
Ainsi donc, Monsieur Géant vient nous déterrer là un vieux truc de routine (donc anodin)… sous prétexte que ce contrôle de routine aurait eu lieu à l’époque… dans le Bois de Boulogne ! Ce n’est plus le ministre de l’Intérieur qui parle, c’est le ministre du fayotage opportun et de la délation populiste. Ce n’est plus le ministère de l’Intérieur, c’est le ministère du fuitage et de la dénonciation anodine (…)

On notera ensuite qu’il n’est ni proscrit, ni illégal, ni interdit de se balader au Bois de Boulogne. Sauf scoop retentissant, la chose ne tombe pas sous le coup de la Loi. Si quelque chose de plus scabreux sa cachait là-dessous (à l'évidence ça n'est pas le cas), il appartiendrait alors au Sire Guéant de nous le dire. En clair : à ce stade, soit il en dit trop (plus que probable), soit il n'en dit pas assez. Il faut croire que notre ministre de l’intérieur est sacrément désoeuvré… pour venir ainsi se livrer à ce genre de manœuvre. Tout ça est consternant de bêtise populiste.
On notera enfin que le Guéant se garde bien de dire que DSK était domicilié en bordure du

Le baratin du Guéant n'est donc pas seulement honteux : il est aussi fallacieux. Tout ça serait indigne de la part de n'importe qui. Là, c'est encore plus indigne de la part de prétendu "ministre d'Etat de la République".

Plutôt que de s'abaisser à ce genre de pitreries où seul le dérisoire le dispute au puéril, le sieur Guéant ferait mieux de faire son travail, par exemple en se penchant un peu plus sur la prolifération des Kalachnikofs dans certaines banlieues - thème sécuritaire apeurant-récurrent avec lequel on nous bourre le moult depuis quelques temps déjà...
Il ne faut pas se leurrer : ce Guéant n'est que la marionnette de Sarkozy pour ses basses oeuvres. C'est ce qu'on appelle la "division du travail en Sarkozie". En clair, quand un Guéant s'adonne à ce genre d'agissements, en filigrane c'est le sieur Sarko qui est derrière et qui tire les ficelles en coulisses (...).

Vivement que tous ces gros cons soient virés en mai 2012 !!!
Ça nous fera des vacances !
Dans le pire des cas, avec un "Hollande" on n'a vraiment rien à perdre : ça ne peut pas être pire !

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