OliveM

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Poil à Gratter pour démanger

samedi 29 janvier 2011

Radio France condamné à 210.000 euros pour le licenciement abusif de Stéphane Guillon

Les prud'hommes ont lourdement condamné France Inter (Radio France) le 28 janvier pour avoir licencié l'humoriste en juin dernier, sans motif tangible. La plaisanterie va coûter 210.000 euros à France Inter c'est à dire à nous z'autres, les "pigeons-contribuables".

J'espère que ce verdict fera le plus de bruit possible, car évidemment le Sarkozy l'a dans l'os bien profond, quelque part. Même si ce sera le mutisme le plus total du côté des deux zèbres Hees et Val et de leur Mentor Sarkozy....

Si les choses suivaient un cours normal, ces deux-là devraient sauter. Il est assez ahurissant de voir l'impunité avec laquelle Messieurs Val et Hees (responsable présumés d'un organisme de média public) licencient sans même respecter le B-A-BA du code du travail. A quand le licenciement pour faute lourde des ces deux pieds nickelés ? Pour paraphraser M.Hees : "Quel patron d'une grande entreprise resperait en place suite à une condamanation à plusieurs cinquantaines de milliers d'euros pour l'une de ses décisions ?".

D'autant que, comme le souligne Guillon, le fric lui étant versé sort de la poche du contribuable, ce qui est doublement scandaleux. C'est au contraire Val et Hees que devraient financer ces indemnités ! Surtout quand on sait que la majorité des auditeurs (les contribuables, donc) se sont insugés contre ce (ou plutôt ces) licenciement(s) ! On est en plein délire, la chose est littéralement kafkaïenne ! Le contribuable taquin et écoeuré pourra dire : "Je suis content de voir que mes impôts servent à l'avenir de la France".

Ceci dit, ces indemnités semblent quand même disproportionnées et laissent à penser que Guillon était grassement payé pour ses chroniques (ce montant d'indemnisation représente 8 années d'un revenu mensuel de 2000 euros - ce serait élégant de la part de S.G d'en reverser une partie à des oeuvres de soutien au droit de parole des journalistes dans le monde ou au Syndicat National des Journalistes, par exemple). D'autant que Monsieur Guillon bénéficie d'un jugement qui arrive très vite... Sur ce point précis, on a bien à faire à une justice à deux vitesse, c'est clair. Vous êtes connu : ça passe en moins de 6 mois. Pas connu : vous attendez 2 ou 3 ans...

Les deux chefaillons de Val et Hees devaient savoir tout ça et auraient du en tenir compte ! Leur prise de risque sur le dos du contribuable est symptomatique d'une incompétence et d'un j'menfoutisme d'autant plus consternants ! Sans même parler du manque à gagner que constitue la baisse d'audimat consécutive au départ de Guillon pour les matinales d'Inter (fini les 2 millions d'auditeurs à 7h55 !).

Au demeurant, le taux d'audience de France Inter est resté scotché depuis l'entrée en fonction de ces deux larbins de haut vol. Dans tout entreprise privée, les actionnaires les aurait déjà virés.

Je serais curieux de savoir ce que Guillon raconter lors de ses prochains spectacles au Théatre de Paris. C'est presque dommage que je sois déjà allé le voir...

Olive M,
un peu scancalisé en tant que contribuable,
mais content quand même en tant qu'auditeur ou ex-auditeur de France Inter...

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