OliveM

OliveM
Poil à Gratter pour démanger

lundi 12 juillet 2010

Retour sur le rassemblement de soutien du 1er juillet à S.Guillon et D.Porte (images)

Nous étions de 3000 à 4000 personnes dès 18h jeudi 1er juin devant la maison de Radio-France. La préfecture n'avait accordé pour cette circonstance "hautement subversive" qu'un créneau de rassemblement d'une heure trente (...).

Les deux trublions de service se sont bien sur exprimés. De nombreux journalistes et personnels de France Inter ont pris la parole, ainsi que de nombreux auditeurs. La seule question que je me pose, c'est de savoir pourquoi il n'y a pas de mouvement de grève massif à Radio-France...

Des images en disent plus qu'un long discours. Voir toutes ces images (zoomables) en cliquant sur ce lien : http://minilien.fr/a0lcld

Olive M

dimanche 11 juillet 2010

Histoire d'une GARDE A VUE LAMENTABLE après INTERPELLATION INUTILE ET VIOLENTE (2 juillet 2010) : la mienne (récent poly-traumatisé en béquilles)...

Voici l'histoire assez consternante (et somme tout assez banale, malheureusement, si l'on en juge par le point auquel un organisme comme la LDH (entre autres) est débordée avec tous les cas de GAV de cet acabit dont elle hérite de façon incessante - NDLR) des VIOLENCES POLICIERES dont j'ai écoppé le 2 juillet 2010 au domicile que j'occupais depuis 5 ans, dans le 14-ième arrondissement de Paris. Ce récit est suivi de celui de la garde à vue lamentable, inutile et assez arbitraire qui a suivi. Garde à vue à l'issue de laquelle aucune poursuite (bien entendu) n'est engagée contre moi, en dépit des romodontades policières et des menaces d'un magistrat du "Parquet" auquel j'ai eu à faire en sortie de "GAV".



Au moment de ces violences, j'étais dans un très sale état de santé,
suite à un mon très grave accident survenu en Afrique du Sud, en décembre, et après plus de 5 mois d'hospitalisation.Pour en avoir un aperçu de mon état de "santé physique" au moment des faits, voir l'ensemble des images suivantes en cliquant sur ce lien ==> http://photos.parawing.net/gallery/fracasse

Concernant la "police", on utilise parfois l'expression "forces de l'ordre".
Il fallait voir en quoi consiste cette délicieuse expression, le 2/7 vers 20H30, quand ces gaillards très valides et très armés s'y sont pris à trois pour projeter par terre violemment puis trainer par terre violemment un type complètement fracassé, avec de la ferraille partout, juché sur béquilles (violemment confisquées) et à 75% invalide.

Tout ça pour gérer "en urgence" un cas ne présentant aucune urgence, aucune atteinte à l'ordre public, aucune atteinte à qui que ce soit et aucun danger pour qui que ce soit.
La honte.Pour l'instant seule la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) est alertée (...) pour voir quelles suites peuvent être donnée à cet épisode lamentable.

Un premier message a été envoyé chez horteFEUX (ministère de l'Intérieur), à matignon (web), à une porte-parole du même ministère de l'Intérieur, à F.Pêchenard (directeur général de la "police" nationale et grand ami du sieur Sarko), à l'élysée (web) ainsi qu'à tout l'état major de l'UMP (portes-paroles compris). Une version papier de ce courriel sera envoyé au commissariat du 14-ième arrondissement de Paris, et notamment au dénommé " geugeun" qui fait figure d'OPJ de choc (...). Et ce n'est pas fini... viendront bientôt la presse, certains médias ainsi que l'entourage de madame Xxxxxx, au besoin par voie postale (...). On peut voir ce message en cliquant sur ce lien : http://minilien.fr/a0lcny
Bonne lecture.
Olive M


Citation du jour [© Jean Cocteau] :
"Si je préfère les chats aux chiens, c'est parce qu'il n'y a pas de chats policiers"

France 20010 : 800.000 gardes à vue par an.
Pays dénoncé par la Cour Européeenne des Droits de l'Homme pour certaines violences policières, ainsi que pour son système de garde à vue (leur nombre, leur caractère souvent arbitraire et dégradant, l'absence de toute assistance réelle par un avocat lors de ces privations de liberté, etc.).
Pays également dénoncé par Amnesty International et même par la Cour contre la torture de l'ONU (tous renseignements sur ces points-là facilement localisables sur l'Internet - NDLR).



LE RECIT

Je réside depuis 5 ans sous le même toit que mon fils Tom, au 11 rue Baillou. Ce sur proposition de la mère en mars 2005, dont je suis pourtant divorcée depuis 2002. Je sors de 5 mois d’hospitalisation suite à un très grave accident datant de décembre 2010 (voir http://minilien.fr/a0lcmq ). Cela faisait 5 semaines que j’avais réintégré l’appartement en question, où l’ambiance à mon égard était de plus en plus délétère. Aucune aide, atmosphère invivable, des bâtons dans les roues ou plutôt dans les béquilles, bref c’était devenu un enfer, surtout pour quelqu’un dans mon état de poly-fracassé sensé retourner chaque jour à l’Institution National des Invalides (INI) pour suivre ses soins médicaux de rééducation en « hôpital de jour ». Je n'épilogue pas, j'en viens aux faits.


LES FAITS

Le 2 juillet, vers 17h - je devais sortir pour consulter mon médecin généraliste. La mère de mon fils me menace et me dit : « Tu sors, tu ne reviens pas ». Dans l’instant, j’ai mis ça sur le compte d’une nouvelle esclandre, j’ai laissé tomber la neige et il fallait bien que j’aille voir mon toubib qui réclamait les résultats de mes dernières analyses.

17h15 je remonte : la porte est condamnée, un serrurier s’affaire pour changer les serrures. Je me dis que profiter d'une visite chez le toubib du poly-fracassé de service... voilà un nouvel exemple de l'élégance à la sauce typique "Xxxxxx"... Je demande à parler à mon fils. Dix minutes de palabres pour pouvoir lui parler autrement qu'à travers la porte. Il finit par l'ouvrir, la porte. Naturellement, j'en profite pour rentrer et pour réintégrer la piaule où je suis discrètement confiné depuis plusieurs semaines, depuis que je suis ressorti de l’hôpital. Quelques minutes plus tard, madame Xxxxxxelle appelle les flics, non sans prendre soin de dire à mon fils (accessoirement le sien) de déguerpir et d’aller voir ailleurs ce qui s’y passe (…). Je n’ai pas connaissance de la teneur de la conversation téléphonique Xxxxxx / flics. Je ne sais pas ce qu’elle a pu inventer et leur raconter pour qu’ils fassent preuve d’une telle célérité. Toujours est-il qu’ils sont arrivés à trois en l’espace de dix minutes. Il est parfois rassurant de voir à quel point les forces de l’ordre sont efficaces et font preuve de diligence dans ce pays, surtout pour un cas ne présentant aucune espèce d’urgence, aucun trouble à l’ordre public, ni aucun danger pour quiconque. Au moins sommes-nous sur de savoir avec quel discernement sont utilisés nos impôts (…).

Pour une parenthèse (couleur "caca") plus personnelle concernant à ce stade l'attitude psycho-policière de madame Xxxxxx, commanditaire de l’opération : voir le renvoi tout en infra en cliquant là sur l'astérisque.

Voici concrètement ce qui s’est passé au 5-ième étage du 11 rue Baillou, le 2 juillet entre 17h40 et environ 21h00, concernant la « police », que je préfère appeler ici les « forces de l’ordre », tant il est vrai que cette "police" ne se comporte pas toujours de façon très… policée (doux euphémisme).


LES FLICS EN QUESTION : c'est sans doute pour ce genre d'authentique exploit qu'on les appelle les "forces de l'ordre". Elles sont parfois d'une "force" étonnante. Pour virer manu-militari un mec tout fracassé de partout, plein de broches métalliques, en voie de lente rééducation et sur béquilles, il faut le courage et la bravoure de trois gaillards de flics armés jusqu'aux dents. C'est d'une force "étonnante". C'est sans doute aussi pour ça que ces mêmes "forces de l'ordre" n'osent même plus mettre les pieds dans bon nombre de "cités" et autre zones dites pudiquement "quartiers sensibles"... là même ou les "atteintes à l'ordre public" sont en l'espèce bien réelles…

C’est ce que je leur répète à plusieurs reprises. J'use parfois d'un ton assez assez caustique pour faire état du fond de ma pensée. Dans le même temps, je vais hériter d’insultes du genre « beau parleur », « débile mental », « arriéré mental », « parasite de la société » et autre « trou du cul », etc.. etc… Autant d’éloges qui constitueront un agréable divertissement, mais dont je ne pourrai pas trop rire car en ce moment j'ai les lèvres gercées (...).
Ces trois cow-boys ne sont pas tout à fait sur la même longueur d’onde. Le premier est plutôt mesuré, il n’interviendra quasiment pas pour jeter de l’huile sur le feu. Le second est un flic labellisé « flic » dans toiute sa splendeur, c'est à dire dans le mauvais sens du terme. C’est de lui que viendront finalement insultes et tutoiement. C’est aussi lui qui se montrera in-fine le plus violent, y compris de façon doublement gratuite c'est à dire une fois que je serai hors de l’appartement. Le troisième est dans la médiane, mais prend un malin plaisir à me faire des leçons de morale sur ma vie privée et post-post-conjugale, alors même que cela ne le regarde pas. Je ne me prive d’ailleurs pas de le lui faire savoir, et lui demander à mon tour des nouvelles sur sa situation du moment en la matière (…).

Les palabres vont durer deux heures et demie. Je prends évidemment soin de leur détailler quelle est ma situation médicale, après 5 mois d’hospitalisation. Je ne me gêne pas du tout pour leur faire savoir ce que je pense de la méthode et du caractère inutile et hors de proportion de cet épisode. Propos parfois dérisoires, scènes qui frise parfois le burlesque. Pendant ce temps là, les caïds cavalent à Sevran, aux Tarterets et du côté de la cité des 4000...

A chaque fois que je prononce le mot « flic », ces messieurs s'insurgent et me corrigent rectifiant par le vocable « policier ». Je me contente de souligner que ma sémantique est celle de utilisée au quotidien par 90% des gens. Bon, inutile je pense de détailler ici la teneur de ces tous ces échanges échanges.

Dans le même temps, madame Xxxxxxse donne le beau rôle de façon cynique et dérisoire, en promettant de me laisser par la suite l’accès pour récupérer mes effets personnels. Elle se livre aussi à cette douce pantalonnade pour faire de la lèche auprès de ses trois sbires fonctionnaires. J'insiste aussitôt sur le fait que c’est bien entendu de l’intox. Personne ne pensera à lui demander de coucher ses belles paroles par écrit, et surtout pas ses trois sbires fonctionnaires (…). Pour l’anecdote : la suite me donnera raison. Un seul exemple : la semaine suivante , il me faudra batailler 3 jours pour récupérer de simples fiches de paie nécessaires à la recherche d’un logement (…)

Puis il y a eu aussi ce sketche ridicule des "lunettes" de madame Xxxxxx. Mi-juin, celle-ci s'était amusée à me détruire mes lunettes de vue (cout des nouvelles : presque 1200 €).
Donc ce soir-là, ambiance plutôt électrique et je ne résiste pas au "plaisir" de lui faire savoir ce que j'en pense, devant même ses sbires de flics d'un soir, en fracassant une paire de loupes ou "fausses lunettes" de lecture (les trucs à 3 zorros en pharmacie).
Dans le quart d'heure qui suivra, 2 des 3 flics feront le forcing pour la convaincre de porter plainte contre moi pour cet acte décidément terroriste hautement répréhensible (...). Il est vrai que dans la France de 2010, on porte désormais plainte pour un "oui" ou pour un "non"... Mais disons que cette scène est symptomatique du manque de discernement et de la cécité (c'est le cas de le dire) de ces fonctionnaires de "police" (...). Si tout ce cirque est très policier, en réalité ça n'est guère policé.

A plusieurs reprises, madame Xxxxxx brandit fièrement à ses sbires de flics son mémorable acte de divorce remontant à la St Glin-Glin, ainsi que le titre de propriété appartemental légué par son papa. Ils regardent ça d’un air à la fois très impressionné... et manifestement très envieux (…)

Dans ce même laps de temps, j’essaie de réunir mes effets personnels les plus urgents, notamment tout ce qui est d’ordre médical compte tenu de ma situation de semi-invalide du moment (médocs, calmants, notamment). Les flics font du harcèlement pour que j’accélère la cadence. Si je les écoute, je sors de là avec ma carte bleue, ma brosse à dent et ma b..e sous le bras (…). Du Grand Art.

Il faut même leur demander « pardon » quand on veut passer avec les béquilles dans l’embrasure d'une porte et changer de pièce. De mon côté, je ne fais pas forcément preuve d'une féroce empressement pour préparer tout ça. C'est vrai que quelque part, ça m'amuse assez de les tourner en bourrique. Je stationne dans cet appartement où j'ai été "aimablement" convié en 2005, et dans mon esprit, je le confesse humblement : je ne suis plus à une heure près.

Je contacte mon frère qui est domicilié à plus de 80 kilomètres. Nous sommes un vendredi soir, il fait beau, les abords de Paris sont « blindés ». Il sera donc long à parvenir sur zone. Assez clairement, les flics comptent sur son passage pour débloquer la situation. Puis, au bout d’une heure, ils m’interdisent l’accès à la chambre où sont encore stationnées certaines choses auxquelles je n’ai possiblement pas pensé, notamment un permis de conduire et certains médicaments antalgiques prescrits par les toubibs. Cela n’est pas de nature à détendre l’atmosphère.


Pour être honnête : je me dis que quitte à jouer cette politique dérisoire et cynique, hautement policière et hautement ridicule inutilement orchestrée par madame Xxxxxx, autant aller au bout de sa propre logique, quelque part. Pour que la « chose » soit cohérente, autant que tout le monde joue le jeu et que tout le monde prenne ses "responsabilités" (si l'on parler de "responsabilités" sur un terrain aussi minable - ndlr). Du coup, j'essaie de jouer mon rôle au mieux (le rôle principal, un véritable honneur !). Même si ce spectacle est complètement inutile et oscille entre psychodrame et tragi-comédie.


Vers 20h mon frère arrive. Cela ne débloquera rien du tout. Il ne trouvera pas les mots justes pour me convaincre de faire profil bas et d’obtempérer benoîtement aux injonctions policières des trois flics, qui ne sont que la transcription de l’imbécile et indécente provocation de madame Xxxxxx. Gilles commence par applaudir la mère de son neveu, joignant le geste à la parole. Et de la féliciter chaudement pour l'aimable constance de son comportement et de ses agissements ces derniers mois.

Vers 20h30 les flics contactent par téléphone leur supérieur hiérarchique au commissariat de Paris 14 pour lui demander le feu vert afin de « procéder en force » (sic).

Vers 21h les trois flics me privent violement de mes deux béquilles, me projettent au sol plutôt violement. Les mauvais traitements commencent. Tout le monde peut en profiter dans l’immeuble, étant donné les douleurs que cela m’occasionne, notamment à la hanche et au dos, pleins de métal et encore en voie de consolidation. Les insultes pleuvent. Je me débats et je me défends comme je peux. Une fois au sol, je suis plusieurs fois soulevé puis secoué de bas en haut comme un prunier. Ils me taxent de rébellion et de tentatives de violence. En fait, même dans l’état où je suis, je me débats comme je peux.
Du coup (si j’ose dire), la suite est encore pire. Je suis trainé violement au sol sur plusieurs mètres, ils me font des clé de bras qui me font super mal au dos et au poignet dont le scaphoïde est tout fraichement consolidé. La chose va durer après que j’aie été expulsé de l’appartement. C'est donc doublement gratuit. Ils cherchent alors à me relever. Je réclame les béquilles, en vain. Ils tentent de me forcer à marcher sans, y compris en me poussant. Puis je suis re-plaqué au sol. Comme je continue de m’insurger, ils tentent de me passer les menottes. Là ça sera le pire. Je ne détaille pas les douleurs sur le poignet fracturé. Ils s’y prennent n’importe comment avec leur menotte.

Quand je leur dit qu’on ne leur a même pas appris à passer des menottes proprement dans leur école de flics, ça les rend fous, notamment l’un des trois : le plus furieux. Il craque et passe enfin au tutoiement, puis aux insultes. Il me strangule violement et secoue à nouveau de haut en bas, y compris en me cognant au sol. Je suis pressé sur le sol. Le blaireau-furieux est à cheval sur mois. Je sens le matériel métallique que j’ai dans la colonne vertébrale se plaquer et se presser sur le parquet de la cage d’escalier. Là, j'avoue avoir eu peur. Ce fonctionnaire de "police" pète un câble : il perd complètement les pédales ! Il menace alors de me « casser la gueule » (sic). Je lui réponds qu’il est décidément d’un courage incroyable de s’acharner sur un poly-traumatisé à 75% invalide. A plusieurs reprises, je répète que tout ça est désormais inutile, puisque je suis hors de l’appartement. Mais deux heures de haine se sont accumulées à l’intérieur de l’appartement, et à présent ils se défoulent.

Un voisin du quatrième est monté, alerté par les cris. On lui signifie de redescendre par le classique « Circulez, y’a rien à voir » (…). Même une fois dans l’ascenseur, le plus furieux des 3 flics continue de me stranguler au niveau cou et de me serrer le kiki, alors que ça ne sert plus à rien. Il fait manifestement une fixette sur mon tee-shirt, qu’il a cherché à mettre en pièces. C’est un tee-shirt à l’effigie du GISTI est marqué : « Liberté de circulation – Groupe d’information et de soutien aux immigrés » (…). Je lui demande en rigolant si c’est ça qui le dérange. Pas de réponse.
Une fois au RdC, ils chercheront à nouveau à me forcer à avancer sans béquilles, pour atteindre la porte. Ce n’est qu’à la sortie de l’immeuble qu’on me rend mes cannes, pour accéder à la bétaillère des flics. On me signifie que je suis embarqué au poste pour mise en garde à vue. Accessoirement, mon frère a fait 170 bornes A/R pour rien. Il est furieux. Je discute alors 10 minutes pour réclamer mon coussin médical prescrit à l’hôpital, sans lequel je ne peux pas rester assis plus de 5 minutes. Ce coussin ne me sera restitué qu’une heure trente plus tard, au poste, où je suis contraint de rester debout sur mes deux béquilles.

Je ressors évidemment de là complètement rincé, dans un état lamentable.


Il est clair que j‘ai fait « un peu durer le plaisir », au cinquième étage, rue Baillou. D’aucuns diront bien sur qu’ils ont fait preuve de trop de « patience ». C’est notamment ce que me dira leur chef, au commissariat du 14-ième – un dénommé « geugeun », le brillantissime shériff qui a donné son « feu vert » à ces courageuses brutalités (euphémisme). Mais pour moi, que ce soit des violences policières gratuites sur un trois-quart-invalide au bout de 10 minute ou des violences policières gratuites sur un trois-quart-invalide au bout de 2h30, ça ne change pas grand-chose : les douleurs sont les mêmes, les traces sont les même et surtout le risque potentiel était le même. In-fine, la honte sur la tête de ces mecs-là est la même, ainsi que la honte sur la tête de madame Xxxxxx, bien entendu.

Dernière image (ici couleur "caca") : madame Xxxxxxqui pleurniche devant les voisins attroupés et descendus en bas de l’immeuble. Pour se donner en spectacle, pour jouer la victime, pour se faire plaindre (…). Elle qui est d'origine napolitaine, elle se livre là à un morceau de bravoure sur le terrain de la Comedia dell'Arte... Pathétique.


ARRIVEE AU « POSTE » VERS 22H. Fouille de rigueur, on me prive de mes bagages. Ces messieurs cogitent 10 longues minutes pour savoir si je peux rester avec ma semelle orthopédique moulée côté pied droit suite à mon accident. Au bout d’une heure, on me restitue mon coussin médical. Là aussi : dix minutes de palabres pour savoir si j’ai le droit de la garder. Il farfouille méticuleusement dans le coussin médical à aire pour voir s'il ne serait pas possble d'y déposer quelques bâtons de TNT (...). J’essaie d’envoyer subrepticement un SMS pour prévenir quelqu’un et lui éviter de s'inquiéter sur mon cas. Mais je suis vite « rattrapé par la patrouille ». Comme si un SMS pour prévenir quelqu’un attentait à la sécurité du commissariat ou au secret de je ne sais quelle « enquête ». Grotesque.

On refuse se me restituer mes lunettes de vue. On ne sait jamais : des fois que l’envie me viendrait de me suicider dans ma chambre cinq étoiles avec une paire de lunettes… Au demeurant, durant ces 18 heures passées en GAV, on me demandera de signer une bonne dizaine de documents divers et variés, et je n’en signerai pas un seul. Arguant tout simplement du fait que je n’ai pas mes lunettes, et que je ne signe pas ce que je ne peux pas lire (…).
Etonnant, non ?

Comme le veut le protocole, on me demande à qui je veux faire téléphoner. Je mentionne une amie. Refus. Donc je n'appellerai personne. Je me dis que de toute façon mon frère est déjà au courant, puisqu’il a assisté à la fin de la scène.

VERS 23H30 : DESCENTE EN CELLULE
Il y fait 35 degrés. Aucune aération. Aucune ventilation. Ça pue la pisse. On me dit que je verrai un médecin vers deux heures. Privé de béquilles, des fois que j’essaierai de me trucider avec en les avalant, sait-on jamais… En revanche, après moultes palabres, ils me laissent mon coussin médical. C’est grâce à cette seule "faveur" (si l'on peut s'exprimer ainsi) que je pourrai quand même me soulager un peu le dos en m’allongeant dessus. Autant de mansuétude, la chose frise la bonté : je me dis qu'il règne décidément un certain "laxisme" dans les commissariats de police parisien (...)

SAMEDI, UNE HEURE DU MATIN : L’AVOCAT COMMIS D’OFFICE

La classique et inutile « comédie » de l’avocat en GAV. En montant voir cet avocat commis d’office (le mien reste injoignable), je vois madame Xxxxxx assise dans l’entrée du commissariat. Elle détourne la tête. Elle m'évite du regard. Elle n'est même pas capable d’affronter mon regard. Elle est accompagnée de son amie de 25 ans, une dénommée sylvie rosentruc et qui se targue de travailler dans un cabinet d’avocat (…), accourue pour la circonstance et pour la soutenir dans cette situation ôôhh combien difficile (pour elle). Elle aussi évite mon regard. Dans un sens, la scène est assez folklorique (...). C'est sans conteste la seconde image la plus pathétique que je retiens de cette soirée (...)L’avocat : 25 minutes de discussion, pour des choses assez basiques et peu utiles, déjà connues (mes droits triviaux, la suite des opérations, etc.). De toute façon l’avocat en garde à vue ne sert à rien, c’est bien connu : même les flics le disent et parfois même en rigolent (…). L’avocat n’a même pas accès au dossier, il n’est là qu’une demi-heure et n'assiste même pas le prévenu lors de son audition avec l'OPJ. C’est d’ailleurs l’un des points sur lequel la GAV à la française est épinglée par différentes instances européennes et internationales. Et, sauf erreur, la France est le seul pays européen à procéder de la sorte en cas de privation de liberté. L’avocat commis d’office que j’ai devant moi le dit d’ailleurs lui-même.

VERS DEUX HEURES TRENTE DU MATIN : AUDITION CHEZ L’OPJ.
L'OPJ : un dénommé "guegeun". Je préfère ne pas décrire en détail le profil de l'énergumène en question, ni le zèle qu'il affiche. L’audition va durer une heure trente, là où ça aurait pu durer une demi-heure, si l’OPJ avait daigné transcrire normalement sur son PV d’audition ce que j’avais dit. Et s’il n’avait affublé le dit PV de questions totalement rocambolesques qu’il ne m’avait même pas posées – et auxquelles je ne daignerai même pas répondre par la suite (sur ma vie privée, notamment).

D’entrée de jeu, je lui fais remarquer que son bureau est aéré, qu’il y fait bon et que ça ne sent pas la pisse. Réponse : « Et vous voulez pas la clim, non plus ? ».
Je réponds : « Bahhhh, soyon fous ! On peut toujours rêver, avec tous les impôts qu’on paie… ».
Pas de bol pour moi : avec cet OPJ, j’ai manifestement fait mauvaise pioche (à supposer qu'il en existe de bonnes - ndlr). Partial, expéditif et sans aucun discernement, avec en plus « la pointe de provoc’ qui va bien ». Il se caricature lui-même. Avant même de m’avoir reçu, la cause est déjà entendue. Pour lui « les faits sont avérés ». Il fait mine de poser des questions auxquelles il s’est en fait déjà concocté les réponses. Tout est déjà plié. C’en est presque drôle. Ce qu’on appelle pompeusement « la présomption d'innocence », c'est pour les chiens. Comme d’habitude, seule la parole hautement "assermentée" de ses collègues flics vaut parole d’Evangile (…). Question à deux balles : je me demande donc pourquoi il m’a fait venir (…).
Quand la réalité dépasse la fiction : l’audition se résume en une sorte de duel de phrases caustiques de part et d'autre, lors duquel cet OPJ cherche à faire ce qu’il considère comme étant de « l’humour ». Mais là aussi, c'est assez consternant.

Cet OPJ essaie de se contenir, mais il a du mal. Beaucoup de mal. L'effort est surhumain. Le rictus ne trompe pas. Au-delà de son "humour" à trois sous deux ronds, s'il pouvait me flanquer une bonne raclée sur mes 2 béquilles dans le dos de ses supérieurs, il ne s'en priverait pas. En tous cas, c’est l’impression que ça donne. Accessoirement il joue les gros bras et se vante en insistant sur le fait que si lui-même avait pris part à l'illustre commando du GIGN sauce « Xxxxxx» ayant fait irruption rue Baillou à 17h40, eh bien ça ne lui aurait pas pris 2h30 heures pour « passer aux choses sérieuses » (dixit).
Mais plus largement, cet "OPJ" mélange tout. Il passe allègrement du coq à l'âne (surtout à l'âne), avec une aisance déconcertante. Bizarrement, il ne me parle absolument pas du grief pour lequel je suis sensé être là (ndlr - ce qui s’est passé avec ses collègues et subordonnées). Il s’embarque dans des histoires assez capillo-tractées concernant madame Xxxxxx et ma vie privée (y compris très lointaine). Il vient fourrer son nez de fouille-merde dans mes histoires privées post-conjugales remontant à plus de 10 ans (!!!). Toutes choses qui en réalité n’ont aucun rapport avec le contenu du PV de GAV pour lequel je suis là. J’hallucine. Et je lui fais savoir.

Tout y est passe. Pour dire : il en vient même à des délires sur l’INSEE (où je travaille) et sur les statistiques que l’on y fabrique. Apparemment, ces statistiques ne lui conviennent pas : il fait une fixette obsessionnelle là-dessus. Du Grand Art. J'ai pourtant pris soin de souligner qu'à l'INSEE, on ne traite pas des chiffres sur la délinquance ni même du fameux « sarkomètre » (...). Mais bon, pas moyen de le calmer avec ses histoires ahurissantes anti-statistiques et anti-INSEE...

Et de me dire pompeusement au j'aurais (sic) un "problème avec l'Autorité" (avec un grand "A" comme "Arbitraire"). Je lui réponds que je n'ai aucun problème avec l'autorité en tant que telle, mais que pour des raisons de salubrité mentale j'ai effectivement un problème avec son "Autorité" à lui, ainsi qu'avec "l'Autorité" de ses trois sbires étiquetés "police nazionale" qui ont fini par se défouler sur un mec poly-traumatisé, pour ainsi dire en kit, et juché sur béquilles (...). De même que j'ai eu un problème "d'Autorité" il y a deux ans et demie avec une petite collègue fliquette à lui (du même commissariat) qui s'était permise de me tutoyer d'entrée de jeu dans la rue en me demandant mes papiers (...), fliquette à qui je ne m'étais pas gêné pour répondre : "Chère Madame, puisque vous me tutoyez ainsi, je ne vous donne rien du tout, vous pouvez toujours vous brosser" (...)

Vers trois heures du matin, je réclame un verre d’eau car je suis complètement déshydraté. Premier refus.

L’OPJ se targue d’un air malin (au sens éthymologique du terme) et sibyllin d’avoir auditionné juste avant moi la commanditaire des glorieux faits d’armes policiers du soir : la dénommée madame Xxxxxx. Ça, vu la teneur de ses propos complètement hors-sujet par rapport aux griefs figurant sur le PV d’interpellation, je l’avais compris. Clairement, celle-ci lui a débité ses âneries du moment sur mon compte. Et comme ça lui arrive épisodiquement depuis 15 ans, elle a cherché à me faire passer pour un fou-furieux maniaco-dépressif profond. Je comprends qu’elle s’en est également prise à mes relations du moment avec mon fils Tom. En les décrivant de façon apocalyptique, comme il se doit. Une fois de plus, madame Xxxxxx ne se sera pas privée d'instrumentaliser son propre fils pour ses manœuvres d’intox. Comme elle le faisait il y a dix ans déjà lors de notre divorce (…).

Ainsi donc, ce "gueuguen" d'OPJ se targue de faire "l'humour". Mais quand je lui dis d’un air amusé : "Je n'ai pas même tenté d'utiliser mes 2 béquilles pour assommer vos 3 collègues de flics armés de flingues et de matraques...", alors là il prend la chose le plus sérieusement du monde, prend la mouche en me demandant d'un air sentencieux : "Que voulez-vous dire, par là ? Pourquoi vous empressez-vous de dire ça sans même qu'on vous ait parlé de vos béquilles ?" (sic). C'est dire le niveau du "sens de l'humour" de cet aimable bout en train...
Bien entendu, j'ai droit à la sempiternelle menace, du genre "Savez-vous qu'une GAV de 24h peut être prolongée à 48h ?". C'est le type de chantage qu'ont fait même à un polytraumatisé monté sur béquilles, et qui se trimbale encore avec son coussin médical pour pouvoir poser son cul et son bassin tout fracassés. Tout ce que je trouve à lui répondre, c’est ça : « Vous savez, depuis que j'ai failli passer entre 4 planches ou failli finir sur un fauteuil roulant en décembre dernier, c'est le genre de "menace" dont je me tamponne allègrement le coquillard ». No comment.

Le bouclage de mon PV d’audition sera interminable. Un véritable harcèlement. Il y a plusieurs phrases de mon cru que l’OPJ refuse obstinément de consigner. En outre il y invente des questions saugrenues qu’il ne m’a jamais posées, dont certaines sont complètement hors sujet, tiennent de la divagation mentale pure et simple, voire d’une sorte de diffamation insidieuse sans aucune preuve tangible, du genre (de mémoire) : « Vous rendez-vous compte que votre attitude de ce soir envers madame Xxxxxx est à l’image du traitement que vous lui avez infligé depuis 4 ans ». Cette question délirante, 120% fantaisiste et complètement hors sujet, il ne m’avait même pas posée... Ces allégations grotesques ne se basent sur aucun élément "tangible" autres que les racontars que madame Xxxxxx est venue vomir et colporter sur mon compte, une heure plus tôt. Par surcroît, cet OPJ refuse de consigner ma réponse qui est simplement : « Je n’ai infligé aucun traitement particulier à madame Xxxxxx depuis 4 ans. Bien au contraire, j'ai toujours scrupuleusement laissé tomber la neige quand elle faisait ses crises d'hystérie et se livrait à ses tentatives de provoc' comme celle à laquelle elle s'est encore livrée le 2/7 vers 16h55. Encore plus fort : c'est au contraire elle qui me traite comme une sous-merde depuis que je suis sorti de mes cinq mois d’hospitalisation à temps complet ». Je refuse donc de signer, d’autant plus que je n’ai toujours pas mes lunettes de vue.
Un quart d’heure plus tard, ils ont enfin retrouvé mes lunettes. Comme dirait la pub : "Vous n'imaginez pas tout c'que la police nazionale peut faire pour vous...". L’OPJ daigne faire quelques corrections, pour une nouvelle relecture. Même topo, je refuse toujours de signer ce document qui reste lacunaire. Puis re-re-belotte : re-re-corrections, re-relecture : in-fine re-même topo.
Sur la fin de l’audition, je réclame à nouveau un verre d’eau. Second refus.
Du coup, je dis que je n’ai plus rien à dire et que je répondrai plus à rien. A ce stade il craque et porte rageusement la mention : « refus de signature ». Et de facto l’audition s’arrête là. Non sans que l’OPJ me menace à nouveau en disant : « Savez-vous que le refus de signature conduit souvent à prolonger la GAV de 24 à 48 heures ? ». Je me contente de lui répondre qu’il est 3h30 du matin, et que ses collègues m’avaient annoncé à 11 heures que je verrai un toubib vers deux heures du matin.Seule réponse : il en a marre, il veut aller dormir.
Je lui souhaite « bonne nuit », « bon lit » et « bon matelas ».
Sa réponse : « Chacun sa merde ».
Cet aimable OPJ est décidément un comique troupier de première (...). Rideau.

LE RESTE DE LA "NUIT" EN CELLULE
De dimanche 3h30 du matin à dimanche 10 heures du matin, j'ai réclamé 3 fois mes médicaments (antalgiques codéïnés pour calmer le dos et le mal aux reins occasionnés par les violences de hier au soir). En vain.
J’ai pourtant ces antalgiques codéïnés dans mon sac, à l’étage, juste au-dessus. Ce sont des médicaments que je prends depuis plusieurs semaines et qui m’ont été prescrits par le médecin chef Lafaille de Micheaux et le docteur MC.Goupy, de l’Institut National des Invalides. Mais rien n’y fera. Refus gratuit, mais refus total. Bien entendu pas question de fermer l’œil sur cette magnifique banquette en béton. D’autant que la cellule est éclairée, puisqu’il y a l’une de ces fameuses « vidéos de surveillance » si chère à ce cher Monsieur HoirteFEUX (…). Le bouton prévu pour appeler quelqu’un en cas de besoin ne fonctionne plus. On me dit que dans ce cas il faut « faire des grands gestes devant la caméra » (sic). Souriez, vous êtes filmé ! Je l’aurais bien fait à l’aide de mes béquilles... Las, même mes béquilles me sont confisquées, ce qui m'obligera pour ainsi dire à ramper si l'envie me vient de me vider la vessie (chose en fait peu probable, car avec 35° dans la cellule, tout s'évacue à grosses gouttes par sudation…).

Samedi, 10h : visite chez le médecin à l’Hôtel Dieu
Cette visite a lieu 8 (huit) heures plus tard que ce qu’on m’avait « promis » à mon arrivée dans le bunker policier du 14-ème. Entre-temps, j'ai eu tout le loisir de douiller, au niveau de ma colonne vertébrale et de mon dos. J’avais vaguement imaginé pouvoir être transféré dans un lieu médicalisé au lieu de devoir m’allonger sur une banquette en béton, compte tenu de mon état (…). J’avais rêvé. Il y a des fois où je suis plutôt naïf, comme garçon... Cette fois-ci, ils ne me passent pas les menottes. Mieux encore : ils me laissent les béquilles pour pouvoir me déplacer. Je me dis que c’est presque dommage : j’aurais pu tenter d’y aller à cloche-pied, ça nous aurait faire rire un peu…

Un élément un peu « dérangeant » est par définition un « fou »

Durant mon « audition », l’OPJ avait pris un malin plaisir à mettre en doute ce qu’il appellait pompeusement ma « santé mentale ». Et de me demander « si mes problèmes étaient dus à mon état physique ou à mon état mental » (sic). Grosse ficelle bien connue qui est utilisée depuis des lustres dans ce genre de milieu et dans ce genre de situation (...). Après avoir séché une heure durant dans une cellule de l’Hotel Dieux en compagnie d’une bonne dizaine d’autres personnes (heure passée par terre pour pouvoir m’allonger et soulager un peu mon dos – ndlr), j’ai l'agréable surprise de découvrir que l’OPJ m’a parachuté chez un… psychiatre.

Résultat des courses : au bout de trois minutes de discussion, cette psychiatre de l’AP-HP me dit : « Monsieur Montel, vous ne présentez aucun signe d’inquiétude d’ordre psychiatrique ». Je ne sais pas pourquoi l'OPJ vous a envoyé là. Mais sachez que vous n'êtes pas le seul dans votre cas ».
==> Désolé monsieur l'OPJ "Geugeun", pas de bol. Apparemment c’est plutôt vous qui seriez à expertiser… C'est ballot, hein ?

UN CERTIFICAT POUR COUPS ET BLESSURES

Du coup (si j'ose dire), on m’envoie chez un généraliste. Après examen de mon dos (traces à hauteur de la cicatrice post-opératoire de janvier) et surtout de mon poignet (hématome et gonflement à la hauteur du scaphoïde fracturé en décembre, opéré en janvier et déplâtré début avril), LE TOUBIB LEGISTE ME DELIVRE UN CERTIFICAT POUR COUPS ET BLESSURES, AVEC I.T.T DE 3 JOURS. Elle ne m’en donnera pas copie, et j’oublierai de lui demander. Personne ne m’en donnera copie par la suite, du reste. Je ne connais même pas le nom du toubib (…). Trois jours, ce n'est pas seulement que je trouve ça "petit" compte tenu de la situation. C'est aussi (si je comprends bien) que ça met les pouvoirs "publics" à l'abri d'un recours de ma part en correctionnelle. A suivre...

Samedi midi : direction « Le dépôt », Ile de la Cité.

On a décrété que je vais avoir à faire à une magistrate pour ce qu’ils appellent un « rappel à la Loi ». Après avoir eu à faire durant des lustres au fameux parquet ["parquet <==> "lustre"... Humour !] de madame Xxxxxx qu’il ne fallait surtout pas micro-rayer sous peine de psychodrame, d’hystérie et de maniaco-tragi-comédie, j’ai ici à faire au « Parquet » (l’autre, avec un grand « P »).

Durant deux heures, on va me trimbaler d’une cellule à l’autre sur mes deux béquilles, d’un dépôt à l’autre sur mes deux béquilles, d’une salle à l’autre sur mes deux béquilles, avec à chaque fois fouille et contre-fouille, puis fouille à nu (complètement inutile puisque j'étais déjà "aux mains" de la police depuis 16 heures - mais nécessaire, sinon c’est pas rigolo !). On n’imagine pas la longueur des corridors qui courent sous ce palais de « justice ». En tout, j’ai bien du faire deux kilomètres sur mes deux béquilles. Notamment l'A/R pour aller voir la magistrate. Durant ces deux heures, j’ai réclamé deux fois un verre d’eau. Deux refus.
15 heures, la "magistrate"

Pour elle aussi, les faits sont « avérés » (rébellion et tentative de violence sur personnes dépositaires de l’autorité etc. etc. Bien entendu elle me profère des menaces très sentencieuses en cas de « récidive ». Pour elle aussi, c'est l'histoire d'un mec poly-fracassé, plein de métal partout, qui sur ses deux béquilles a cherché à casser la gueule à trois flics bien valides et surarmés (...). Mais en fait aucun véritable « rappel à la loi » ni aucun rappel à aucun texte quelqu’il soit. Suivent des menaces très immédiates, si je continue à l'ouvrir un peu trop. Quand je lui demande d’en air entendu ce que je vais faire des 3 jours d'ITT qu’un médecin légiste de l’AP-HP m’a signés à l’Hôtel Dieu, elle me répond que je fais "ce que je veux avec l’IGS". Je me permets de sourire et de lui dire qu’il est de notoriété publique qu’en France, l’IGS, ça revient peu ou prou à « pisser dans un violon » (sauf cas gravissime avéré). Elle se montre alors de plus en plus menaçante et me promet une "mise en comparution immédiate, si je continue". Je préfère m’en tenir à un sourire en coin. Dans l'état où je suis, je n’ai pas les moyens de cette politique.

16 HEURES, SORTIE
Il me faut encore une heure pour m’extraire de là, avec mes dix kilos de bagages sur mes deux béquilles, de salle en salle, de contrôle en contrôle, d’escorte en escorte. En sortant de là : d’abord un sentiment de dégoût, puis une immense impression de gâchis et d'injustice. Quand on voit comment le citoyen lambda est traité par cet appareil-là, il ne faut pas s’étonner que les flics soient de plus en plus impopulaires… Désormais, je suis devenu un peu parano : quand je vois des flics sur un trottoir, je traverse la rue et je change de trottoir.

Les agents de "police" (certains, pas tous) sont autrement plus attentatoires à la sécurité du citoyen lambda que les 1500 porteuses de burqa pour lesquelles on nous bourre le mou depuis des mois... lesquelles porteuses de burqa ne sont dénoncées ni par la Cour Européenne des Droits de l'Homme, ni par Amnesty International (...).

Dans la même veine : le caractère abusif et arbitraire de bon nombre des 800.000 GAV enregistrées en France en 2009 est autrement plus attentatoire à la sécurité et à la liberté du citoyen lambda. La France est le seul pays européen "phare" où l'on peut être privé de liberté sur seule décision policière, sans qu'aucun juge ni aucun magistrat n'ait été saisi de quoi que ce soit... Les GAV ne sont décidées que sur demande des flics et du parquet, accessoirement tous deux à la botte de l'exécutif... A la base, tout repose de façon unilatérale sur l'unique avis d'un simple OPJ qui n'est qu'un flic (...). Même le "contrôle" par le parquet (au bout de plusieurs heures) "est jugé lointain et insuffisant" (dixit Le Monde du 22 juillet 2010). Il suffit par exemple qu'une GAV soit décrétée de fin de journée (et c'est souvent le cas)... et le parquet ne sera saisi que 12 heures plus tard (NDLR : un substitut au procureur est d'une espèce diurne... qui dort la nuit).

Résultat : il faut que la GAV "à la française" soit interpelée devant le Conseil Constitutionnel par des avocats jugés "frondeurs" et venus d'un peu partout en France (question prioritaire de constitutionnalité du 20/7) pour que le débat revienne sur la table... C'est un débat auquel on avait vaguement eu droit durant une semaine en 2010, et qui avait été allègrement enterré au lendemain de la déculottée électorale de la droite sarkoziste aux dernières Régionales... En réalité cette saisine du Conseil Constitutionnel conduit à remettre tout bonnement en cause la légalité même des GAV à la "française". Excusez du peu (...).


Accessoirement, je suis super fier pour la mère de mon fils qu’elle ait joué à ce jeu-là et qu'elle se soit ainsi abaissée jusqu'à faire un véritable cratère (en tant que napolitaine et vésuvienne, les cratères... ça la connait !). Il est vrai que les records sont faits pour être battus (...)



En sortant de là, suis au 3 Quai de l'Horloge, le long de la Seine, face à joli bâtiment où est inscrit : « Cour de Cassation ». Sur le fronton d’un autre bâtiment, pas bien loin, est inscrits une devise bien connue et plutôt cocasse : « Liberté, Egalité, Fraternité ». La chôôôôse est assez plaisante (...)

Je songe au rapport Amnesty International 2010 que j‘ai brièvement parcouru sur le web, aux différents critères pour lesquels la France est épinglée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (violences policières, nombre de gardes à vue, conditions et caractère souvent arbitraire de ces GAV, etc.), et même (la double honte) aux griefs pour lesquels la France est épinglée par le Comité contre la torture de l'ONU...

Il est 15h30. Je suis carbonisé et complètement déshydraté. Plusieurs SMS et messages d’une amie qui s’est rendue au commissariat du 14-ième arrondissement samedi matin, pour prendre de mes nouvelles et des nouvelles de ma santé. En dépit du fait qu’elle soit quelqu’un de très affable et de très courtois, elle a été éconduite et pour ainsi dire traitée comme une m….

On apprend ce 16/7 que "l'entourage" Betencourt est en GAV. On serait curieux de savoir dans quelles conditions et dans quel type de cellule cet échantillon du grattin de la magouille politico-financière est en "GAV"... Nul doute qu'il ne s'agit pas de cellules du type de celle dont écoppe le gardé à vue lamba (ici 35 degrés, sans ventilation, sans aération, avec les effluves de pisse - quand ce ne sont pas celles de vomi et de caca...).

Dans l’immédiat, j’ai des choses matérielles urgentes à régler (logement et mon état de santé). Mais je ne compte pas en rester là. Dans l’état où j’étais déjà, cette histoire pitoyable m’a quand même pas mal détruit, moralement et surtout physiquement. Même si c’est pour le principe et même si saisir l’IGS n’a pour ainsi dire aucune chance d’aboutir dans cette France pompeusement qualifiée de « Patrie des Droits de l’Homme », je compte bien me faire conseiller pour voir quels sont les recours possibles. Et diffuser la chose le plus largement possible.

Du reste : chacun peut faire circuler ce lien, merci.
Olive M






LES CONSEQUENCES DE CET EPISODE "Xxxxxx / forces de l'ordre"
AU PLAN DE MON ETAT PHYSIQUE ET DE MA SANTE

Ma situation n'était déjà pas bien brillante avant ces événements consternants du 2/7. Mais là c'est encore pire, il fallait s'y attendre.

Dix jours plus tard, je porte toujours les stigmates de ce triste épisode, ainsi que ceux de la semaine infernale durant laquelle j'ai du cavaler dans Paris, comme un bourricot, en béquilles, pour me dégoter un logement dans l'urgence. D'autant que dans le même temps, je n'ai évidemment plus suivi mon progrmme de soins médicaux Invalides, bien entendu (...)

Du coup, après discussion avec le staf médical en question (I.N.I) ce 13/7, tout mon programme médical de réadaptation et de réédication est chamboulé. Je suis prié de ne plus faire que de la kiné antalgique, de la balnéothérapie passive et antalgique, etc.. là où je commençais à "envoyer du gros". Car la colonne et les articulations de la hanche ont trinqué. Il faut donc à présent les épargner et alléger leurs contraintes (sic). Cela vaut pour le bassin, pour la hanche et bien entendu pour le dos.

Au final, j'ai régressé et je pense avoir perdu un mois au bas pied. Je commence donc à me demander si je pourrai recommencer à bosser à mi-temps thérapeutique début septembre, comme prévu (...). Sachant que plus ça dure, moins mon employeur et ma mutuelle me paient, bien entendu. Les toubibs des Invalides comptaient me lâcher fin aout, pour de simples séances de kinée en libéral. Ils prévoient déjà que je rempile pour tout le mois de septembre à l'I.N.I.

Dernier détail : cette situation m'amène par la force des choses à conduire en voiture, plus tôt que prévu et prématurément. Il faut savoir qu'avec des béquilles dans la voiture, je suis hors-piste et verbalisable. Idem si je cartonne : un coup à s'attirer de grosses grosses "bricoles"...
Dixit le personnel soignant des Invalides, qui en connait un rayon : c'est (aussi) leur travail de savoir ça, puisqu'ils gèrent une cellule Auto-Ecole pour handicapés (...).




CONCLUSION (perso) DU MOMENT concernant madame Xxxxxx 
(faute de mieux, car c'est un peu "faible")


==> on applaudit très fort madame Xxxxxx pour sa débilité profonde, pour son cynisme flicouillard assez "facile" (vive le titre de propriété immobilière payé par Papa !), inutile et bien vicelard, et pour son sens du mot "courage". On la complimente hautement pour ses crises épisodiques d'hystérie schyzophrénique qui, sur des coups comme celui-là, la mènent clairement à une forme de sadisme maniaque pure et dure...
A tout prendre, on préfère de très loin être dans sa propre situation du moment (même si l'on n'est pas mal dans la mouise) qu'être dans sa situation à elle - on entend par là au plan "moral" et du Principe, plan sur lequel elle a vraiment son (gros) nez bien merdeux dans du caca bien merdeux (...)


Quand on a eu à faire à un sketche policier de cet acabit, on repense à Léo, quand il chantait par exemple ça ====>
http://www.youtube.com/watch?v=69q_vfXyk3I

No other comment.
Olive M

mardi 29 juin 2010

Manif 1er juillet pour S.Guillon et D.Porte

Appel de l'interSyndicale de Radio France à une manifestation le 1er juillet à 18h devant la Maison de la Radio à Paris pour le soutien de S.Guillon et de D.Porte - récemment licenciés de France Inter par les marionnettes sarkozistes Val et Hees - et contre la mainmise du pouvoir sarkoziste sur les antennes du service publique.

Nota : dans ce contexte politique/médias/sarkozie, il est à noter que les tentatives de manoeuvre pour conditionner l'avenir du Journal Le Monde viennent manifestement d'échouer : en dépit des convocations de M.Fottorino à l'Elysée à des fin de "dissuasions élyséennes", le trio Bergé-Pigasse-Niel l'emporte au conseil de surveillance du Monde. Le repreneur potentiel Orange (dont l'actionnaire majoritaire est l'Etat, donc Sarko) l'a dans l'os. Le Monde ne tombera donc pas (en tous cas pas dans l'immédiat) dans l'escarcelle des médias marionnettisés par l'Elysée (Radio-France, FranceTV, le Bigaro et tous ses satellites, TF1 ("TV-Sarko", la lucarne à blaireau, etc.).


Par ailleurs, une page Facebook a été ouverte et recueille des messages de soutien à Porte et Guillon. Des pétitions circulent également sur la toile en soutien aux deux hommes.

Voir un peu partout sur le web, :
- http://minilien.fr/a0l8ow
- http://minilien.fr/a0l8ox
- http://minilien.fr/a0l8pb

RV ce jeudi à 18h devant Radio-France, donc.
Olive M
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COPIE : le comique "Collectif des parlementaires pour la liberté d’expression" érigé récemment par ces messieurs beaux-parleurs de l'UMP, dont le comique troupier de la « liberté d’expression », le dénommé C.Vanneste

dimanche 27 juin 2010

Les drôleries de D.Douillet (Le Parisien du 27/6), parachuté des tatamis UMP dans les beaux quartiers du 78

Bonjour,

Dans Le Parisien du 27/6, une interview brillantissime et assez marrante du dénommé "D.Douillet", roi UMP des tatamis, assez récemment parachûté député dans les beaux quartiers du 78 : dans une circonscription où même une chèvre étiquetée "UMP" serait élue... Du temps de sa splendeur judokiste, Monsieur Douillet nous avait habitués à de toutes autres "prises de risque" et un tout autre sens de "l'adversité" : là, c'est plutôt décevant, pour ne pas dire assez risible... Comme disait ce cher Corneille : "À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire !" [Le Cid - Acte 1, scène 4].

Il faut savoir que ce brillantissime "politique" (sarkoziste fervent après avoir été chiraquien non moins fervent) est vaguement annoncé, selon certaines rumeurs de couloir UMPistes, comme possible et prochain s.e aux sports. Ça promet (...). Vous me direz : "Si c'est pour succéder à la gracieuse mais incompétente Rama Yade ou au pseudo-businessman plus ou moins véreux de B.Laporte qui s'est accroché durant des années aux basques du XV de France, un peu comme un Domenech avec ses "bleus"... bin on n'a pas grand-chose à perdre" (...)

Quand journaleux du Parisien demande à Monsieur Douillet ce qu'il pense de la réaction de la FIFA suite aux velléités d'ingérence de R.Bachelot plus ou moins téléguidées par l’Elysée, il se contente de cette réponse de normand très candide : "La FIFA est dans son rôle (...). Mais l'état ne peut pas rester sans opinion devant ce qui se passe dans une fédération". En disant ça, Monsieur Douillet oublie de dire jusqu'où va (selon lui) ce qu’il qualifie benoîtement "d’opinion de l'état" : ce non seulement d’une manière « générale », mais plus particulièrement dans une gouvernance zarkoziste par essence même omnipotente - comme chacun sait (ce psychodrame élyséen sur le terrain du "foutte" pro l'illustre à nouveau...).
Quelques lignes plus tard, le même crack des tatamis UMP emboite le pas à sa collègue UMP Bachelot (qui vient de se faire souffler dans les bronches par la FIFA pour ses propensions à l'ingérence - ce qui fait rire un peu partout à l'étranger, il suffit par exemple d’écouter ces jours-ci une radio comme RFI pour le comprendre) en en rajoutant une seconde couche : "Oui, la première mesure à prendre c'est la démission d'Escalettes". En bon français UMP : pour le sieur Douillet, l'Etat est ici dans son rôle.

Petit "détail" : il faut savoir que, pour les ingérences que ses gouvernants ont commises, un pays comme le Salvador a été tout simplement exclu de la FIFA, et bouté hors de toute compète internationale... En réalité, la "réponse de normand" du sieur Douillet confine à une sorte de schizophrénie doucement fallacieuse. Il est donc assez cocasse d'entendre ce Monsieur Douillet "conseiller" à un Domenech (dixit) de "se faire aider par un psy". Chacun sait que la schizophrénie aussi, ça se soigne. Au rayon "psy", Monsieur Douillet serait donc bien inspiré de commencer par se pencher sur son propre cas (...).

Toute la suite pêle-mêle des propos de Monsieur Douillet est elle aussi assez comique, sur des thèmes divers et variés qu’il ne maîtrise absolument pas, et "dont au sujet desquels" il se contente probablement de blah-blah-ter ce qu’on lui a conseillé de blah-blah-ter lors des réunions de briefing sauce UMP. Morceaux choisis :

---> en matière de retraites et de déficits publics : "Nicolas Sarkozy fait le sale boulot". Monsieur Douillet oublie juste un détail : son mentor Sarkozy est aux manettes depuis 2002. Il a même fait un passage éclair par... Bercy, où il n'a pas laissé un souvenir impérissable (euphémisme). Petite piqûre de rappel : depuis 2002, le déficit public de la France a été tout bonnement multiplié par deux...

---> au sujet d'une "mission" assez fumeuse que lui aurait confiée Sarko, chose sur laquelle se répand (ndlr - "dresser un état des lieux pour l'organisation des grandes compètes internationales en France" – le tout (souligne-t-il avec grand zèle) sans le salaire « façon Bouttin » de 9500 €) avec cette prophétie absolumment terrifiante : "Si on ne fait rien maintenant (...) on deviendra un pays sous-développé du sport". Dixit. Malheureusement, Monsieur Douillet oublie juste deux "détails".
- PRIMO, à en juger par la réaction de mise en garde de la FIFA vis à vis des gouvernants français, il semble bien que par certains aspects politico-comportementaux, la France "sportive" soit déjà perçue par certaines instances comme un pays "sous-développé", selon l’expression de Monsieur Douillet lui-même. Il faut savoir en effet que quand la FIFA a mis au point l'article 17 de son règlement, c'était avant tout pour certaines dictatures et certains pays Africains - lesquels font par définition partie des pays "sous-développés" (...). Aujourd'hui, c'est la France de Monsieur Douillet et de l'UMP qui est dans le collimateur de la FIFA.
- SECUNDO : en parlant de "sous-développement sportif" au sujet des seules grandes compètes internationales professionnelles, M.Douillet fait un allègre raccourci (doux euphémisme) assez dans l'air du temps en Sarkozie qui consiste à amalgamer "santé sportive d'un pays" et "organisation des grands-messes hyper-médiatisées du sport-business pro dit de 'haut niveau' " (...). Chacun appréciera. J'ai eu récemment l’occasion d’en discuter brièvement avec Monsieur Roger Bambuck (ex-recordman du monde du 100 mètres en 1968, membre honoraire de l'Académie du Sport et ancien ministre des Sports 1988-1991 du temps de Michel Rocard) : cette brève discussion sur le sujet était assez « éloquente ». Dommage que je ne l’ai pas enregistrée, j’aurais pu envoyer ça à Mmes Yade et Bachelot, ainsi qu’à Messieurs Douillet, Lamour et autre Sarkozy (…).

---> autre cocasserie douillette judoka-politicienne : quand Le Parisien demande à Monsieur Douillet pourquoi il est engagé à droite, il se contente de répondre qu'il sait pourquoi il n’est pas « engagé à gauche ». Sans même évoquer sa période « lèche-bottes » en Chiraquie qui a précédé son brillant parachutage électoral en Sarkozie, Monsieur Douillet fait donc "de l'humour" et en vient à nous gratifier pompeusement de cette aimable parabole dite "du pêcheur" : "Quand quelqu'un a faim, je préfère lui apprendre à pêcher que lui donner du poisson". La dextérité avec laquelle cet ex-kaïd des tatamis manie ce genre de parabole est tout à fait admirable. Du grand Art. Surtout quand il s'agit d'instrumentaliser la dite parabole de façon inculte et grotesque, à des fins de pure démagogie à deux balles sur le thème « droite/gauche ». De même qu'il est tout à fait admirable d'entendre un tenant présumée de la droite néo-libérale et ultra-productiviste (ou de ce qu'il en reste, après 3 ans de crise économico-capitalisto-financière) nous citer ainsi Confucius (...)

Le problème, c'est qu'hormis nous servir en guise de pirouette des formules toutes faites du genre de celles qu'il aura probablement entendues circuler dans les couloirs UMP du parlement (les quelques fois où il y met les pieds), Monsieur Douillet ne sait pas seulement ce que ces formules (même parabolesques) signifient dans la "vraie vie".
Moyennant quoi :
- plutôt que
de faire le malin avec ce genre de "parabole",
- puisque Monsieur Douillet semble intéressé par les histoires de "pêcheurs",
- puisque Monsieur Douillet (de droite) ose parler de "pays sous-développés",
- ENFIN ET SURTOUT POUR EN REVENIR AU SUJET INITIAL DE SON INTERVIEW C'EST A DIRE LES INGERENCES DE LA SARKOZIE DANS LE "FOUTTE" ET SON INSTRUMENTALISATION DE CE MEME "FOUTTE PRO",
===> je suggérerais plutôt à Monsieur Douillet ce proverbe Wolof (pêcheurs sénégalais, il va être content !) : "Que chacun s'occupe de son propre filet, et le possion sera bien pêché".

Si Monsieur Douillet connaissait réellement la parabole "du pêcheur" qu'il brandit fièrement mais de façon très superficielle, il saurait que cette fameuse parabole "du pêcheur" (Confucius) est surtout citée en matière de politiques de coopération et d'aide au développement. Il est donc particulièrement risible d'entendre quelqu'un de droite citer cette parabole pour justifier qu'il n'est pas "de gauche". Cher Monsieur Douillet : si, historiquement, la droite était à même de pouvoir dispenser de bonnes leçons de morale politique en matière de "coopération" et "d'aide au développement"... ça se saurait ! Et ce n'est pas la Sarkozie qui fait exception, bien au contraire : c'est encore pire que la droite "d'avant". Il suffit de voir par exemple :

- primo le récent spectacle offert
par N.Sarkozy dans les hôtels de luxe de la Côte d'Azur à l'occasion du fameux "Nice 2010" qui s'est tenu il y a quelques semaines à peine. Pour en savoir plus, Monsieur Douillet peut consulter ça ==> http://minilien.fr/a0l9pp

- secundo la récente désignation de M.Dov Zerah à la direction de l'AFD :
désignation d'un proche de l'Elysée et surtout d'un proche des fameux "réseaux Africains" qui est unanimement perçue comme un retour en arrière de 30 ans en "Françafrique", du temps de ce cher magouilleur réac de Foccard. Cela faisait 50 ans que les acteurs de la "Françafrique" rêvaient de mettre la main sur cette agence qui gère gère 6,2 milliards d'euros, soit la majeure partie de l'aide française au développement (...).
Dans la série : "Ils en rêvaient… Sarko l’a fait !".


Par ailleurs, il est assez croustillant de lire un parachûté UMP parler ainsi "d'apprendre" ou "d'apprendre à pêcher le poisson", quand on voit quelle politique de démantèlement de l'éducation nationale est menée depuis maintenant plusieurs années dans ce pays. Des dizaines de milliers de postes d'enseignants et de personnels scolaires supprimés depuis 2007, notamment. Avec un ministre de l'Educ' Nat et porte-baratin du gouvernement (un certain Chatel Luc) qui réinvente l'eau tiède et le fil à couper le beurre en venant nous dire courant mai : "La meilleure solution pour faire des économies, c'est d'augmenter le nombre moyen d'élève par classe". Consternant. Avec à la clé des chiffres assez folkloriques au nez et à la barbe des mondes enseignants, collégiens et lycéens (je cite) : "Le nombre actuel moyen d'élèves par classe est de 26". Propos évidemment fantaisistes, chaque parent d'élève le sait bien : en France, une classe à 26 élèves, ça tient tout bonnement de la science-fiction ! Sans même parler du Primaire, où le nombre moyen d'élèves est le plus élevé d'Europe, chose sur laquelle toutes les études des spécialistes et pédopsychiatres montrent que c'est super pénalisant pour les gamins en question...

Tout ce cirque alors que dans le même temps, la seule suppression de la TVA dans la restauration coûte au moins deux fois plus (3 milliards d'euros) que ce que "rapporte" aux caisses de l'état chaque année le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux cumulé sur 5 ans (2007-2012) dans la fonction publique (...). Le tout avec l'inefficacité que chacun sait, pour ce qui est du cadeau néo-libéral "TVA" fait dans ce secteur de la restauration ! Et je n'aurais pas l'outrecuidance de dire à Monsieur Douillet que ce sont ici le statisticien de formation et l'ex-coopérant en statistique en Afrique Noire qui lui parlent. C'est que je ne voudrais pas sembler jouer "les gros bras" avec lui ;-), ni même lui sembler cruel (...).


---> enfin CERISE sur le gâteau judoka-politicien : Monsieur Douillet se complait à dire au Parisien, dixit : "Quand on fait de la politique, il faut être irréprochable".
A ce stade de la boutade, comme aurait dit Jacques Prévert : "Au premier rang, les spectateurs se tappent sur les cuisses !"...

Car bien entendu, Monsieur Douillet oublie de nous égrener toutes les affaires de droite toutes aussi marrons les unes que les autres qui surgissent jour après jour, avec une régularité de métronome. Et accessoirement, Monsieur Douillet oublie aussi de nous raconter les petites casseroles judiciaires qu'il traine et traînait déjà en Chiraquie, avant même d'être parachuté dans les beaux quartiers du 78 par le Team Sarko.
Par exemple :
-1-
qu'il a été débouté en 2009 de son attaque en justice contre Bakchich.info, lequel l'avait logiquement cité dans l'affaire des fraudes fiscales vers le Liechtenstein - comme quoi ça n'était pas là de la "diffamation" (...)
-2- qu'il avait déjà été mis en examen en 2000 dans l'affaire de la faillite de l'agence Travelstore
-3- qu'il est impliqué (avec sa femme) dans le scandale de la société Daval Consulting - doux mélange des genres entre affairisme, sponsoring, consulting et fonctions fédérales au sein d'une fédé sportive (...)
-4- qu'on n'a en fait jamais bien compris le lien qu'il y avait entre la Porsche avec laquelle il s'était fait chopper en excès de vitesse en 2008... et l'association hautement caritative dite "Pièces jaunes" tenancée par une certaine Bernadette Chirac, récemment pistonnée au C.A de LVMH (âge de la retraite à 62 ans oblige, sans doute...)

C'est pas sorcier : il suffit de taper sur Google les mots-clés assez triviaux "Douillet" et "magouilles" pour se raffraîchir un peu la mémoire...

A peluche...
Olive M,
poil à gratter iconoclaste

DIFFUSION : la S.E aux sports Rama Yade (ndlr - sa ministre de turelle, R.Bachelot, n'est pas même joignable sur le site web de son ministère...), compte Fesses-Bouc de R.Bachelot, UMP (+web), chef de meute parlementaires UMP JF.Copé, portes-baratins UMP Paillé et Lefèbvre, porte-baratin du gouvernement Luc Chatel, Elysée (web), "conseillers" à l'Elysee, le petit député UMP Ciotti, le député UMP ex-ministre des sports JF.Lamour, Matignon (web), le camarade Kouchner (qui peut être fier d'œuvrer en si bonne compagnie), le parachuté-des-tatamis-de-l'UMP (David le Douillet), la taupe du FN au ministère contre l'immigration et pour le fameux débat sur l'I.N dont on n'entend plus guère parler, le Point, l'Express, Libération, Le Monde, Le Monde Mag, Marianne, le NouvelObs, Le Parisien, l'Humanité, Parti Socialiste, journal l'Équipe, Fédération Française de Foutte (FFF), Fédération Française de Judo (FFJudo), France Télévision, TV-Sarko (TF1)


vendredi 25 juin 2010

Sarko de nuit dans la cité des 4000 (La Courneuve)...

Et encore un dérapage "ultra-sécuritaire" de Monsieur Sarkozy et de ses sbires (ballade nocturne en katimini dans la cité des 4000 à la Courneuve, le 23/6).

Résultat des courses : un jeune homme qui a été interpellé mercredi soir à Saint-Denis pour avoir "insulté" le président Nicolas Sarkozy (qui effectuait une visite nocturne en katimini) en Seine-Saint-Denis doit être jugé en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Bobigny, vendredi 25/6 à 13H00 , a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Le jeune homme âgé de 21 ans, qui n'a pas de casier judiciaire, aurait été interpellé à la gare de Saint-Denis.


Il a été blessé lors de son interpellation et neuf jours d'incapacité totale de travail lui ont été prescrits. Il souffre d'ecchymoses mais n'a pas de fractures, selon la source judiciaire. Simultanément, un journaliste-cameraman de France 3 IdF été agressé par le service d'ordre présidentiel. Giflé par un flic qui lui fait : "On ne filme pas". Caméra projetée au sol. Le caméraman s'était approché en voulant filmer la scène : un jeune homme violemment plaqué au sol et menotté au premier plan, avec Messieurs Sarkozy et Hortefeux au second plan. Les syndicats des Journalistes (SNJ) ont du instantanément porter plainte pour "atteinte à la liberté de la presse". France Télévisions (secteur public) réclame lui-même une enquête sur les flics "publics " auprès des autorités judiciaires "publiques", et se réserve la possibilité d'engager une action en justice.

Le pompon : devoir demander au "ministre" de l'intérieur en personne de faire ouvrir une enquête par la police des polices (IGS)... alors que ce "ministre" de l'intérieur était présent sur place au moment des faits... L'est pas belle, la vie ?


Pour ces brillants faits d'arme, Son Excellence Sarkozy était accompagnée dans ces quartiers dits pudiquement "sensibles" de Seine-Saint-Denis du très raciste ministre de l'Intérieur, Brice HorteFEUX, du préfet de police, Michel Gaudin, du directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, et du préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert ex chef du RAID). Rien que du beau linge "ultra-sécuritaire", en somme. Accessoirement, le Préfet Lambert nie quasimment tout en bloc (...). Tant qu'à faire...

Commentaire de la société des journalistes (SDJ) : "A l'évidence, la présidence de la République n'accepte les médias que dans le cadre qu'elle a au préalable strictement défini (ndlr - entendre par là : selon la seule mise en scène qu'elle a soigneusement préparée ou "pré-parée"), pour contrôler son image".

A part ça : le cow-boy Sarkozy a sillonné de 21H00 à près de minuit cette zone du "9-3", retournant notamment à la Cité des 4.000 à La Courneuve, qu'il avait promis de "nettoyer" au "Kärcher" et de débarasser de sa "racaille", il y a 5 ans, en juin 2005. Alors qu'il était ministre de l'Intérieur, après la mort d'un enfant, Sidi Ahmed, tué par une balle perdue...

5 ans plus tard, Sarko y remet les pieds, mais en katimini : de nuit, et en se gardant bien de l'annoncer à la population et encore moins aux journaleux... Et 5 ans plus tard, on voit où on en est toujours dans ces quartiers dits pudiquement "sensibles" : et au plan social, et au plan économique, et au plan "délinquance". Meilleure illustration du fait qu'au rayon "insécurité" ça ne va pas en s'arrangeant dans ces "cités" : tout bonnement ce récent passage de Sarko et de son propre "service d'ordre", évidemment ! Avec les passages à tabac qui vont avec...

Encore une jolie palme pour ces chers cow-boys de l'Elysée et de la place Beauvau, en dépit de telles ou telles rodomontades savemment médiatisées. Et quand on dit "zéro pointé", c'est sans tenir compte de ces deux nouvelles bavures policières (pour le prix d'une), dont on n'entendra bientôt plus jamais parler...

Quant à la notion "d'insultes", c'est une notion qui fonctionne à deux vitesses en Sarkozie : quand Sarko se fait "insulter" dans la rue, son service d'ordre violente le fautif et celui-ci se retrouve traduit en comparution immédiate. Par contre, quand Sarko insulte un concitoyen au Salon de l'Agriculture (mars 2008) en lui balançant : "Casse-toi pôv' con", alors là il ne se passe rien.

Enfin détail notable : il a peu été question de ce brillant épisode dans les médias. Hormis (un peu) dans Libération, Le Monde et, bien entendu, dans Le Canard Enchaîné. Silence radio dans les colonnes du Bigaro, ainsi que sur la lucarne à blaireau, TV-Sarko (TF1).

No other comment.
Olive M

http://humeurs-olivem.blogspot.com/
http://volatile.parigot.free.fr/


lundi 21 juin 2010

Coupe du monde de "foutte" : L'EFFET BOOMERANG...

Ce billet fait suite à celui intitulé "Coupe du monde de foutte, Euro 2016 et "sport" en Sarkozie... de quoi bien "rigoler" ? " et en ligne via http://minilien.fr/a0l7p1 .


Au soir du 17/6 (débâcle face au Mexique) : comme dit Laurent Gerra qui nous fait tant rire chaque matin sur Europe 1 - je poadcaste, je n'écoute évidemment pas une radio comme Europe 1 - ndlr) : cette équipe de branquignols surpayés et sans leader nous a fait bien rire ce soir, une fois de plus. Et après 2 mois de bourrage de crâne footo-politico-médiatique et de "footisation des esprits", la chose est encore plus drôlesque. Dommage que le réalisateur n'ait pas zoomé sur la bobine de ces chères Rama Yade et Roselyne Bachelot : là aussi ça nous aurait fait rire un peu... Quant à Sarko, il devait se ronger les ongles, ce soir, en regardant la lucarne à blaireau - "TV-Sarko" (TF1) : ses petits bleus se font lourder au 1er tour, ils se sont même fait bouler par les bafanas-bafanas, lesquels émargent à la modissime 84-ième place du classement FIFA. Pour Sarko, c'est encore 5 points de moins dans les sondages... là où il espérait pouvoir en gagner 10, dans ses rêves les plus fous ! D'ailleurs, peu après cette pantalonnade bleue, j'ai eu la sensation diffuse que résonnait dans ma rue du XIV-ème ce refrain : "Sarkonech, si tu savais, ton équipeeeee, ton équipeeeee... Sarkonech, si tu savais, ton équipe où on s' la meeeet ! Aucu, aucu, aucune hésitation ! Sarkonech, Sarkonech, Sarkonech démisssion !". Au lendemain de cette débandade foutteuse, les journaux titraient : "Lamentable". Ou encore : "Indigne". Ou encore : "Les imposteurs". Ou encore : "le footoir" et "Grand Guignol"... Et c'est encore plus drôle quand on va voir la presse étrangère ! Mais ce n'est pas tant une défaite des joueurs contre un bon Mexique qui constitue une "imposture indigne et lamentable" en soit... que la sur-instrumentalisation politico-médiatique sans aucune pudeur à laquelle on a eu droit ces deux derniers mois (ndlr - y compris de la part de ces mêmes "journaux")... par surcroît, chose tout au plus aggravante, pour une équipe de bras-cassés et de loosers...

Non, ce qui est consternant, ce n'est pas tant la défaite en elle- même que la façon de perdre. Au premier but mexicain, personne ne s'est bougé le cul. On avait l'impression de voir jouer une équipe de seconde division qui mène 3 buts à 0. Et au second but mexicain, personne pour se rebeller. Une équipe qui se laisse perdre sans même mouiller le maillot. Et c'est Sarko, auto-promulgué chantre du "foutte" national français, qui disait en 2007 : "Travailler plus pour gagner plus...". Certains de ces "joueurs-stars" gagnent en un mois l'équivalent d'un demi-siècle de Smic. Et ils ne sont pas même fichus de mouiller le maillot sur 90 minutes... Contre l'Afrique du Sud, en première mi-temps, une modeste équipe de CFA en aurait fait autant...

Après, il y a les symboles. Lu dans Libé de ce 20/6 : la fff a versé 100.000 euros pour la réfection du stade du township local (Dam se Bos). Et elle a versé 240.000 euros pour la seule visite de 24h des épouses et petites amies des sélectionnés... Autre exemple : le staf des bleus a bunkérisé au point que ces bleus, à l'occasion du seul entraînement public (rendu obligatoire par la Fifa), se sont produits devant 200 locaux... là où les Japonais, à 70 kms de là, se produisaient devant 8000 personnes... Pour situer le niveau : même la coupe de cheveux de certains de ces joueurs est complètement ridicules !

Après quoi, Sarko pouvait toujours la jouer "foutto-populiste" comme il sait si bien le faire - comme lorsqu'il déclarait fièrement, fin mai "La France, c'est le pays du foot". La vérité, c'est que même pour ce qui est du seul foutte hyper-pro hyper-business sur-médiatisé, le bilan est affligeant : dans l'esprit, dans l'image comme dans l'efficacité, avec ces bleus 2010 en Sarkozie, on est bien loin des bleus de 1998 - du temps d'un certain Jospin...

Le psychodrame des jours suivants : des joueurs qui insultent le coach, qui se rebellent contre le staf ; des joueurs qui se font lourder de l'équipe, un préparateur qui s'engueule avec un capitaine, un entraîneur dont le point-presse est ubuesque, un prez de fff qui était annoncé probable démissionnaire il y a quelques jours mais qui finalement s'accroche à son maroquain alors qu'il est le premier responsable de ce cirque calamiteux (responsable du maintien d'un Domenech malgré le fiasco de l'Euro 2008), idem pour un vice-prez de fff ; une phase de préparation qualifiée "d'abracadabrantesque" par un coach spécialiste du calibre de Guy Roux, des rumeurs de bagarre entre joueurs, un coach marionnettisé par ses propres joueurs et qui lit lui-même un communiqué de presse de ces joueurs qui boycottent les entrainements, des joueurs qui se prennent pour des divas au point d'en oublier leur public, un arrière central inefficace et contesté qui fait un doigt d'honneur devant tout le monde à un journaleux venu l'interviewer [(et pourtant... un journaleux de "TV-Sarko" (TF1) !], un directeur fff présent sur place qui démissionne et rentre à la maison... etc. etc. etc.... Mais que fait donc HorteFEUX ? Que fait sa "police" ? Tout ça sous l'oeil voyeur de la presse, des journaleux et des caméras. Un doux mélange de théâtre Grand-Guignol et de Comedia dell'Arte : le fameux "foutte français" au sujet duquel ce cher Sarko jouait les gros bras quelques semaines plus tôt est la risée de toutes les autres nations (notamment... l'Irlande - il y a quelque part une justice) et de centaines de millions de téléspectateurs....


En réalité cette farce médiatico-politico-sportivo-business tient du TRAGI-COMIQUE et plus encore du PATHETIQUE.


MAIS LE PLUS GROTESQUE ET LE PLUS PATHÉTIQUE, C'EST QUE LA RÉCUPÉRATION POLITICARDE CONTINUE après même le retour au bercail de ces branquignols de "bleus". LA CHOSE SE TRANSFORME EN PSYCHODRAME SARKOZIEN. Tragi-comédie d'une "réunion de crise" nationalo-foutteuse le 236/6 àl'Elysée, avec le locataire des lieux (c'est le moins), le Fillon et ses deux ministresses de choc, celles-là même qui assurent le spectacle et nous ont tant fait rire ces derniers jours : APRÈS LA FAMEUSE "BURQA", VOILA LA NOUVELLE "AFFAIRE D'ÉTAT" EN SARKOZIE : la branlée et le piètre comportement de quelques pseudo-divas du ballon rond !

Les joueurs "bleus" étaient déjà la risée de tous les autres pays du foutte,
c'est à présent la France de nos gouvernants qui est la risée des autres pays tout court. Et notamment l'omnipotence et les ingérences de notre omni-président qui vient fourrer son GROS nez rouge de clown dans les affaires de cette "fff"...
Ces dames Yade et Bachelot ne sont là que pour jouer les potiches. Même les journalistes des pays africains se fendent la gueule : il suffit d'écouter Radio France International pour le constater, ces jours-ci ! Impayable Sarkozy !

Il est en outre à souligner que Monsieur Sarkozy, en "gérant" de la sorte, se met lui-même en contravention avec l'article 17 du règlement de la Fifa, qui interdit l'intervention du politique dans les affaires de toute branche professionnelle de la fédération de quelque pays qu'il soit.
Il faut même savoir que cet article a été adopté par la Fifa à l'encontre de certaines dictatures et autres pays Africains. Et aujourd'hui ce sont les gouvernants français qui viennent s'immiscer dans les affaires de "foutte" et se mettent en contravention avec cet article. D'ailleurs ça n'a pas loupé : dès le 26/6, la FIFA, par l'intermédiaire de J.Valcke son secrétaire général français, a du remettre Mme Bachelot à sa place, au sujet de l'intrusion du politique dans les affaires de la fff. Cette remise en place fait suite aux propos de l'interessée, selon laquelle "la démission de JP.Escalettes est 'inéluctable' ". Conclusion : non seulement la marionnette sarkozienne R.Bachelot est incompétente en matière de santé (les 2 milliards à prendre en charge par les contribuables français suite à son fiasco sur les vaccins de la grippe A sont là pour nous le rappeler), mais par surcroît elle est incompétente en matière de sport (ici de "foutte") - comme suffit à le montrer ce seul épisode Sarkozie/FIFA.

D'autres commentaires droitiers sur le sujet sont assez drôlesques. Par exemple ceux du roi UMP des tatamis, parachuté député dans les beaux quartiers du 78 (dans une circonscription où même une chèvre étiquetée "UMP" serait élue...). Mais là, ça mérite un billet à part ---> voir la rubrique http://minilien.fr/a0l87i

On entend à présent Mme Bachelot s'insurger contre ces joueurs qu'elle adulait il y a encore seulement deux semaines, et exiger la démission d'un président de fédération qu'elle-même et Sarkozy faisaient mousser il y a 5 semaines à peine, quand il obtint l'organisation de l'Euro2016. C'est grotesque et ça fait même rigoler dans certaines rédactions Africaines... Et une fois de plus, Sarko l'omnipotent n'est même pas dans les rails concernant ses tentatives d'intrusion, de mainmise et de récupération...
Il procède ici vis à vis d'une Fifa comme il procède vis à vis de notre "conseil d'Etat", vis à vis de notre CNDS, vis à vis de notre Igas ou vis à vis de la Cour Européenne des Droits de l'Homme : en réalité "rien à péter"...

ENCORE PLUS FORT (et toujours sans filet) : ON APPREND QUE LE DÉNOMMÉ "THIERRY HENRY", ex star goléador, diva vieillissante du foot-business sur le retour et accessoirement grand spécialiste du travail manuel, VA ÊTRE REÇU SUR SA DEMANDE PAR LE LOCATAIRE DE L'ÉLYSÉE EN PERSONNE. Son altesse foutto-serenissime Sarko bouscule ainsi son agenda pour recevoir un joueur de foutte, le jour même où deux millions de personnes sont dans la rue pour manifester contre sa politique socio-économique et sa "réforme" des retraites. Mais ça... selon la sémantique sarkozienne, ça n'est "que du clapotis"... Son altesse foutto-serenissime annule purement et simplement une réunion dédiée aux prochains G8 et G20, et notamment à certains intervenants humanitaires sur la scène internationale, dont certaines ONG. Sans doute s'agissait-là aussi d'un petit "clapotis", là où les états d'âme d'une ex-star aigrie du foutte-business constitue une grosse lame de fond sociétale (...). Calamiteux. C'est tout bonnement calamiteux, et l'on imagine la façon dont ce type de signal presque auto-caricatural en matière d'irresponsabilité politique peut être commenté à l'étranger.

Comme disait Dany Cohn Bendit le 25 au soir sur Radio France International à l'occasion d'une brève émission durant laquelle toutes les rédactions Africaines rigolaient comme des baleines en commentant le côté "République Foutto-Bananière" de la Sarkozie versus 2010 : "
Heureusement pour R.Bachelot et pour N.Sarkozy que le ridicule ne tue pas".

R.Bachelot : elle aussi le comble de la guignolade. Le 23/6 elle va éructer à l'Assemblée nationale sur ordre de Sarko, comme si la Patrie était en danger suite à cette simple mascarade politico-médiatico-foutteuse... Mais quand des milliers d'infirmiers anésthésistes battent le pavé, alors là ils ne sont même pas reçus au ministère de la Santé par leur ministresse de tutelle... Laquelle est partie aux antipodes faire de la lèche aux médias et cirer les crampons de foutte de ces branquignols de "bleus".


AINSI VA LA FRANCE EN SARKOZIE : ELLE MARCHE SUR LA TÊTE, ET ON NOUS PREND POUR DES DÉBILES PROFONDS... Même un Berlusconnard en Italie n'a pas poussé le bouchon du ridicule aussi loin... Ce n'est plus seulement que la France est en voie de "berlusconnisation". C'est que désormais l'élève a dépassé le maître... Et au train où vont les choses, ce sera même bientôt le cas pour ce qui est des médias (France TV, Radio France, Le Monde etc... sans même parler des chasses gardées comme TF1 ("TV-Sarko"), Le Bigaro, etc.) ...

Par surcroit, même s'il fallait ne s'en tenir qu'au registre dérisoire de ce "foutte"-business", il est assez consternant de (ne) recevoir comme illustre joueur "bleu" (que) ce Thierry Henry, lequel Thierry Henry, depuis ses travaux manuels de l'automne 2009, traîne "haut la main" des casseroles de tricheur un peu partout à travers la planète "foutte" internationale, y compris dans son propre club à Barcelone où il ne joue même plus. Et c'est ce fouttteux-là que Sarko reçoir en grandes pompes à l'Elysée... Il serait assez intéressant de savoir ce que pensent de ce genre de "réception" les Irlandais, ces Irlandais qui à 'automne 2009 ont été privés de festivités Sud-Africaines grâce à cette tricherie ultra-médiatisée à laquelle ont assisté à l'époque des millions de téléspectateurs... Bel hommage à ce travail "manuel" que rend aujourd'hui ce cher Sarko à l'Elysée... Sans doute dans la série bien sarkozienne : "Travailler plus pour gagner plus...".

Pour en revenir à la fff et sa gestion de foutte-business en général et du foot-business nationalo-franchouillard en particulier : les plus (ir)responsables dans l'affaire, ce sont évidemment le prez et le vice-prez Escalette & Le Graet, qui ont imposé contre vents et marée Domenech en 2008 après la débandade de l'Euro, via un chantage dit "de la politique de chaise vide". Escalette-Le Graet-Domenech, ou l'équipe des Pieds Nickelés ! Mais les deux premiers irresponsables à devoir démissionner, ça devrait être Escalettes et Legraet. Il sont bien plus irresponsables qu'un Domenech ou même qu'un Anelka ! Et on peut aussi s'interroger sur le rôle du Secrétaire d'Etat aux Sport de l'époque (B.Laporte) ainsi que sur celui de Mmes Bachelot et Yade depuis qu'elles stationnent dans leur joli bureau du VII-ième arrondissement. Il est d'ailleurs assez cocasse de voir comment Mme Yama Rade a été placardisée depuis son sketche non moins cocasse sur le "bling-bling" à 600 zorros la nuit du bunker hôtelier occupé par ses "bleus"... : elle n'a même plus le droit de parler. C'est grotesque. Et c'est ballot pour cette pauvre Rama...


Autre point à noter : si l'attribution de l'Euro2016 s'était faite après le mondial et non avant, la France n'aurait jamais obtenu son organisation. Les rodomontades d'un Sarkozy dépêché exprès sur place à Genêve n'auraient pas même changé la donne...

Cet épisode "foutte franchouillard en Sud-Afrique" est à l'image de notre époque, en ces temps de Sarkozie : le cynisme de l'argent Roi et du bling-bling.
A l'image du Fouquet's de Sarkozy un soir de mai 2007, peu avant qu'il ne s'invite en villégiature dans les îles, sur le yaths (un des yaths) de son ami du CAC40 Bolloré (avec RayBan et Rollex de circonstance). Comme disait Libé de ce 21/6 : ces "joueurs" ne sont que les traders bling-bling (du foutte-business de "très très haut niveau" -ndlr). De façon bêtement triviale, ils prennent quelque part "exemple" sur leur auguste président de la république, voilà tout !

Sarko a voulu instrumentaliser de façon grossière ce "foutte-business franchouillard " en espérant prendre +10 points dans les sondages. Ses rodomontades nationalo-foutteuses à Genêve fin mai à l'occasion de l'attribution de l'Euro2016 l'a bien montré...
Résultat des couses : l'effet BOOMERANG. Cette pantalonnade sud-africaine va au contraire lui coûter 10 points dans ses si chers "sondages". Evidemment : c'est bien fait pour sa gueule. Quant à sa chère ministre "Santé et Sports" Roselyne Bachelot qui vient de faire nommer son fiston à l'INPES alors qu'il n'a fait que des études de... céramique (véridique -voir le Canard Enchainé du 16/6), elle aurait mieux fait de rester à son poste ministériel pour s'occuper un peu des aides-soignantes et de ses infirmiers anesthésistes de l'AP-HP qui n'en finissent plus de battre le pavé, voire de se pencher un peu sur le sport de masse et sur les pratiques sportives du citoyen-contribuable lambda, plutôt que d'aller faire la maline et se bronzer les miches en Af'Sud avec cette brochette foutteuse de branquignols (dans leur hôtel 8 étoiles), en imaginant (science fiction pure et simple) pouvoir se faire mousser en cas de miracle divin...


Mais il faut voir le bon côté des choses. On va pouvoir penser à la "réforme" des retraites (que la Sarkozie et ce cher Woerth cherchent à nous faire gober "en douce", pile poil pendant ce "Mundial", comme de juste...). Et on va aussi pouvoir penser aux multiples scandales de la droite (en moyenne un par jour : pas seulement le mercredi, jour de sortie du Canard Enchaîné !).

Ce 22/6 dans le Parisien, cette croustillade de Besson Eric, taupe du FN : "Mais la France de 2010 ne se résume pas à ce qui vient de se passer dans l'Équipe de France". Dixit. Quel bout en train, ce Besson. Du Grand Art. Heureusement qu'il est là pour nous rappeler ça. Heureusement qu'il est là pour nous rappeler, "accessoirement", que la "France de 2010" c'est aussi celle qui renvoie des réfugiés afghans dans leur pays en guerre à bord de ses charters "Besson Airlines", et que c'est aussi le pays du fameux débat bidon (dans "bidon" il y a "bide"...), imposé "du haut", sur la prétendue "identité nationale"...

Et d'en rajouter une couche dans la foulée sur ses brillantes conclusions quant au bide de son fameux débat sur "l'identité nationale", en liaison pense-t-il avec ce psychodrame foutto-franchouillard, donc : "Les français veulent une société (...) de respect de l'autorité". Au rayon "Autorité", certes il peut toujours suggérer à sa collègue Bachelot de se pencher sur l'autorité du sélectionneur national de foutte et plus encore sur l'incurie de la fff et de son prez, le dénommé Escalette. Mais ce n'est là qu'un bac à sable très annexe, pour ne pas dire assez dérisoire etr même un brin merdeux...
"Autorité"... à l'heure où chaque jour surgit une nouvelle affaire impliquant la droite au pouvoir (Luca et ses amis UMP et frontistes nostalgiques de l'Algérie française, affaire Bouttin et salaire bidon de 10.000 euros par mois, Karachigate, magouilles à la rétrocommission et entraves à la justice, ingérence et mainmise de l'Elysée sur la presse (Radio France, France TV, Le Monde etc...), affaire Woerth avec ses conflits d'intérêt et sa légion d'honneur bidon, logements de fonction Estrosi, piston du fils Bachelot à l'INPES par sa maman, frais de jet privé de Joyandet sur le dos du contribuable, frais 2008 de jet privé de l'Estrosi de service, permis de construire truandé du Joyandet (once again), logement de fonction Amara, les deux jets privés de Monsieur Fillon pour partir se reposer le week-end sans sa Sarthe chérie, les magouilles du seigneur UMP des tatamis David Douillet en matière d'évasions fiscales vers le Liechtenstein (débouté de son procès contre le site internet bakchich.info). les caisses de cigares de luxe du Christian Blanc aux frais du contribuable etc. etc. etc... on ne peut même pas citer toutes ces affaires tordues, tellement il y en a!). Et c'est Monsieur Besson qui vient aujourd'hui nous parler "d'Autorité", au nom d'une classe politique de droite de plus en plus marron et qui contribue chaque jour un peu plus à discréditer les fonctions politique, gouvernementale et présidentielle...

Pour en revenir aux propos très bessonniens et non moins "détachés" selon lesquels, donc, "la France de 2010 ne se résume pas à ce qui vient de se passer dans l'Équipe de France" : ce qui est rigolo dans cette aimable lapalissade en forme de doux lâchage, c'est de savoir que si par miracle (cas "SF") ces "bleus" avait rafflé la fameuse coupe, ce cher Besson aurait été le premier à aller pavoiser dans les jardins de l'Elysée avec son mentor Sarkozy pour poser sur la photo "de famille" aux côtés de
"leurs 23 bleus"... Pas de bol, Monsieur Besson, pas de bol...

Dans le même registre, le député UMP E. Ciotti (06) a déclaré le 22/6 : "La France a été ridiculisée par un groupe irresponsable". Tout de suite les grandes envolées lyriques et franchouillardes, ce Monsieur Ciotti. Il prend son cas névrosé pour une généralité. On aurait presque la larme à l'oeil : La Patrie est en danger !

Tranquillisez-vous donc, Monsieur Ciotti : tous les français, loin de là, ne se sentent pas "ridiculisés" pour ces sombres mais dérisoires histoires de "foutte-business". Au pire vous confondez "la France" et "la France du foutte-business". Il y a en fait de très très nombreux français qui ont bien plus honte et qui se sentent à la fois bien plus floués et bien plus ridiculisés, simple exemple, d'habiter dans un pays qui d'un côté se dit pompeusement "Patrie des Droits de l'Homme" et qui par ailleurs est condamné sur plusieurs points par Amnesty International et par la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Sans parler des 8 millions de citoyens qui (sur)vivent en-dessous du seuil de pauvreté au sens du BIT (...). tout ça sans que nos aimables gouvernants UMP (dont vous êtes, Monsieur Ciotti) n'en aient rien à cirer. Alors très franchement, Monsieur Cotti : ce n'est là que du "foutte". Ce n'est que du "foutte-business". Même si ça perturbe vos fixettes nationalistes... Alors arrêtez donc de nous gonfler les roubignolles avec ces histoires à la gomme qui ne sont en fait que de vaiones tentatives de diversion...

Et que dire des propos de certains députés UMP, qui se sont lâchés contre ces joueurs bleus lors de leur traditionnelle réunion de groupe à l'Assemblée, ce 22/6 ? Des "racailles", des "petits merdeux" ont ainsi fusé. Seule une Fadela Amara (un nom pas vraiment "auvergnat", comme dirait ce cher HorteFEUX) est intervenue pour dénoncer la "tentation d'ethniciser" les problèmes (ôôôh combien gravissimes) de cette équipe de France. Autant de réactions à la fois équivoques et plus brunâtres que "bleues" qui en disent long sur le climat du moment et sur le point auquel ces aimables "républicains" UMP sont ulcérés de voir leur nationalisme épidermique ainsi foutteusement floué, non sans avoir participé durant des mois à la Sainte Croisade de "footisation" bien franchouillarde des esprits, dans l'espoir d'instrumentaliser le chose "foutteuse" pour se refaire dans les sondages et nous faire oublier tous les (vrais) problèmes du moment... Les députés UMP traitent ces "bleus" sur lesquels ils misaient il y a encore deux semaines de "racailles" et de "petits merdeux" : c'est là que la rhétorique de provocation anti-intégrationniste de N.Sarkozy des années 2005 prend tout son sens et montre toutes ses séquelles, fussent-elles des séquelles "à retardement". En 1998, le foot et l'équipe de France était perçus (d'une façon un tantinet caricaturale qui elle aussi pouvait poser question, du reste) comme symbole d'intégration dans une France alors parfois qualifiée de "black-blanc-beur". Douze ans plus tard, c'est tout juste si certains députés au pouvoir ne demandent pas qu'on nettoie cette équipe de France au "karcher".

Très sérieusement et là aussi en totale contradiction avec le règlement de la FIFA, un député UMP nommé "Lafineur" (tout un programme !) réclame une "commission d'enquête parlementaire" sur l'équipe de France de "foutte". Là même où le pouvoir met des bâtons dans les roues d'une autre enquête parlementaire... sur le Karachigate, affaire saumâtre mettant en cause le binôme Sarlo-Ballamou des années 1995 et ses rétrocommissions pour le financement de la campagne du dénommé Ballamou (...)

Dans ces conditions (tentaives d'ingérence du politique dans les affaires de la FFF), compte tenu de ses propres mises en gardes, si la FIFA était cohérente et si la sphère FIFA était réellement indépendantes (des pays "riches" de la planète "foutte"), elle prendrait ses responsabilités... en suspendant la FFF de toute compétition internationale. Imaginons le scénario : juste après avoir obtenu l'organisation de l'Euro2016... ça ferait un peu "désordre", et ça nous ferait rire un peu...

Ultime démagogie : Sarko lui-même demande des "États généraux du foutte français". Alors qu'il n'y a même pas "d'états généraux des retraites" et qu'on ne parle déjâ plus des 800.000 citoyens qui chaque année croupissent 24h au moins en garde à vue, dans les conditions qu'on sait (...). Comme dit le Journal Le Monde du 29/6 dans un papier intitulé "Football : de l'euphorie au lynchage : Derrière un libéralisme de façade, le sport d'État à la soviétique refait surface...".

Encore plus "drôle" : Monsieur Sarkozy en personne... réclame que ces joueurs ne touchent aucun avantage financiers, alors que le gouvernement est incapable de légiférer sur les multiples avantages fiscaux des foutteux pros...

Le sieur Hortefeux se complait à traquer et devoir éradiquet toutes traces "d'intégrisme islaminste", dès lors qu'un burqa apparaît au coin de la rue... Et pendant ce temps-là, la Sarkozie met en place tous les pions pour un radicalisme intégriste foutteux... lequel décribilise encore plus la France que l'échec sportif cuisant de ses footeux, ou même que les modes de gestion des histoires du "burqa"...

Conclusion de ce même papier du Monde : "Après l'hystérie collective de 1998, une nouvelle éclipsé de la raison replonge la France dans l'obscurentisme du ballon rond".

Et le chef de file du groupe parlementaire UMP (JF.Copé) d'en rajouter une couche, là encore totale contravention avec le règlement de la FIFA, en disant : "Le foot relève de la politique, à partir du moment où le foot est le sport est le plus populaire".

Que ces doux démocrates de l'UMP se rassurent : le prochain coach et sélectionneur de Team Foutteux Français s'appelle "
Laurent BLANC". Avec un nom pareil, il y a fort à parier qu'il n'est pas même d'origine espagnole comme cet infâme de Domenech (...) Voilà qui devrait donc calmer un peu les démangeaisons nationalo-névrotiques de ceux qui réclamaient, au soir du 23 mars dernier à la suite de la déculottée sarkoziste aux Régionales, un "retour aux fondamentaux de la droite" (sic).

A un rayon assez collatéral, voir aussi le billet --> http://minilien.fr/a0l7p1

Olive M

DIFFUSION : la S.E aux sports Rama Yade (ndlr - sa ministre de turelle, R.Bachelot, n'est pas même joignable sur le site web de son ministère...), UMP (+web), chef de meute parlementaires UMP JF.Copé, portes-baratins UMP Paillé et Lefèbvre, porte-baratin du gouvernement Luc Chatel, Elysée (web), "conseillers" à l'Elysee, le petit député UMP Ciotti, Matignon (web), le camarade Kouchner (qui peut être fier d'œuvrer en si bonne compagnie), le-futur-ministre-des-sports-annoncé-parachuté-des-tatamis-de-l'UMP (David le gros Douillet), la taupe du FN au ministère contre l'immigration et pour le fameux débat sur l'I.N dont on n'entend plus guère parler, le Point, l'Express, Libération, Le Monde, Le Monde Mag, Marianne, le NouvelObs, Le Parisien, l'Humanité, Parti Socialiste, journal l'Équipe, Federation Française de Foutte (FFF), France Télévision, TV-Sarko (TF1), revue "Jeune Afrique", Raymond Domenech (blog), Thierry Henry (blog), Patrice Evra (blog), Nicolas Anelka (blog), Eric Abidal (blog)