OliveM

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Poil à Gratter pour démanger

samedi 31 octobre 2015

Au sujet des "exploits" en squatts propagandistes de la brochette pro-Gbagbo sauce Ile de France...


Suite à incident imputable au véritable SQUATT et détournement de certaines réunions et rassemblements par la brochette de gbageux et plus encore de gbagbêtes qui sévit en Ile de France...
Pondu tout début octobre et adressé à la structure qui au Colonel Fabien avait mis en plan cette réu-débat sur le BURKINA(nota : même si ici ce n'est pas toutafé la version.déf, il se trouve que je ne sais plus où je l'ai fourrée)

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Bonsoir, 

Juste quelques mots pour hier soir, durant cette réunion sur la situation du Faso et concernant la façon dont je suis "un peu monté dans les tours", avec ces pro-gbagbettes sur le dos. 

Où qu'on aille, on les a sur le dos.
On est à la Bastille le 1er Mai, on les a sur le dos. On est à un premier débat sous votre égide à Colonel Fabien, on les a de nouveau sur le dos. Puis on est à un rassemblement de soutien aux migrants début septembre à République, et on les a encore sur le dos. On est ensuite à la Courneuve pour la Fête de l'Huma, et on les a à nouveau sur le dos. Je me re-pointe hier soir à Colonel Fabien, on les a encore et toujours sur le dos.

L'omniprésence de ces gens-là, à leurs faims de propagande pro-Gbabgo, en s'immisçant de toutes parts et pour venir nous les gonfler à toutes les sauces... ça commence "sérieusement" à bien faire.
Comme disait ma grand-mère :  « Au train où ça va et si on laisse faire, ça va durer. Et si ça dure c'est pas près de s'arrêter ».
Dès qu'il s'agit un tant soit peu d'Afrique noire, il faut les avoir sur le dos.
Et il faudrait accepter et de les avoir sur le dos, eux, elles et certains de leurs délires en propagande gbagbesque...
Indépendamment même du fait :
-  qu'on puisse ne pas partager leurs délires quant à ce qui leur tient lieu de « lecture politique », 
- qu'en tout état de cause c'est toujours (assez largement) hors sujet par rapport au thème du jour.
À ce stade ce n'est plus seulement de la récupération : ça en devient de la manipulation.
Comme on dit au Sénégal : « 
Y'en a marre ».
Si ces gens-là veulent faire leur propagande
, qu'ils montent leurs propres réunions et qu'ils invitent à leurs propres débat-conférences, au lieu d'aller s'incruster sans cesse chez les autres.
Mais hier soir il y avait aussi quelque chose de spécieux, d'assez insidieux et à mon sens d'assez peu inadmissible. C'est cette espèce d'amalgame entre ce pro-Gabgbisme obsessionnel et un sankarisme de façade (ou vélléïtés « sankariste » présumées)., la meilleure « illustration » n'est pas venue des 3 ou 4 pro-gbagbettes gesticulatoires qui étaient au fond de la classe. C'est venu de cette Miss white (je ne connais pas son nom) venue nous faire monter sa sauce pro-gbagbiste - dans la série « Surtout n'ayons l'air de rien »,- en nous la jouant « j'ai été sankariste et je suis sankariste ».

Ce genre d'enfantillage frelaté pourrait prêter à sourire
. Mais ce mélanges des genres n'est pas acceptable.
Et en tous cas on n'a pas à en subir les affres lors d'une telle réunion
.
Ce que j'ai fait savoir à cette Miss en aparté, c'est la chose suivante : il se trouve que j'ai stationné deux ans à Ouaga en 1986 et 1987. J'avais même eu la veine d'être invité (ou plutôt convoqué) dans le bureau de Thom' Sank. À l'époque c'était au bout de l'avenue de l'Indépendance, j'avais 24 ans.
Ce fut une discussion à bâton rompu avec lui
, en aparté, durant une bonne heure.

Si je raconte cette anecdote
, c'est pas que j'en tire « gloriole ».
C'est pas pour faire le malin ou pour «  
jouer les gros bras ».
C'est juste pour dire que je n'ai
à priori pas de leçons de prétendu « sankarisme » à recevoir, et en tous cas pas de ces énergumènes pro-gbagbistes.
Ce que j'ai aussi fini par faire savoir à cette Miss white dont je ne connais pas le nom, également en aparté, c'est qu'un SANKARA n'aurait jamais fait ce qu'a fini par faire leur cador de Gbagbo, sur ses terres ivoiriennes en général et sur ses terres abidjannaises en particulier.
Et accessoirement
, un SANKARA se se serait jamais "tanké" dans une « CPI » (...).
Comme disait l'infâme et regretté Pierre Desproges
: « Alors s'il vous plait, je vous en prie ».

Dans la même veine
, quand vous leur faites comprendre que leur Bgagbo est une crapule dangereuse et un gros véreux (cf. par exemple le business du Cacao et l'affaire Kieffer), ces gens-là partent complètement en vrille et vous taxent d'être « l'agent des forces impérialistes », « le valet de la France », « à la solde de la Françafrique, de Bolloré, de Lauvergeon » et patati et patata...Le tout avec la sempiternelle rhétorique victimaire qu'on sait.
Pour dire : faute de mieux ces spécimens en sont encore à vous alpaguer sur «
 Foccard » (...)Du Grand Art.
De grâce, que ces gens-là ne viennent pas nous la jouer « panafricaine » en mode tarte à la crème, comme c'est ici le cas. On connait quand même un peu l'Histoire de l'Afrique et celle du Panafricanisme.
Le Panafricanisme n'est pas un par paravent derrière lequel se réfugier pour justifier je ne sais quels mélanges des genres
. Et que je sache, dans les années 2000 il n'y avait rien de particulièrement « panafricaniste » retentissant, dans les recettes de cuisine d'un « Gbagbo ».
Ce ne sont là que des
postures.
Hier soir les quelques follesdingues du fond de la classe m'ont même gratifié de leurs facéties par écrit, noir sur blanc. Au plan parano de bon aloi, affabulation, sens de l'imagination et bien sûr sens de la « nuance » qui va avec, à mon avis ces gens-là sont mûrs pour aller consulter (...)Et puis bien sûr en mode en noir ou blanc il y a le mode monochrome et full-manichéen qui va avec : si vous n'êtes pas « pro-Gbagbo » c'est que vous êtes « pro-Ouattara ». Si n'êtes pas « pro-Gbagbo », c'est donc que vous n'êtes qu'un infâme traitre aux causes sankariste, africaine et panafricaine réunies [C.Q.F.D]
Ce genre de poncifs est connu
, derrière lesquels on se carapate. La recette est éculée.
Ces gens-là ne sont pas seulement fatigants
: ils sont aussi très drôles, à leur manière [DÉFENSE DE RIRE !]


Mais à la limite
, tout ce cirque c'est même pas la question.
En dehors même de toutes différences de point de vue
, le problème, une fois encore, c'est qu'on n'a à subir ni leurs pathologies ni les symptômes qui en peuvent en découler. Dans la vraie vie, le problème c'est qu'on n'a juste pas à se colletiner ces allumés, dès lors que pour eux l'occasion se présente de venir nous faire leur numéro.
Ça fait déjà un certain temps que c'est pénible
, ça en devient horripilant.
À ce stade ce n'est plus du simple « prosélytisme ». C'est du détournement propagandesque, et très concrètement ça finit même en captation de micro et en captation de parole. On l'a bien vu hier soir : quand je pète les câbles, c'est que cette Miss white commence à nous faire son numéro, qui plus est sous couvert de prétendu « sankarisme » etc...

Alors même qu'on était déjà «
 charette » et qu'il y encore avait 4 ou 5 personnes derrière elle à vouloir prendre la parole... au sujet du Burkina et non pas au sujet d'un « Gbagbo ».
Très franchement il y a de quoi les péter, « les câbles », même si quelque part je ne peux que le regretter.
D'autant plus que c'est la seconde fois en quelques mois qu'ils nous font le coup
, vu qu'on avait déjà eu droit à leur représentation lors de votre première réunion sur le Burkina, il y a quelques mois (même si c'était moins "construit").
À présent j'en suis au stade où quand je me pointe sur un event en rapport avec l'Afrique noire (quel qu'il soit), je sais que je vais les voir débouler, puis gesticuler. Et quand je les vois débouler je sais que je risque de péter une durite, à un moment ou à un autre. Ça s'était déjà produit à République début septembre, quand une petite brochette de ces spécimens s'était permises cette largesse consistant à nous raconter que non décidément non : « Le Bachar n'est pas un dictateur » (sic). Cette fois-là j'ai même vu le coup (si je puis dire) que j'allais « m'en prendre une ».
Rien qu'un sketche de ce calibre, ça en dit quand même assez long sur la faune en question. Car comme de juste il y a aussi la sempiternelle sauce « complotiste », « conspirationnisme » et quasi-"négationniste" qui va avec (...)
Visiblement cette faune-là (du moins certains de ses ressortissantes) serait peut être bien inspiré(e)s, par exemple, de s'offrir un petit stage en immersion du côté de Damas, et pas seulement (...)
Juste une suggestion
.

Plus sérieusement
: dans une vie idéale, je pense qu'il y a « quand même » des cas où il faudrait arrêter un peu les c........s. Je pense aussi (surtout ?) que, contrairement à ce que laissait entendre cette Miss white hier soir, ce pro-gbagbisme aveugle n'est pas une fatalité, quand on est sankariste, qu'on l'a été ou du moins qu'on s'en réclame.

C'est même le moins qu'on puisse dire (
...). Et je crains même qu'en tant que tel ce genre de récupération puisse passer pour une atteinte, assez caricaturale, à certaines valeurs du sankarisme.
À quand leur prochaine représentation ?
Où iront-ils (elles) squatter
, la prochaine fois, pour leurs tentatives d'enfumage ?


Salutations citoyennes
.
Olive M PS – je ne sais pas qui est cette personne que j'appelle ici Miss white.
Mais si j'avais ses coordonnées je lui dirais volontiers qu'elle serait peut-être bien inspirée de cogiter un peu là-dessus
. Juste un peu. Voire de passer un petit coup de balais citoyen sur ce genre de méthodes.

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