin, ainsi que le titre de propriété appartemental légué par son papa. Ils regardent ça d’un air à la fois très impressionné... et manifestement très envieux (…)
Dans ce même laps de temps, j’essaie de réunir mes effets personnels les plus urgents, notamment tout ce qui est d’ordre médical compte tenu de ma situation de semi-invalide du moment (médocs, calmants, notamment). Les flics font du harcèlement pour que j’accélère la cadence. Si je les écoute, je sors de là avec ma carte bleue, ma brosse à dent et ma b
..e sous le bras (…). Du Grand Art.
Il faut même leur demander «
pardon » quand on veut passer avec les béquilles dans l’embrasure d'une porte et changer de pièce. De mon côté, je ne fais pas forcément preuve d'une féroce empressement pour préparer tout ça. C'est vrai que quelque part, ça m'amuse assez de les tourner en bourrique. Je stationne dans cet appartement où j'ai été "
aimablement" convié en 2005, et dans mon esprit, je le confesse humblement : je ne suis plus à une heure près.
Je contacte mon frère qui est domicilié à plus de 80 kilomètres. Nous sommes un vendredi soir, il fait beau, les abords de Paris sont «
blindés ». Il sera donc long à parvenir sur zone. Assez clairement, les flics comptent sur son passage pour débloquer la situation.
Puis, au bout d’une heure, ils m’interdisent l’accès à la chambre où sont encore stationnées certaines choses auxquelles je n’ai possiblement pas pensé, notamment un permis de conduire et certains médicaments antalgiques prescrits par les toubibs. Cela n’est pas de nature à détendre l’atmosphère.
Pour être honnête : je me dis que quitte à jouer cette politique dérisoire et cynique, hautement policière et hautement ridicule inutilement orchestrée par madame Xxxxxx, autant aller au bout de sa propre logique, quelque part. Pour que la « chose » soit cohérente, autant que tout le monde joue le jeu et que tout le monde prenne ses "responsabilités" (si l'on parler de "responsabilités" sur un terrain aussi minable - ndlr). Du coup, j'essaie de jouer mon rôle au mieux (le rôle principal, un véritable honneur !)
. Même si ce spectacle est complètement inutile et oscille entre psychodrame et tragi-comédie.
Vers 20h mon frère arrive. Cela ne débloquera rien du tout. Il ne trouvera pas les mots justes pour me convaincre de faire profil bas et d’obtempérer benoîtement aux injonctions policières des trois flics, qui ne sont que la transcription de l’imbécile et indécente provocation de
madame Xxxxxx. Gilles commence par applaudir la mère de son neveu, joignant le geste à la parole. Et de la féliciter chaudement pour l'aimable constance de son comportement et de ses agissements ces derniers mois.
Vers 20h30 les flics contactent par téléphone leur supérieur hiérarchique au commissariat de Paris 14 pour lui demander le feu vert afin de « procéder en force » (sic).
Vers 21h les trois flics me privent violement de mes deux béquilles, me projettent au sol plutôt violement. Les mauvais traitements commencent. Tout le monde peut en profiter dans l’immeuble, étant donné les douleurs que cela m’occasionne, notamment à la hanche et au dos, pleins de métal et encore en voie de consolidation. Les insultes pleuvent. Je me débats et je me défends comme je peux. Une fois au sol, je suis plusieurs fois soulevé puis secoué de bas en haut comme un prunier. Ils me taxent de rébellion et de tentatives de violence. En fait, même dans l’état où je suis, je me débats comme je peux.
Du coup (si j’ose dire), la suite est encore pire. Je suis trainé violement au sol sur plusieurs mètres, ils me font des clé de bras qui me font super mal au dos et au poignet dont le scaphoïde est tout fraichement consolidé. La chose va durer après que j’aie été expulsé de l’appartement. C'est donc doublement gratuit. Ils cherchent alors à me relever. Je réclame les béquilles, en vain. Ils tentent de me forcer à marcher sans, y compris en me poussant. Puis je suis re-plaqué au sol. Comme je continue de m’insurger, ils tentent de me passer les menottes. Là ça sera le pire. Je ne détaille pas les douleurs sur le poignet fracturé. Ils s’y prennent n’importe comment avec leur menotte.
Quand je leur dit qu’on ne leur a même pas appris à passer des menottes proprement dans leur école de flics, ça les rend fous, notamment l’un des trois : le plus furieux. Il craque et passe enfin au tutoiement, puis aux insultes. Il me strangule violement et secoue à nouveau de haut en bas, y compris en me cognant au sol. Je suis pressé sur le sol. Le blaireau-furieux est à cheval sur mois. Je sens le matériel métallique que j’ai dans la colonne vertébrale se plaquer et se presser sur le parquet de la cage d’escalier. Là, j'avoue avoir eu peur. Ce fonctionnaire de "police" pète un câble : il perd complètement les pédales ! Il menace alors de me « casser la gueule » (sic). Je lui réponds qu’il est décidément d’un courage incroyable de s’acharner sur un poly-traumatisé à 75% invalide. A plusieurs reprises, je répète que tout ça est désormais inutile, puisque je suis hors de l’appartement. Mais deux heures de haine se sont accumulées à l’intérieur de l’appartement, et à présent ils se défoulent.
Un voisin du quatrième est monté, alerté par les cris. On lui signifie de redescendre par le classique «
Circulez, y’a rien à voir » (…).
Même une fois dans l’ascenseur, le plus furieux des 3 flics continue de me stranguler au niveau cou et de me serrer le kiki, alors que ça ne sert plus à rien. Il fait manifestement une fixette sur mon tee-shirt, qu’il a cherché à mettre en pièces. C’est un tee-shirt à l’effigie du GISTI est marqué : « Liberté de circulation – Groupe d’information et de soutien aux immigrés » (…). Je lui demande en rigolant si c’est ça qui le dérange. Pas de réponse.
Une fois au RdC, ils chercheront à nouveau à me forcer à avancer sans béquilles, pour atteindre la porte. Ce n’est qu’à la sortie de l’immeuble qu’on me rend mes cannes, pour accéder à la bétaillère des flics. On me signifie que je suis embarqué au poste pour mise en garde à vue. Accessoirement, mon frère a fait 170 bornes A/R pour rien. Il est furieux.
Je discute alors 10 minutes pour réclamer mon coussin médical prescrit à l’hôpital, sans lequel je ne peux pas rester assis plus de 5 minutes. Ce coussin ne me sera restitué qu’une heure trente plus tard, au poste, où je suis contraint de rester debout sur mes deux béquilles.
Je ressors évidemment de là complètement rincé, dans un état lamentable.
Il est clair que j‘ai fait «
un peu durer le plaisir », au cinquième étage, rue Baillou. D’aucuns diront bien sur qu’ils ont fait preuve de trop de «
patience ». C’est notamment ce que me dira leur chef, au commissariat du 14-ième – un dénommé «
geugeun », le brillantissime shériff qui a donné son «
feu vert » à ces courageuses brutalités (euphémisme). Mais pour moi, que ce soit des violences policières gratuites sur un trois-quart-invalide au bout de 10 minute ou des violences policières gratuites sur un trois-quart-invalide au bout de 2h30, ça ne change pas grand-chose : les douleurs sont les mêmes, les traces sont les même et surtout le risque potentiel était le même. In-fine, la honte sur la tête de ces mecs-là est la même, ainsi que la honte sur la tête de
madame Xxxxxx, bien entendu.
Dernière image (ici couleur "caca") : madame Xxxxxxqui pleurniche devant les voisins attroupés et descendus en bas de l’immeuble. Pour se donner en spectacle, pour jouer la victime, pour se faire plaindre (…). Elle qui est d'origine napolitaine, elle se livre là à un morceau de bravoure sur le terrain de la Comedia dell'Arte... Pathétique.
ARRIVEE AU « POSTE » VERS 22H. Fouille de rigueur, on me prive de mes bagages. Ces messieurs cogitent 10 longues minutes pour savoir si je peux rester avec ma semelle orthopédique moulée côté pied droit suite à mon accident. Au bout d’une heure, on me restitue mon coussin médical. Là aussi : dix minutes de palabres pour savoir si j’ai le droit de la garder. Il farfouille méticuleusement dans le coussin médical à aire pour voir s'il ne serait pas possble d'y déposer quelques bâtons de TNT (...). J’essaie d’envoyer subrepticement un SMS pour prévenir quelqu’un et lui éviter de s'inquiéter sur mon cas. Mais je suis vite «
rattrapé par la patrouille ». Comme si un SMS pour prévenir quelqu’un attentait à la sécurité du commissariat ou au secret de je ne sais quelle «
enquête ».
Grotesque.
On refuse se me restituer mes lunettes de vue. On ne sait jamais : des fois que l’envie me viendrait de me suicider dans ma chambre cinq étoiles avec une paire de lunettes… Au demeurant, durant ces 18 heures passées en GAV, on me demandera de signer une bonne dizaine de documents divers et variés, et je n’en signerai pas un seul. Arguant tout simplement du fait que je n’ai pas mes lunettes, et que je ne signe pas ce que je ne peux pas lire (…).
Etonnant, non ?
Comme le veut le protocole, on me demande
à qui je veux faire téléphoner. Je mentionne une amie. Refus. Donc je n'appellerai personne.
Je me dis que de toute façon mon frère est déjà au courant, puisqu’il a assisté à la fin de la scène.
VERS 23H30 : DESCENTE EN CELLULE
Il y fait 35 degrés. Aucune aération. Aucune ventilation. Ça pue la pisse. On me dit que je verrai un médecin vers deux heures. Privé de béquilles, des fois que j’essaierai de me trucider avec en les avalant, sait-on jamais… En revanche, après moultes palabres, ils me laissent mon coussin médical. C’est grâce à cette seule "faveur" (si l'on peut s'exprimer ainsi) que je pourrai quand même me soulager un peu le dos en m’allongeant dessus. Autant de
mansuétude, la chose frise la
bonté : je me dis qu'il règne décidément un certain "
laxisme" dans les commissariats de police parisien (...)
SAMEDI, UNE HEURE DU MATIN : L’AVOCAT COMMIS D’OFFICE
La classique et inutile «
comédie » de l’avocat en GAV.
En montant voir cet avocat commis d’office (le mien reste injoignable), je vois madame Xxxxxx assise dans l’entrée du commissariat. Elle détourne la tête. Elle m'évite du regard. Elle n'est même pas capable d’affronter mon regard. Elle est accompagnée de son amie de 25 ans, une dénommée sylvie rosentruc et qui se targue de travailler dans un cabinet d’avocat (…), accourue pour la circonstance et pour la soutenir dans cette situation ôôhh combien difficile (pour elle). Elle aussi évite mon regard. Dans un sens, la scène est assez folklorique (...). C'est sans conteste la seconde image la plus pathétique que je retiens de cette soirée (...)L’avocat : 25 minutes de discussion, pour des choses assez basiques et peu utiles, déjà connues (mes droits triviaux, la suite des opérations, etc.).
De toute façon l’avocat en garde à vue ne sert à rien, c’est bien connu : même les flics le disent et parfois même en rigolent (…). L’avocat n’a même pas accès au dossier, il n’est là qu’une demi-heure et n'assiste même pas le prévenu lors de son audition avec l'OPJ. C’est d’ailleurs l’un des points sur lequel la GAV à la française est épinglée par différentes instances européennes et internationales. Et, sauf erreur, la France est le seul pays européen à procéder de la sorte en cas de privation de liberté. L’avocat commis d’office que j’ai devant moi le dit d’ailleurs lui-même.
VERS DEUX HEURES TRENTE DU MATIN : AUDITION CHEZ L’OPJ.
L'OPJ : un dénommé "
guegeun". Je préfère ne pas décrire en détail le profil de l'énergumène en question, ni le zèle qu'il affiche.
L’audition va durer une heure trente, là où ça aurait pu durer une demi-heure, si l’OPJ avait daigné transcrire normalement sur son PV d’audition ce que j’avais dit. Et s’il n’avait affublé le dit PV de questions totalement rocambolesques qu’il ne m’avait même pas posées – et auxquelles je ne daignerai même pas répondre par la suite (sur ma vie privée, notamment).
D’entrée de jeu, je lui fais remarquer que son bureau est aéré, qu’il y fait bon et que ça ne sent pas la pisse. Réponse : «
Et vous voulez pas la clim, non plus ? ».
Je réponds : «
Bahhhh, soyon fous ! On peut toujours rêver, avec tous les impôts qu’on paie… ».
Pas de bol pour moi : avec cet OPJ, j’ai manifestement fait mauvaise pioche (à supposer qu'il en existe de bonnes - ndlr)
. Partial, expéditif et sans aucun discernement, avec en plus « la pointe de provoc’ qui va bien ». Il se caricature lui-même. Avant même de m’avoir reçu, la cause est déjà entendue.
Pour lui « les faits sont avérés ». Il fait mine de poser des questions auxquelles il s’est en fait déjà concocté les réponses.
Tout est déjà plié. C’en est presque drôle. Ce qu’on appelle pompeusement «
la présomption d'innocence », c'est pour les chiens. Comme d’habitude, seule la parole hautement "
assermentée" de ses collègues flics vaut parole d’Evangile (…).
Question à deux balles : je me demande donc pourquoi il m’a fait venir (…).
Quand la réalité dépasse la fiction : l’audition se résume en une sorte de duel de phrases caustiques de part et d'autre, lors duquel cet OPJ cherche à faire ce qu’il considère comme étant de «
l’humour ». Mais là aussi, c'est assez consternant.
Cet OPJ essaie de se contenir, mais il a du mal. Beaucoup de mal. L'effort est surhumain. Le rictus ne trompe pas. Au-delà de son "
humour" à trois sous deux ronds, s'il pouvait me flanquer une bonne raclée sur mes 2 béquilles dans le dos de ses supérieurs, il ne s'en priverait pas. En tous cas, c’est l’impression que ça donne.
Accessoirement il joue les gros bras et se vante en insistant sur le fait que si lui-même avait pris part à l'illustre commando du GIGN sauce « Xxxxxx» ayant fait irruption rue Baillou à 17h40, eh bien ça ne lui aurait pas pris 2h30 heures pour « passer aux choses sérieuses » (dixit).
Mais plus largement, cet "OPJ" mélange tout. Il passe allègrement du coq à l'âne (surtout à l'âne)
, avec une aisance déconcertante. Bizarrement, il ne me parle absolument pas du grief pour lequel je suis sensé être là (ndlr - ce qui s’est passé avec ses collègues et subordonnées). Il s’embarque dans des histoires assez capillo-tractées concernant
madame Xxxxxx et ma vie privée (y compris très lointaine). Il vient fourrer son nez de fouille-merde dans mes histoires privées post-conjugales remontant à plus de 10 ans (!!!). Toutes choses qui en réalité n’ont aucun rapport avec le contenu du PV de GAV pour lequel je suis là. J’hallucine. Et je lui fais savoir.
Tout y est passe. Pour dire : il en vient même à des délires sur l’INSEE (où je travaille) et sur les statistiques que l’on y fabrique. Apparemment, ces statistiques ne lui conviennent pas : il fait une fixette obsessionnelle là-dessus. Du Grand Art. J'ai pourtant pris soin de souligner qu'à l'INSEE, on ne traite pas des chiffres sur la délinquance ni même du fameux
« sarkomètre » (...). Mais bon, pas moyen de le calmer avec ses histoires ahurissantes
anti-statistiques et
anti-INSEE...
Et de me dire pompeusement au j'aurais (sic) un "
problème avec l'Autorité" (avec un grand "
A" comme "
Arbitraire"). Je lui réponds que je n'ai aucun problème avec
l'autorité en tant que telle, mais que pour des raisons de salubrité mentale j'ai effectivement un problème avec son "
Autorité" à lui, ainsi qu'avec "
l'Autorité" de ses trois sbires étiquetés "
police nazionale" qui ont fini par se défouler sur un mec poly-traumatisé, pour ainsi dire en kit, et juché sur béquilles (...). De même que j'ai eu un problème "
d'Autorité" il y a deux ans et demie avec une petite collègue fliquette à lui (du même commissariat) qui s'était permise de me tutoyer d'entrée de jeu dans la rue en me demandant mes papiers (...), fliquette à qui je ne m'étais pas gêné pour répondre : "
Chère Madame, puisque vous me tutoyez ainsi, je ne vous donne rien du tout, vous pouvez toujours vous brosser" (...)
Vers trois heures du matin, je réclame un verre d’eau car je suis complètement déshydraté. Premier refus.
L’OPJ se targue d’un air malin (au sens éthymologique du terme) et sibyllin d’avoir auditionné juste avant moi
la commanditaire des glorieux faits d’armes policiers du soir : la dénommée madame Xxxxxx. Ça, vu la teneur de ses propos complètement hors-sujet par rapport aux griefs figurant sur le PV d’interpellation, je l’avais compris. Clairement, celle-ci lui a débité ses âneries du moment sur mon compte.
Et comme ça lui arrive épisodiquement depuis 15 ans, elle a cherché à me faire passer pour un fou-furieux maniaco-dépressif profond. Je comprends qu’elle s’en est également prise à mes relations du moment avec mon fils Tom. En les décrivant de façon apocalyptique, comme il se doit. Une fois de plus,
madame Xxxxxx ne se sera pas privée d'instrumentaliser son propre fils pour ses manœuvres d’intox. Comme elle le faisait il y a dix ans déjà lors de notre divorce (…).
Ainsi donc, ce "
gueuguen" d'OPJ se targue de faire
"l'humour". Mais quand je lui dis d’un air amusé : "
Je n'ai pas même tenté d'utiliser mes 2 béquilles pour assommer vos 3 collègues de flics armés de flingues et de matraques...", alors là il prend la chose le plus sérieusement du monde, prend la mouche en me demandant d'un air sentencieux : "
Que voulez-vous dire, par là ? Pourquoi vous empressez-vous de dire ça sans même qu'on vous ait parlé de vos béquilles ?" (sic). C'est dire
le niveau du "sens de l'humour" de cet aimable bout en train...
Bien entendu, j'ai droit à la sempiternelle menace, du genre "Savez-vous qu'une GAV de 24h peut être prolongée à 48h ?". C'est le type de chantage qu'ont fait même à un polytraumatisé monté sur béquilles, et qui se trimbale encore avec son coussin médical pour pouvoir poser son cul et son bassin tout fracassés. Tout ce que je trouve à lui répondre, c’est ça : «
Vous savez, depuis que j'ai failli passer entre 4 planches ou failli finir sur un fauteuil roulant en décembre dernier, c'est le genre de "menace" dont je me tamponne allègrement le coquillard ». No comment.
Le bouclage de mon PV d’audition sera interminable. Un véritable harcèlement.
Il y a plusieurs phrases de mon cru que l’OPJ refuse obstinément de consigner. En outre il y invente des questions saugrenues qu’il ne m’a jamais posées, dont certaines sont complètement hors sujet, tiennent de la divagation mentale pure et simple, voire d’une sorte de diffamation insidieuse sans aucune preuve tangible, du genre (de mémoire) : «
Vous rendez-vous compte que votre attitude de ce soir envers madame Xxxxxx est à l’image du traitement que vous lui avez infligé depuis 4 ans ». Cette question délirante, 120% fantaisiste et complètement hors sujet, il ne m’avait même pas posée... Ces allégations grotesques ne se basent sur aucun élément "
tangible" autres que les racontars que
madame Xxxxxx est venue vomir et colporter sur mon compte, une heure plus tôt. Par surcroît, cet OPJ refuse de consigner ma réponse qui est simplement : «
Je n’ai infligé aucun traitement particulier à madame Xxxxxx depuis 4 ans. Bien au contraire, j'ai toujours scrupuleusement laissé tomber la neige quand elle faisait ses crises d'hystérie et se livrait à ses tentatives de provoc' comme celle à laquelle elle s'est encore livrée le 2/7 vers 16h55. Encore plus fort : c'est au contraire elle qui me traite comme une sous-merde depuis que je suis sorti de mes cinq mois d’hospitalisation à temps complet ».
Je refuse donc de signer, d’autant plus que je n’ai toujours pas mes lunettes de vue.
Un quart d’heure plus tard, ils ont enfin retrouvé mes lunettes. Comme dirait la pub : "
Vous n'imaginez pas tout c'que la police nazionale peut faire pour vous...".
L’OPJ daigne faire quelques corrections, pour une nouvelle relecture. Même topo, je refuse toujours de signer ce document qui reste lacunaire. Puis re-re-belotte : re-re-corrections, re-relecture : in-fine re-même topo.
Sur la fin de l’audition, je réclame à nouveau un verre d’eau. Second refus.
Du coup, je dis que je n’ai plus rien à dire et que je répondrai plus à rien. A ce stade il craque et porte rageusement la mention : «
refus de signature ». Et de facto l’audition s’arrête là.
Non sans que l’OPJ me menace à nouveau en disant : « Savez-vous que le refus de signature conduit souvent à prolonger la GAV de 24 à 48 heures ? ». Je me contente de lui répondre qu’il est 3h30 du matin, et que ses collègues m’avaient annoncé à 11 heures que je verrai un toubib vers deux heures du matin.Seule réponse : il en a marre, il veut aller dormir.
Je lui souhaite «
bonne nuit », «
bon lit » et «
bon matelas ».
Sa réponse : « Chacun sa merde ».
Cet aimable OPJ est décidément un comique troupier de première (...). Rideau.
LE RESTE DE LA "NUIT" EN CELLULE
De dimanche 3h30 du matin à dimanche 10 heures du matin, j'ai réclamé 3 fois mes médicaments (antalgiques codéïnés pour calmer le dos et le mal aux reins occasionnés par les violences de hier au soir). En vain. J’ai pourtant ces antalgiques codéïnés dans mon sac, à l’étage, juste au-dessus. Ce sont des médicaments que je prends depuis plusieurs semaines et qui m’ont été prescrits par le médecin chef Lafaille de Micheaux et le docteur MC.Goupy, de l’Institut National des Invalides.
Mais rien n’y fera. Refus gratuit, mais refus total. Bien entendu pas question de fermer l’œil sur cette magnifique banquette en béton. D’autant que la cellule est éclairée, puisqu’il y a l’une de ces fameuses «
vidéos de surveillance » si chère à ce cher Monsieur Hoirte
FEUX (…). Le bouton prévu pour appeler quelqu’un en cas de besoin ne fonctionne plus. On me dit que dans ce cas il faut «
faire des grands gestes devant la caméra » (sic). Souriez, vous êtes filmé ! Je l’aurais bien fait à l’aide de mes béquilles... Las, même mes béquilles me sont confisquées, ce qui m'obligera pour ainsi dire à ramper si l'envie me vient de me vider la vessie (chose en fait peu probable, car avec 35° dans la cellule, tout s'évacue à grosses gouttes par sudation…).
Samedi, 10h : visite chez le médecin à l’Hôtel Dieu
Cette visite a lieu 8 (huit) heures plus tard que ce qu’on m’avait « promis » à mon arrivée dans le bunker policier du 14-ème. Entre-temps, j'ai eu tout le loisir de douiller, au niveau de ma colonne vertébrale et de mon dos. J’avais vaguement imaginé pouvoir être transféré dans un lieu médicalisé au lieu de devoir m’allonger sur une banquette en béton, compte tenu de mon état (…). J’avais rêvé. Il y a des fois où je suis plutôt naïf, comme garçon... Cette fois-ci, ils ne me passent pas les menottes. Mieux encore : ils me laissent les béquilles pour pouvoir me déplacer. Je me dis que c’est presque dommage : j’aurais pu tenter d’y aller à cloche-pied, ça nous aurait faire rire un peu…
Un élément un peu « dérangeant » est par définition un « fou »
Durant mon «
audition », l’OPJ avait pris un malin plaisir à mettre en doute ce qu’il appellait pompeusement ma «
santé mentale ». Et de me demander «
si mes problèmes étaient dus à mon état physique ou à mon état mental » (sic). Grosse ficelle bien connue qui est utilisée depuis des lustres dans ce genre de milieu et dans ce genre de situation (...). Après avoir séché une heure durant dans une cellule de l’Hotel Dieux en compagnie d’une bonne dizaine d’autres personnes (heure passée par terre pour pouvoir m’allonger et soulager un peu mon dos – ndlr), j’ai l'agréable surprise de découvrir que l’OPJ m’a parachuté chez un… psychiatre.
Résultat des courses :
au bout de trois minutes de discussion, cette psychiatre de l’AP-HP me dit : « Monsieur Montel, vous ne présentez aucun signe d’inquiétude d’ordre psychiatrique ». Je ne sais pas pourquoi l'OPJ vous a envoyé là. Mais sachez que vous n'êtes pas le seul dans votre cas ».
==> Désolé monsieur l'OPJ "
Geugeun", pas de bol. Apparemment c’est plutôt vous qui seriez à expertiser… C'est ballot, hein ?
Du coup (si j'ose dire), on m’envoie chez un généraliste.
Elle ne m’en donnera pas copie, et j’oublierai de lui demander. Personne ne m’en donnera copie par la suite, du reste. Je ne connais même pas le nom du toubib (…). Trois jours, ce n'est pas seulement que je trouve ça "
" compte tenu de la situation. C'est aussi (si je comprends bien) que ça met les pouvoirs "
" à l'abri d'un recours de ma part en correctionnelle. A suivre...
Ile de la Cité.
On a décrété que je vais avoir à faire à une magistrate pour ce qu’ils appellent
"... Humour !] de
qu’il ne fallait surtout pas micro-rayer sous peine de psychodrame, d’hystérie et de maniaco-tragi-comédie, j’ai ici à faire au «
»).
». En tout, j’ai bien du faire deux kilomètres sur mes deux béquilles. Notamment l'A/R pour aller voir la magistrate.
(rébellion et tentative de violence sur personnes dépositaires de l’autorité etc. etc.
Pour elle aussi, c'est l'histoire d'un mec poly-fracassé, plein de métal partout, qui sur ses deux béquilles a cherché à casser la gueule à trois flics bien valides et surarmés (...). Mais en fait
Je me permets de sourire et de lui dire qu’il est de notoriété publique qu’en France, l’IGS, ça revient peu ou prou à «
» (sauf cas gravissime avéré).
Je préfère m’en tenir à un sourire en coin. Dans l'état où je suis, je n’ai pas les moyens de cette politique.
Il me faut encore une heure pour m’extraire de là, avec mes dix kilos de bagages sur mes deux béquilles, de salle en salle, de contrôle en contrôle, d’escorte en escorte. En sortant de là : d’abord un sentiment de dégoût, puis une immense impression de gâchis et d'injustice. Quand on voit comment le citoyen lambda est traité par cet appareil-là, il ne faut pas s’étonner que les flics soient de plus en plus impopulaires… Désormais, je suis devenu un peu parano : quand je vois des flics sur un trottoir, je traverse la rue et je change de trottoir.
pour lesquelles on nous bourre le mou depuis des mois... lesquelles porteuses de burqa ne sont dénoncées ni par la Cour Européenne des Droits de l'Homme, ni par Amnesty International (...).
Les GAV ne sont décidées que sur demande des flics et du parquet, accessoirement tous deux à la botte de l'exécutif... A la base, tout repose de façon unilatérale sur l'unique avis d'un simple OPJ qui n'est qu'un flic (...). Même le "
" (dixit Le Monde du 22 juillet 2010). Il suffit par exemple qu'une GAV soit décrétée de fin de journée (et c'est souvent le cas)... et le parquet ne sera saisi que 12 heures plus tard (NDLR : un substitut au procureur est d'une espèce diurne... qui dort la nuit).
et venus d'un peu partout en France (question prioritaire de constitutionnalité du 20/7)
C'est un débat auquel on avait vaguement eu droit durant une semaine en 2010, et qui avait été allègrement enterré au lendemain de la déculottée électorale de la droite sarkoziste aux dernières Régionales...
Excusez du peu (...).
Accessoirement, je suis super fier pour la mère de mon fils qu’elle ait joué à ce jeu-là et qu'elle se soit ainsi abaissée jusqu'à faire un véritable cratère (en tant que napolitaine et vésuvienne, les cratères... ça la connait !). Il est vrai que les records sont faits pour être battus (...)
En sortant de là, suis au 3 Quai de l'Horloge, le long de la Seine, face à joli bâtiment où est inscrit : «
». Sur le fronton d’un autre bâtiment, pas bien loin, est inscrits une devise bien connue et plutôt cocasse : «
». La chôôôôse est assez plaisante (...)
Plusieurs SMS et messages d’une amie qui s’est rendue au commissariat du 14-ième arrondissement samedi matin, pour prendre de mes nouvelles et des nouvelles de ma santé. En dépit du fait qu’elle soit quelqu’un de très affable et de très courtois, elle a été éconduite et pour ainsi dire traitée comme une m….
" Betencourt est en GAV. On serait curieux de savoir dans quelles conditions et dans quel type de cellule cet échantillon du grattin de la magouille politico-financière est en "
"... Nul doute qu'il ne s'agit pas de cellules du type de celle dont écoppe le gardé à vue lamba (ici 35 degrés, sans ventilation, sans aération, avec les effluves de pisse - quand ce ne sont pas celles de vomi et de caca...).
A tout prendre, on préfère de très loin être dans sa propre situation du moment (même si l'on n'est pas mal