OliveM

OliveM
Poil à Gratter pour démanger

mardi 8 novembre 2011

2007-2012 : Travailler plus pour gagner moins (du moins quand on a du travail)

Les récents développements du "plan d'austérité Fillon III" ne sont qu'une nouvelle illustration :
--> de l'impasse complètement erratique dans laquelle la Sarkozie se fourvoie (à tout le moins depuis 2007),
--> du mur dans lequel nos aimables gouvernants nous ont donc envoyé (à tout le moins depuis 2007).

Le slogan de campagne du candidat sarkozy était en 2007 : "Travailler plus pour gagner plus". Au point même de sacrifier l'idée naturelle de plus juste répartition du travail sur l'autel de la détaxation des heures supplémentaires. Quatre ans plus tard, la situation (dans la vraie vie) est : "Travaillez plus pour gagner moins".

Encore faut-il préciser que ce synoptique ne concerne que les heureux chanceux qui travaillent, étant donné qu'en réalité on en est quand même à plus de 4 millions de chômeurs - au-delà des chiffres "officiels" plus ou moins spécieux livrés par un Pôle emploi ou un Ministère du Travail.

Et ce n'est pas sur ce front que les choses vont s'arranger dans les temps qui viennent, étant donnés :
---> les taux de croissance à venir, asymptotiquement proches de 0 (zéro), en dépit de l'entêtement de nos gouvernants à miser sur 1% de taux de croissance en 2012 après avoir brillament misé sur +1%...
---> l'impact naturellement récessif de ce nouveau tout de vis et des nouveau tour de vis à venirDe facto, la politique Sarkoziste est un aveu d'échec et nous met dans l'impasse, au-delà même du fait que le système économique libéral nous met dans l'impasse.

De facto, la gestion des dépenses publiques s'aligne désormais sur la seule perspective de croissance prise comme une fatalité, mais aucun volontarisme public n'est mis en oeuvre... en matière de croissance. On se cantonne donc bel et bien à un schéma politique récessionniste qui consiste à subir - ou plus précisément à faire subir la fameuse "crise" aux couches moyennes et aux couches modestes. Avec acceptation implicite de l'idée de se mettre à genou devant la sphère financière et devant les agences de notation devenues sacro-saintes... depuis 2008 !

Un conseiller de l'Elysée disait récemment : « Si Nicolas Sarkozy perd le triple A, il est mort [NDLR : il est comme un andouille(tte)]. La philosophie de ce plan est simplissime et correspond à ce que souhaitent le FMI et les agences de notation ». On ne saurait être plus explicite, la messe est dite !

De toute façon, personne n'est dupe. Monsieur Sarkozy peut toujours tenter d'aller faire le malin devant les journalistes avec ses coups d'oeil en coin à Encula Merkel quand le cas "Berlusconard" est évoqué : il n'empêche que le budget Italien est équilibré chaque année, là où le dernier budget Français équilibré remonte... à 1974 !!!

Quand un Jacques Attali dit que dans la vraie vie la France n'a déjà plus tout à fait son "AAA", il sait ce qu'il dit : Attali est une grosse pointure, en matière d'économie et d'analyse financière !
Ce ne sont pas les dénégations d'un Marini au Sénat (lequel Marini pratique la langue de bois mais n'y connait rien) ou d'une Pécresse ulcérée qui y changent quoi que ce soit : il suffit de voir que la France règle des intérêts à des taux deux fois supérieurs à ceux de l'Allemagne pour comprendre que la France est plus proche en la matière des pays méditerranéens que de la "vertueuse Allemagne"... Même si la dernière mode en vogue est de vouloir "tout faire comme les Allemands" (le problème, c'est que la France n'est nullement armée comme l'Allemagne pour prétendre pouvoir jouer comme elle !!!).

Sans même statuer sur le bien fondé du fait d'être sous le joug des agences privées de notations, une agence comme Moody's a indiqué dès octobre 2011 que la France était sous surveillance, concernant son "triple A". Dans la mesure où les équipes en place dans tous les pays ayant été déclassé ont sauté... il est assez "naturel" que la Sarkozie et l'UMP flippent et en fassent une véritable fixette ! D'autant plus que la maison France ne dispose que de quelques mois de trésorerie : la situation est potentiellement calamiteuse. Quelque soit celui qui sera élu en 2012, il héritera d'une situation réellement catastrophique...



En 2007, le candidat Sarkozy s'était engagé à ne pas augmenter les impôts. Aujourd'hui, on voit où l'on en est rendu. Le plan Fillon III consiste en 30% d'économies budgétaires et 70% d'accroissement de la "pression fiscale" (selon la dénomination officielle).

Les économies budgétaires se feront notamment par le gel des prestations sociales, lesquelles toucheront surtout les plus modestes et conduiront à gréver plus encore la consommation.

Quant à l'accroissement de la pression fiscale, elle se fera de façon inégalitaire, en dépit des dénégations de façade d'un Copé, d'un Fillon, d'un Besson ou d'un Sarkozy :

---> l'accroissement du taux réduit de TVA se répercutera évidemment sur les prix, étant donné que l'élasticité-prix de la TVA est positive à la hausse et quasiment nulle à la baisse (l'exemple de la restauration l'a montré avec acuité),

---> l'accroissement de cette TVA grévera par définition des produits de consommation courant, donc le budget du quidam lambda des classes moyennes et des classes les plus modestes (en dépit des tentatives à la fois très imaginatives, très laborieuses, assez folkloriques et assez pathétiques du dénommé Alain Jupé pour qualifier la TVA "d'impôt très social" (sic).

---> la non indexation du barème de l'impôt sur le revenu fera que l'on peut changer de tranche et devoir payer plus d'impôts... même si en francs constants notre pouvoir d'achat n'a nullement augmenté (constat valable pour toutes les tranches de revenus, y compris celles du bas). Dans le même esprit de non-indexation : celle des prestations sociales conduira à une érosion du pouvoir d'achat des allocations familiales et des retraites (de façon linéaire concernant les retraites, indépendament de leur niveau), ce qui constitue bien une politique anti-sociale - qu'on l'admette ou non.

---> cette non indexation de l'IR conduirait à une ponction de 3,5 milliards d'euros par an, là où l'accroissement de la taxation du capital (dividendes et intérêts) ne rapportera que 600 millions d'euros dans les caisses de l'état. On sera donc bien loin d'un quelconque "rattrapage" entre taxation du facteur "travail" et taxation du facteur "capital" ! (un mal typiquement français, y compris en termes de compétitivité par rapport à l'Allemagne).

---> zéro remise en cause de l'allègement de moitié de l'ISF de juin 2011. C'était un gros cadeau pour les plus riches. Cadeau sur lequel la droite ne va bien entendu pas revenir...

---> enfin, cerise sur le gâteau : nulle part il n'est question de revenir sur la détaxation des plus-values en cas de cession d'entreprise (lumineuse idée de ©Monsieur Copé). Et dans le même registre : nulle part il n'est question de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires, véritable fiasco ayant coûté bonbon (5 milliards d'euros sur 3 ans) et n'ayant non seulement rien rapporté (par définition) en termes d'emplois mais par surcroît n'ayant rien rapporté ni en termes de volume d'activité ni en termes de compétitivité. Le pompon !

---> Situation 2011 : en France, 1% des Français concentrent entre leurs mains 25% du patrimoins national. Ce taux de concentration va sans cesse croissant depuis dix ans. Il faut savoir que si l'on imposait simplement à hauteur de 1% ce dernier centile de patrimoine, ça rapporterait 25 milliards d'euros dans les caisses de l'Etat. Soit dix fois plus que le coût d'embauche du 5 ans de 60.000 enseignants, perspective raillée par la droite pour son coût prétendument exhorbitant !!! - le tout dans un pays où le nombre d'enseignants pour 1000 habitants est inférieur à ce qu'il est dans tous les autres grands pays européens...

---> Dans son allocation TV de fin octobre en compagnie de ses deux brosses à reluire "journalistiques" de service, Monsieur Sarkozy s'est targué d'un accroissement de la dette inférieur (depuis 2008) à celui des autres pays européens, sous-entendu : "nous serions parmi les bons élèves". Hormis le fait que les exemples de comparaison cités (RU, Espagne, etc.) l'étaient de façon statistiquement spécieuse (NDLR - la comparaison de l'accroisement de la dette en % d'accroissement n'a pas grande signification, il faut la ramener au niveau d'endettement initial et au niveau d'endettement en % du PIB !), ce son de cloche ne tient malheureusement pas longtemps la route, à l'épreuve des faits : intox. La France est en réalité dans la moyenne de l'ensemble des pays Européens, ni plus ni moins. C'est la simple médiocrité de la simple moyenne. Pas de quoi pavoiser, contrairement à ce que tentait de faire là le Sarko, adepte de l'auto-satisfecit de pacotille. Et pas de quoi venir jouer les gros bras devant les journalistes à Bruxelle, en compagnie d'Encula Merkel.


Cinq chiffres résument assez bien la vaste supercherie dans laquelle nous a embarqués la Sarkozie :

1/ la Sarkozie entend caricaturer la proposition Hollandaise d'ouvrir sur 5 ans 60.000 postes d'enseignants. Arguant pour cela que cela coûterait beaucoup trop cher (2,5 milliards)... alors qu'en 2012 l'endettement de la maison "France" sera de 180 milliards d'euros !!! Précisons que la France est l'un des pays européens où le nombre d'enseignants pour 1000 habitants est l'un des plus faibles.

2/ la seule baisse de TVA dans la restauration depuis 2008 (complètement ineficace puisque sans aucun effet de levier sur l'économie ni sur l'emploi) a coûté plus de 5 milliards d'euros. En réalité du fric foutu en l'air.

3/ la seule promotion des niches fiscales (ainsi que leur non rabotage en dépit des discours de façade au rabais depuis début 2010) ont constitué et constituent depuis 2007 un manque à gagner de plusieurs dizaines de milliards d'euros, là aussi pour une efficacité économique (en adoptant une optique libérale voire néo-libérale) quasiment nulle.

4/ depuis 2002, l'endettement de la maison "France" a été multiplié par 2 (par deux),

5/ enfin : le premier poste de dépense publique réside dans le seul facteur de la dette publique (les intérêts), ce qui montre à quel point c'est le serpent néo-libéral qui à l'arrivée se mord la queue (NDLR - plus l'Etat verse d'intérêts, plus les banques et financiers se font des couilles en or).

Ces 5 chiffres décrivent à eux seuls le triste bilan "économique" de 5 ans de Sarkozie. Le fiasco ne se pose donc pas seulement en termes de justice sociale (à l'heure où l'on augmente la TVA, impôts inégalitaire par excellence). Il se pose aussi en termes de cohérence et d'efficacité. Tout simplement.


Quant au domaine de la "symbolique", il n'a trait qu'à de dérisoires effets de manche limite "fouttage de gueule". Il en est ainsi (doux euphémisme) du gel des salaires du président de la République et des ministres.

En arrivant à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait augmenté son salaire de 140% pour le porter à une rémunération nette 19.331 euros par mois. Dans la même veine : le salaire du premier ministre reste fixé à plus de 22.000 euros brut, auxquels s'ajoute une indemnité de fonction ! Même su ce terrain de la prétendu "symbolique", on est donc asymptotiquement proche du fouttage de gueule pur et simple !

Enfin, la droite et l'UMP commencent à perdre les nerfs, confrontées à une situation politico-économique qui ressemble de plus en plus à une impasse. L'épisode de ce 8 novembre à l'Assemblée Nationale l'illustre bien. Monsieur Baroin a tombé le masque : il a complètement pété les câbles, jusqu'à oser railler la gauche pour être arrivée "par effraction" (sic) au pouvoir en 1997.

Cet épisode est symptomatique. Le petit Baroin re-deterre là cette vieille névrose latente de la droite française la conduisant à remettre en cause la légitimité des partis de gauche quand ils arrivent au pouvoir... par les urnes, émanation du vote populaire. Sous-entendu : seule la droite serait vraiment légitime, quand elle arrive aux manettes. Ce genre de dérapage illustre à merveille les aigreurs et l'esprit de provocation qui anime la droite Française. Tout ça est assez consternant : l'état major de Monsieur Sarkozy ne tient décidément pas beaucoup plus ses nerfs que son mentor de l'Elysée.

C’est là qu’on voit ce que certains donne comme sens au mot « démocratie »…. Un véritable déni de démocratie, en vérité. La honte. Le petit Baroin et un certain nombre de ses congénères UMP n’ont toujours pas digéré, 15 ans plus tard, la dissolution foireuse de l’Assemblée par leurs mentors Chiraquien et Villepiniste de l’époque ! C’est assez pathétique.


Olive M

lundi 7 novembre 2011

Heureusement qu'il est là !!! [JP.Chevènement : ouf ! La vie va changer !!!]





Ainsi donc ce dimanche 6 novembre est-il à marquer d'une croix blanche : grâce à JP.Chevènement, notre vie va changer et tout va se transformer.

Comme disait la Pub sur Gex Four avec Alice Sapritch : "Avant, j'étais moche. Mais la candidature de JP.Chevènement a transformé ma vie" !!!

Même si l'on ne peut dénier à quiconque le droit de se présenter (après tout, un Mélanchon se présente bien, lui...) : au plan politique, politicien et électoral, cette candidature n'a guère de sens. C'est du vent. Du brassage d'air. Le seul impact que ça peut avoir, c'est du diviser un peu plus la gauche en général et la gauche de la gauche en particulier.

A l'heure où un Borloo de droite jette l'éponge, un Chevènement de gauche s'entête (...)
Surtout quand on sait à quel point cette candidature doublonne celle du dénommé Mélanchon... cela n'aura échappé à personne.

Eh oui c'est comme ça : ils ont la mémoire courte, chez Chevènement...
Passés 9 ans, toute la mémoire vive s'efface !
Zéro phénomène d'apprentissage !
Il est vrai qu'on a à faire ici au groupuscule "MRC" [Mouvement Récidice et Cécité]

Enfin bon, faut se dire que la faune Chevènementiste ne représente plus grand-chose sur l'échiquier politique, n'étant pour ainsi dire plus composée que de "Chevènementosaures".
Au demeurant, cette manoeuvre ressemble quand même pas mal à un "3615Jexiste"...

Il faut se dire aussi (on croise les doigts) que ça ne jouera pas cette fois-ci comme ça a pu jouer en 2002 - surtout si l'on tient compte d'un effet-mémoire et d'éventuels phénomènes d'apprentissage au sein de l'électorat de gauche...

Ce, même si la droite saute déjà sur l'occasion pour instrumentaliser la chose (pour elle, c'est une bonne nouvelle, la seule depuis bien longtemps !). Au point de penser pouvoir en profiter pour dénigrer le projet du PS - manoeuvre au demeurant et à fortiori assez incongrue, assez digne de la droite française ! Il suffit de voir avec quel entrain un Hortefeux commente cette candidature dans les colonnes du Bigaro... en encensant le dénommé Chevènement !

Quant à cette aimable condescendence Chevènementiste consistant à prétendre pouvoir (devoir ?) "aider François Hollande à se mettre à la hauteur" (sic)... c'est assez digne du personnage Bellefortien (Bellefortois ? ), en réalité surtout sur-préoccupé par sa propre image et par l'importance qu'il s'accorde à lui-même...

Après quoi : dans la perspective d'une campagne électorale en compagnie du mini-Che de Belfort, il faut se dire qu'on aura au moins un spécimen qui parlera autant de "sécurité" que le binome de cow-boys "Sarko-Guéant" ! Ce binome n'a qu'à bien se tenir : la concurrence va être rude ! Car à ce rayon-là, chevène m'en fera voir de toutes les couloirs ! Hi-hi-hi-hi-hi-hi !!!!!
Et comme disait mon grand-père : "Attention de ne quand même pas trop confondre 'CERES' avec 'CRS' !". Hi-hi-hi-hi-hi-hi !!!

Enfin, la chose la plus cocasse c'est d'observer, par exemple, le nombre de soutiens que Monsieur Chevènement récolte sur un simple blog du Bigaro... comme par exemple sur ce fil de "discussion" ===> http://blog.lefigaro.fr/election-presidentielle-2012/2011/11/et-revoila-le-che-1.html

Sur ses affiches qui avaient déjà fleuri sur les murs de Paris depuis quelques temps, on peut lire : "Sortir la France de l'impasse avec Jean-Pierre Chevènement". Un peu comme en avril 2002, en somme... (???)




"La division et la mort, nous perdrons" !!!
[Slogan Chevènementiste du "Mouvement Récidive et Cécité" (MRC)]

Olivier Montel,
de gauche et prioritairement obsédé par le fait de devoir se débarrasser du Sarko et de ses complices potentiels (au sens large) ...







PS - ce qui est symptomatique, accessoirement, c'est qu'il n'y a aucune rubrique "Critique" ou "Pas d'accord" ou "message simple" sur le formulaire de contact dont l'internaute lambda dispose pour laisser un message via http://www.chevenement.fr/ . Il n'y a en fait que la rubrique "suggestion", ce qui est à la fois faible et anachronique. C'est tout juste s'il ne faut pas dire qu'on va l'aider ou participer à l'on ne sait quel comité de soutien... pour pouvoir poster une crotte !

Bon... à défaut de rubrique idoine, j'opte donc ici pour "Suggestion" (faut bien en choisir une, hein !!). Mais en réalité, la seule "Suggestion" que j'aurais à faire à Monsieur Chevènement, ce serait de faire un petit flash-back de 9 ans en arrière puis de réfléchir un peu dans sa tête (...)

jeudi 20 octobre 2011

Edifiant : émission de France 2 TV "Compléments d'enquête" sur le locataire de l'Elysée...

Message adressé le 20/10 à la Rédaction de FRANCE 2
===========================================

Bonsoir,

J'ai trouvé cette émission "Complément d'Enquête" de ce jeudi 20/10 au soir assez affligeante, Monsieur Duquesne.

Ce qu'on cherche à faire passer pour du bon concernant M.Sarkozy, c'est du réchauffé, ça sent l'artifice et c'est du "capillo-tracté". Le peu qu'on présente comme "mauvais" ou pénalisant le concernant... on le savait déjà. Bref, la valeur ajoutée de votre émission est asymptotiquement nulle.

ll est frappant de constater qu'un docu soit disant sensé nous présenter M.Sarkozy au plan "humain" (personnalité) ne fait pour ainsi dire appel qu'à des témoignages de son entourage, plus précisément de son entourage qui l'est resté... et qui lui est donc, par définition, acquis.

Il est frappant de constater, concernant ces voyages (2 ou 3 par semaine) qu'il effectue en province depuis déjà des mois, que ce n'est que du réchauffé, de la mise en scène et que c'est complètement aseptisé, planifié.

Or aucun commentaire n'est fait sur ce point-là, ni par vous ni par aucun de vos confrères. Pas le moindre sous-entendu, pas la moindre question un peu claire posée sur ce point à son entourage, notamment auprès de ses conseils en communication de l'Elysée.

Or ces ratissages pré-électoraux en province (appelons un chat "un chat") ne sont que des pièces de théâtre dont les "Français d'en bas" présentés ici comme des Français du peuple... ne sont en fait que des figurants, plus ou moins conditionnés, sélectionnés, marionnettisés par l'équipe en charge de ce que vous qualifiez pudiquement de "repérage" (sic). C'est vraiment le Théâtre Grand Guignol : zéro spontanéité là-dedans, zéro prise de risque.

L'interview de Mme Bruni-Sarkozy est lui aussi assez affligeant. On est loin de la personnalité et du calibre comme quelqu'un comme Mme Mitterrand (qu'on ait été d'accord ou non avec elle et avec Tonton, à l'époque).

L'Elysée se garde (soit disant) de vouloir instrumentaliser la naissance de ce bébé Sarkozy. Mais rien que dans votre émission, l'épisode de la divine nativité est évoqué avec admiration, ré-évoqué de façon admirative, 10 fois, 20 fois, 30 fois. Dès lors, comment pouvez-vous laisser dire que cet évènement n'est pas "exploité" par l'Elysée ? Comment pouvez-vous dire vous-même que l'Elysée "n'entend pas l'exploiter" (sic), alors qu'un cinquième de votre émission tourne autour de ça ? C'est tout simplement grotesque.

Après quoi, il faut se dire qu'avec cette naissance, ça fait deux petits à l'Elysée :-)

En réalité, Mme Bruni-Sarkozy ne fait ici que raconter des banalités sans saveur, sans aucun relief et sans grand intérêt (un peu à l'image de ses "chansons", en somme). Elle se targue de rester "terrée" (on en viendrait presque à pleurer, c'est touchant !). Au risque de semble vouloir faire de la "communication", chose qui lui serait reprochée . C'est ce qu'elle raconte textuellement, en faisant mine de ne pas comprendre l'impact des images diffusées de tous les côtés en 2008 sur son escapade à Disneyland. Et osant même vous (nous) raconter que c'était la faute des journalistes [sic], sans même que vous ne réagissiez !

Mais que fait-elle, en venant sur votre plateau, sinon se livrer en réalité à des manoeuvres "people" de "politico-communication" ? Est-ce comme ça qu'elle compte rester "terrée" ?

Et France2 de prêter ainsi le flanc très sérieusement à cette espèce de comédie... c'est vraiment navrant. Et Monsieur Duquesne qui reste sans rien dire. Sans même porter la moindre contradiction. Oserais-je dire "sans même la chambrer" ?

Je suis très déçu. Il m'est arrivé de regardé cette émission. Elle m'avait paru intéressante. Là, je tombe de haut. S'il n'y avait pas eu le macaron "France2" sur l'écran... j'aurais pensé qu'il s'agissait de TF1 (la Lucarne à Blaireau) , à l'évidence !

Mais il y a quelque chose de plus symptomatique et de plus triste encore : M.Sarkozy a une dent contre les journalistes, qu'il rend coupable de tous les maux et de tous ses échecs en terme de popularité (ou plutôt d'impopularité) depuis des lustres (exception faite d'E.Mougeotte, certes !).

Et bien ça n'a pas loupé : Mme Bruni-Sarkozy s'en prend elle-même à ces journalistes, allant jusqu'à parler "d'acharnement" (sic) et de "manque d'objectivité" (re-sic) les concernant. C'est tout juste si elle ne nous parle pas "d'éthique" et ne nous fait pas le coup du "complot". Du Grand Art.

Et bien vous, Monsieur Duquesne, vous n'avez rien dit. Vous avez encaissé ça sans broncher, alors qu'il s'agit là d'un dénigrement implicite mais clair de votre propre corporation. Hallucinant.

Tout le monde le sait : en coulisses, M.Sarkozy a une rancoeur tenance contre les journalistes. C'est de notoriété publique. Et là, Mme Bruni-Sarkozy vous (nous) ressert ça tranquillement. Et vous... silence radio. Silence assourdissant. Incroyable.

A écouter Mme Bruni-Sarkozy, si M.Sarkozy est allé au Fouquet's en mai 2007, c'est la faute aux journalistesGras : c'est sans doute eux qui avait fait la réservation ! Seulement dommage qu'elle n'ait pas fait l'animation "musicale" ce soir-là !

Quand M.Sazkozy est parti en croisière en juin 2007 sur le Yacht d'un grand patron du CAC40... c'était de la faute aux journalistes : c'était peut-être eux qui avaient affrété le Yacht, en vérité ?

Quand M.Sarkozy se trimbale avec ses RayBan et parle de sa Rolleix, c'est encore de la faute des journalistes : c'est probablement eux qui les lui avaient offerts !

Et quand M.Sarkozy tente de pistonner son fils Jeannot en le propulsant à la direction d'un EPAD alors qu'il n'est même pas fichu de réussir du premier coup une seconde année de Droit en Fac... c'est sans doute une invention des journalistes, voire de la faute des dits journalistes !
On croit rêver...

J'observe d'ailleurs que quand vous, Monsieur Duquesne, évoquez (à juste titre) l'imagerie qui de tel bambin à la Maison Blanche, qui de tel Bambin à l'Elysée, vous omettez d'évoquer l'image collant à la tentative de piston de l'autre Bambin Sarkozy... à l'Epad. Quitte à évoquer l'imagerie de l'entourage familial d'un président, il me semble que le minimum syndical en terme de pertinence et d'imagerie eût été d'évoquer cet épisode à mon sens hautement symptomatique (népostisme caractérisé à la sauce Elyséenne).

Enfin, de façon presque plus "accessoire" : en donnant la parole à cette "1ère Dame de France" en titrant : "Carla, l'atout charme", vous ne faites en réalité que dans le people et dans la "politique spectacle". C'est assez navrant.

Il est coutume d'entendre dire : "TF1, la Voix de son Maître", la "Pravda de l'Elysee". Désolé, mais force est malheureusement de constater, au vu de votre émission de ce 20/10... que vous (France2) vous en rapprochez vous aussi dangereusement.

Le président de France Television est nommé par l'Elysee. La France est le seul pays à fonctionner comme ça, en Europe.

Un émission comme celle de ce soir accrédite malheureusement l'idée selon laquelle les travers d'un tel système de contrôle et de désignation vont apparaitre avec de plus en plus d'acuité, au fur et à mesure que l'on va se rapprocher de l'échéance de mai 2012...

Juste un avis, mais je le partage :-).

Bien à vous,
Olive M
--------------------------
Billet duffus sur mon blog http://humeurs-olivem.blogspot.com/

mardi 18 octobre 2011

Un "Hollande" pour la France ?

Et le gagnant des primaires socialo-Françaises est.... le dénommé "Hollande" !

Voici donc un "Hollande" en passe de concourir au poste Français de Président de la République Française.

Partant de ce constat : si jamais il arrivait à l'Elysée, ne serait-ce pas un peu bizarre pour la France d'avoir un président ... avec le nom d'un autre pays ? Est-ce bien raisonnable ?

Pas sur que ça fasse très sérieux, à l'extérieur. Après tout, en Hollande ils n'ont pas élu un "Hendrik France". Tout ça est susceptible d'entretenir une funeste confusion de type Gouda/Camembert, indépendamment du fait que certains suggèrent déjà que le symbole du PS ne soit plus la rose mais la tulipe..

En outre, après que sa royale on ex faillit être élue à la tête de la République sous le nom de "Royal"... c'est décidément la totale ! Du Grand Art !

Sans même devoir statuer sur les intentions politiques Françaises ni sur le programme Français de "Hollande", on pourrait lui conseiller de prendre un nouveau patronyme, plus "national".

Une première idée serait "François Le Corrézien". Mais en italie, on irait dire que ça fait un peu "terrone". Pour que tout le pays se sente dans le coup, je proposerais plutôt "François France" ou "François le Français". Ce qui aurait au moins le mérite d'être explicite et limpide. Au risque de faire un brin "franchouillard"...

Après quoi... si la question restait en suspens d'ici à son intronisation, on pourrait toujours prévoir un référundum ! C'est ça aussi, la démocratie "participative", non ?

Olive M

lundi 17 octobre 2011

Ulcères d'estomac à l'UMP, suite aux Primaires du PS…

Message adressé à Messieur Mariani et Copé, ainsi qu'à Mesdames Morano et Alliot-Marie, ressortissant(e)s UMP ulcéré(e)s par la Primaire du PS ... ainsi qu'à une quarantaine de leurs collègues parlementaires UMP [+M.Valls :->]
===================================================>>>>

Bonjour,

Vous trouverez là un petit florilège (tout petit) des ulcères d'estomac que les membres de l'UMP endurent, suite à cette innovation démocratique que constituent les Primaires du PS. Comme il se doit, ces ulcères divers et variés sont gentiment commentés, dans la foulée.


En guise de cadeau Bonux, je vous invite cordialement à cliquer sur le lien suivant pour (re)voir la vidéo où Jacques Chirac, en compagnie de François Hollande, dit :
"Eh oui, je peux vous le dire : je voterai Hollande !". Il suffit de cliquer par exemple sur http://www.dailymotion.com/video/xj8p26_jacques-chirac-je-voterai-pour-fr-hollande_news .
Même l'ancien mentor de Sarkozy dit devoir voter pour François Hollande....

Bonne lecture.

[billet en ligne sur http://humeurs-olivem.blogspot.com/ ]

=================>>

Mme M.Alliot-Marie ===> je vous ai entendue dire devant des journalistes "qu'il y en a un peu marre, des primaires socialistes", et qu'il serait "temps de se pencher sur les vrais problèmes des Français" (sic).

La façon dont vous êtes ainsi exaspérée et la façon dont vous cherchez à colporter votre exaspération auprès de l'opinion est assez croustillante : vous nous prenez la tête pour 3 ou 4 semaines de battage médiatique autour de cette primaire… alors que vous êtes aux manettes (avec le succès que l'on sait - 25% d'opinions favorable pour votre mentor Elyséen) depuis 10 ans.

Depuis 10 ans, vous avez eu le temps de vous pencher et de traiter les "problèmes des Français", comme vous dites comme s'il fallait ne découvrir ces problèmes qu'aujourd'hui (…)

Et de facto, ce sont des problèmes qui n'ont guère été traités. Même vos vacances en Tunisie début 2011 n'ont guère contribué à les résoudre (...). Et aujourd'hui vous vous offusquez de la mobilisation médiatique autour des primaires socialos et du réel succès de ces primaires ?
Un comble !


M. JF.Copé ===> je vous cite dans l'un de vos derniers morceaux de bravoure : "L'heure des explications est venue". Là aussi c'est assez savoureux. Vous êtes en place depuis des années. Vous aviez donc des années pour émettre les fameuses "explications" qui dans votre cas s'impos(er)aient. Par surcroit, bien des explications ont déjà été fournies lors de ces primaires socialos... ne vous en déplaise !

C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles ces primaires on eu tant de succès, en dépit de la façon assez dérisoire dont vous cherchez à les railler (…)

Qu'avez-vous donc à expliquer, Monsieur Copé ?
L'échec de la politique sarkoziste depuis 2007 ?
Ou son échec depuis 2002 ?

En parlant là "d'explications" de façon assez sentencieuse, vous oubliez de dire que les explications de votre cru devraient d'abord porter sur votre "bilan" depuis 2007 (à minima depuis 2007).

Ce n'est donc pas la peine de chercher à détourner l'attention en entretenant une fixette sur les mesures (annoncées ou pas)… par le PS. De ce point de vue, l'espèce de "convention" que vous complotez pour demain mardi 18/10 pour chercher à vous faire mousser en dénigrant le "programme PS" qui vous fait tant flipper… constitue un épisode édifiant et révélateur !

Voici une formation gouvernementale qui en est réduite, au bout de 10 ans de pouvoir, à railler les propositions émises par l'opposition ! Voici une formation gouvernementale qui en est réduite, au bout de 10 ans de pouvoir, à jouer sur la défensive ! Un peu comme si elle était elle-même dans l'opposition. Un comble ! La vérité, c'est que vous êtes bien en peine de pouvoir défendre votre "bilan". Et vous n'êtes par définition plus en mesure de "faire rêver" avec de douces promesses, puisque vous êtes aux manettes depuis des lustres !

Le PS, lui, n'a pas à défendre les échecs d'un bilan qui n'est pas le sien. Ce n'est donc pas la peine de chercher à retourner les choses de la sorte. Les Français ne seront pas dupes sur ces tentatives de diversion.

Pour 2012 ils ne vous écouteront pas sur vos douces promesses de "programme". Ils ont déjà vu ce que ça avait donné suite à celles de 2007. Chat échaudé craint l'eau froide !


Mme N.Morano ===>
ce n'est pas la première fois qu'on vous entend raconter des âneries, et ce n'est pas non plus la dernière fois. Cette fois-ci (je vous cite) : "Madame Aubry devrait démissionner".

Je ne pense pas qu'il vous appartienne d'émettre un quelconque avis sur ce qui se passe en interne au PS. Occupez-vous donc d'abord de ce qui se passe dans votre propre crèmerie, ça ne sera déjà pas si mal. Car à mon avis il y a du boulot !

Il est certain que l'UMP et son état-major (caporalisés par le petit Bonaparte de l'Elysée) n'ont pas le genre de soucis que peut avoir le PS ces jours-ci, après une innovation démocratique comme ses primaires.

Mais là non plus personne n'est dupe : entre le centre droit UMP, le centre droit hors UMP, l'UMP Sarkoziste, l'UMP Gaulliste, l'UMP Villepiniste, l'UMP Chiraquienne et la droite dite "populaire" (laquelle n'est pas plus populaire que moi, en réalité)… la droite Française n'a rien à envier en termes de divisions ou de "divisions potentielles" à la gauche ni au PS. Sans même parler du système des vases communicants qu'on peut observer entre électorat UMP et électorat lepéniste.

Pour "l'anecdote" : actuellement, il y a sur Paris 80 nouveaux adhérents par semaine au F.N. Sur ces entrants, plus de la moitié viennent de l'UMP, de l'aveu même des instances gestionnaires du dit F.N (…). Vous seriez donc bien inspirée de vous occuper d'abord de vos propres fesses, Mme Morano, avant de dispenser de jolies leçons sur ce qui devrait (selon vous) se passer au PS !!!

Mais surtout : si la droite était aussi démocratique que la gauche, l'UMP se serait fait des primaires, comme le PS ! C'eût peut-être été l'occasion de voir ce que les différents courant de l'UMP pensent d'une candidature "Sarkozy" (…), même si tout le monde n'a pas le cran de dire haut et fort ce qui se murmure en coulisses...


Monsieur Mariani (de la droite dite "populaire", laquelle n'est en réalité pas plus "populaire" que moi, de même que le "P" de "UMP" ne veut pas dire plus "Populaire" que "Présidentielle" !!!
===> je vous cite : "F.Hollande est à la tête du département le plus endetté de France". Ce laius-là est lui aussi assez cocasse.

F.Hollande a raflé 94% des votes dans ce département de la Corrèze.
Même Monsieur Chirac aura voté pour lui et dit devoir voter pour lui en 2012 !
Sur ce point, cette petite piqûre de rappel en vidéo où l'on voir Monsieur Chirac
annoncer ses intentions de vote en 2012, en compagnie de l'intéressé en personne !
===> http://www.dailymotion.com/video/xj8p26_jacques-chirac-je-voterai-pour-fr-hollande_news

Il faut donc croire que la situation n'est pas si déplorable que ça pour la population Corrézienne, Monsieur Mariani ! Rassurez-vous donc : elle n'est pas pire que dans le Vaucluse ou ni même qu'à Valréas !

Avant de tenter d'instrumentaliser ce genre de rumeurs (fussent-elles montées à la sauce royaliste !), vous devriez d'abord commencer par vérifier vos chiffres à la source, Monsieur Mariani. En outre, je vous rappelle que la Région la plus endettée de France reste la seule région encore aux mains de la droite : l'Alsace (chiffres INSEE, où je travaille).

Et Monsieur Mariani de délirer sur son blog "Droite Populaire" sur le "réservoir" des 3 millions de votants à ces primaires. Dans le genre, assez minable : "Primaires PS : un mineur sans papier encarté au PS peut voter".

Faut-il que vous soyez vraiment aux abois, gêné aux entournures et bien mal en point moralement suite à ces Primaires socialos pour vous livrer à ce genre d'enfantillages...

Plutôt que vous abaisser à des tentatives de dénigrement aussi minables, vous feriez mieux de vous occuper un peu plus et un peu mieux de votre secrétariat d'Etat aux Transports, Monsieur Mariani. Ça ne serait pas du luxe, et ce serait sans doute plus productif pour le collectif et pour les Français !

Si cela peut vous permettre de calmer vos ulcères d'estomac "spécial primaires PS" : pour votre gouverne je suis allé voter à deux reprises à ces Primaires socialos. Pour ça j'ai pris tout mon temps. Eh bien figurez-vous que je n'y ai croisé ni mineur, ni sans-papiers, ni étranger, ni malfrat, ni délinquant etc. etc. etc…

Par contre, au premier tour j'y ai croisé quelques UMP venus voter pour Monsieur Valls…
Je vous suggère donc de convier M.Valls aux primaires que vous serez bien obligés d'organiser en 2016… faute d'avoir été capables de les organiser en 2011 (…)

Ci-contre une image bien dans l'air du temps (Rugbystique).
Hi-hi-hi-hi-hi-hi-hi !!!

Bien à vous tous,
O.Montel
--------------------------------------------
Billet en ligne sur http://humeurs-olivem.blogspot.com/

mardi 11 octobre 2011

L'interview de Montebourg dans Libération du 11 octobre

Courriel adressé à A.Montebourg - 11 octobre


Monsieur Montebourg,
et ses (réels) amis politiques,

Je suis un électeur de gauche qui a pris la peine de se déplacer le 9 octobre et j'ai voté "Montebourg" à cette occasion.

Je viens de lire ce soi le papier de votre interview dans Libé.
Je vous avoue que je suis à la fois déçu et désarçonné.

Les propos assez incendiaires que vous tenez dans ce papier sur le dos de vos congénères du PS donnent selon moi une bien piètre image du PS et de ce qui s'y passe.
Certes, je ne suis pas naif au point de ne pas concevoir que des tiraillements existent et aient existé depuis un certain temps déjà : c'est la vie.

Mais là, la virulence et la nature de vos propos sont vraiment très inopportuns, je le crains. Cela va déconcerter nombre de lecteurs de Libé, nombre d'électeurs du PS, nombre d'électeurs de gauche et même nombre de ceux qui ont pu voté pour vous.
Je ne pense pas que mon cas soit excentrique. Si l'on assiste à ça d'ici à mai 2012, lélectorat de gauche lui-même va s'en trouver en plein désarrois.

En débalant ainsi votre linge sale dans cet interview, vous faites complètement l'impasse sur ce qui turlupine le plus l'électorat de l'opposition : se débarasser de Sarkozy. Et ça, je trouve que c'est assez navrant. C'est faire fi de l'une des péoccupations premières de l'électorat de gauche dans la perspective de mai 2012.

Sur le fond, je pensais d'ailleurs déjà que la meilleure (ou la moins mauvaise) posture pour vous serait de l'appeler à voter ni pour X ni pour Y. Sans même parler du fait que les électeurs sont assez grands pour se décider eux-mêmes.
Mais à vous lire, on n'imagine pas que vous puissiez appeler à voter pour X ou pour Y, puisque vous cassez autant de sucre sur le tête de X et sur la tête de Y.
A vous lire, il est même assez difficile de vous imaginer vous déplacer voter en mai 2012, que ce soit au premier ou au second tour.

Je comprends bien les antagonismes qui existent entre votre chapelle et certaines autres au sein du PS. Je n'ai jamais été encarté au sein du PS (je suis bien trop iconoclaste de nature pour ça !), mais je sais ce que sont ces genre d'affrontement. Dans les années 80, j'y ai assisté par personne interposée (mon paternel), du temps des épiques guerres de tranchée entre un Mitterrand et un Rocard, notamment.

Pour autant, dans la situation présente, je pense que ce n'était ni l'endroit (un canard de gauche) ni le moment (crucial, primaires, pré-campagne présidentielle) pour vous livrer à un tel exercice et pour vous laisser aller à un pareil excutoire. Même en faisant possiblement l'hypthèse qu'on puisse vous comprendre sur cetains points, sur ce terrain.

Je partage certains de vos points de vue sur le fond, puisque je me suis déplacé pour voter pour votre "courant" (pour reprendre une sémantique que vous connaissez bien). Mais là, je pense que vous faites fausse route et si j'avais lu un papier de cette nature samedsi, j'avoue que je ne me serais sans doute même pas levé dimanche matin pour aller voter.

Quand on lit un papier comme cet interview dans Libé, on se dit que la droite et la Sarkozie ont et auront beau jeu de railler vos divisions et d'ironiser sur le rôle "d'arbitre" que certains vous attibuent (NDLR - en tout état de cause, je suis plutôt de l'avis que ce sont surtout les électeurs du premier tour qui seront les arbitres, en faisant l'hypothèse que les cartes ne seront pas rebattues au second tour suite à l'arrivée de nouveaux votants...).
Un papier comme cet interview du 11 octobre dans Libé, c'est du pain béni pour un Copé, un Estrosi, une Pécresse, un Sarkozy, un Guéant et j'en passe.
Tout ça me rend vraiment très triste.

Après la débalonnade "Delors" en 95, après la boîte que s'est mise un Jospin en 2002, et après les facéties de "Bite dur Patte" aux USA en 2011, on se dit que la France a décidément la gauche la plus bête et la moins réaliste du monde. Ce ne sont pas les lignes que je viens de lire là dans Libération qui vont arranger les choses.

Encore une fois : ce constat n'est pas un constat de fond quand à vos idées.
Oui, je m'interroge sur la pertinence des frontières économiques européennes en matière de commerce extérieur.
Oui, je pense depuis un certain temps déjà que la Vième République est au bout du rouleau, qu'il est même historiquement suspect qu'elle ait tant duré.
Oui, j'en ai marre des magouilles en PACA comme ailleurs, plus encore quand elles viennent de gauche (même si elles sont bien moins nombreuse).
Oui, je pense qu'il est temps de mettre les pieds dans le plat en matière de contrôle du banquaire spéculatif que l'on renfloue sans cesse sur le dos du mouton de contribuable.

Mais là... en vous lisant dans ce papier de pure guéguerre intestinale au sein de votre famille socialisante, je pense que vous faites potentiellement plus de grabuge "de l'intérieur" qu'un Mélanchon... de l'extérieur.
Lui, au moins, il a eu la cohérence de partir voir ailleurs.
A vous lire dans cet interview, je ne suis pas loin de me dire qu'il serait plus judicieux pour vous de rejoindre Mélanchon, voire de vous acoquiner à Besancenot (...)

Même si pour des raisons de fond je me suis réjouit de votre score du premier tour, je ne suis pas convaincu que vos 17% vous autorisent à user de la posture dont vous abusez en répondant de la sorte aux journalistes de Libé. Prenez garde que ce qui se passe ces jours-ci ne vous fasse pas porter, dans les temps à venir, des responsabilités du genre de celles que continue de porter un Chevènement suite à ses facéties de 2002 (...)

Ce qui est presque cocasse, dans ce papier de Libé : c'est que vous dites que votre choix ("d'entre deux tours") ne dépendra pas d'affinités personnelles (sic).
Mais que faites-vous d'autre dans cet interview que faire état de vos états d'âme personnels et de vos rancoeurs personnelles vis à vis de X et de Y ? Asymptotiquement RIEN d'AUTRE.

Il y a quelques semaines, pour l'anecdote, j'ai compris que Mme Royal allait contre un mur, le jour où elle s'en est prise assez violemment à MA et FH.
Ce jour-là, je me suis dit que ça serait très mal perçu au sein de la gauche "socialisante" (appelons-là comme ça) et que si ça continuait comme ça, on était bien mal barré.
On connait le résultat des courses.

En ce qui me concerne, la tonalité et la nature des propos que vous avez tenus là dans Libération est peu ou prou de la même nature, sans même devoir statuer sur le bien-fondé de vos grieffs vis à vis de X ou de Y et du peu d'attention qui a ou non été donnée à certaines de vos actions au sein du PS (genre "affaire Guérini", notamment).

A ce stade de Sarkozie où nous en sommes, la question N'EST PLUS LA, Monsieur Montebourg.
Il y a des moments où il faut se montrer réaliste, lucide, et savoir hiérarchiser les choses et les priorités.

A voir tout ça et même en admettant l'idée que les Primaires "PS" étaient une intention innovante et louable au plan de la démocratie, je ne sais pas si in-fine ça se révèlera une riche idée. Le danger premier de ces primaires, c'était de voir certains s'étripper sur la place publique, sous les yeux d'une droite qui ricane.
Depuis quelque jours, nous sommes malheureusement dans ce scénario, de facto.

Si l'on en reprend pour 5 ans de Sarkozie en 2012, j'espère qu'on vous interpellera sur le sujet au soir du second tour.

Bien à vous,
Olivier M

Cc : Parti Socialiste, emails de Thierry Mandon, Manuel Valls, François Hollande, Benoît Hamon, Martine Aubry

dimanche 9 octobre 2011

Quand le Copé raille les primaires socialos... (faute de mieux)

[Diffusion : 50 députés UMP, Elysée, Matignon, journal "Le Bigaro", sites Web UMP divers et variés]




Le 9 octobre au soir sur France 2, on a beaucoup rit en entendant Monsieur Copé tenter de railler la primaire démocratique du PS... faute de mieux !

Qu'il le veuille ou non, ce succès est une bonne nouvelle pour la démocratie de gauche, mais n'est pas une bonne nouvelle pour lui et encore moins pour certains de ses amis. C'est le signe d'une mobilisation de la gauche avant la lettre. Et ce ras-le-bol anti-sarkozy, pour eux, ça n'est pas bon signe. Un clignotant de plus qui pour la Sarkozie, l'UMP et Monsieur Copé s'affiche à l'orange voire au rouge...

L'acharnement besogneux de Monsieur Copé à tenter de nier et de minimiser le succès de cette opération était même assez pathétique : sur les coups de 20h30, il en était encore à parler de "moins de deux millions de votants" (sic), là où il y en a en fait in-fine près de trois millions. Une belle pratique de la LANGUE DE BOIS, en dépit des efforts laborieux de Monsieur Copé sur Internet et en librairie pour tenter de nous faire croire qu'il se prétendrait "anti-langue-de-bois" !!!

En fait le Copé est dans la place : il s'est arrangé pour prendre les manettes de l'UMP. Et dans l'hypothèse assez crédible en l'état d'une défaite en Sarkozie l'an prochain, il entend bien le rester, dans la perspective de 2017.
Il n'est donc pas très étonnant qu'il préfère railler non seulement les primaires socialos, mais, incidemment... le principe même de "primaire" !
Voilà comment un beau parleur se fait in-fine l'âpôtre des méthodes du passé qui passeront très bientôt pour les méthodes poussiéreuses du passé !

Dans la même veine : l'acharnement dérisoire d'un Estrosi (les mâchoires assez crispées devant les journalistes), tentant de présenter ça comme une opération de vote des seuls militants du PS... lesquels sont au plus 150.000 !!!! Ce n'est pas la première fois qu'on entend et qu'on voit cet Estrosi se ridiculiser, mais là, c'est assez carabiné !

Non moins pathétique : les arguties et complaintes du sieur Copé qui ironisait facilement (il fallait s'y attendre !) sur le "battage médiatique" lié à ces primaires, et qui pleurnichait devant les micros en disant qu'il n'est plus "à armes égales" (sic) au sein de son UMP caporalisée par la Sarkozie.

Qu'à cela ne tienne ! Monsieur Copé et son UMP n'avaient qu'à faire aussi une primaire !!! C'est en réalité très simple !!! Pourquoi pas, après tout ? Ça aurait peut-être été l'occasion pour l'UMP de constater que même son propre électorat ne croit plus du tout en un Sarko dont certains disent en coulisses (au sein de l'état-majour UMP) qu'il n'est plus le meilleur candidat pour la droite (dite) "républicaine"... Après tout, on entend beaucoup l'UMP ricaner (ou trenter de ricaner, ou ricaner jaune) sur le % de votants à ces primaires, mais le fait est que 100% des électeurs de droite ne pourront pas choisir leur candidat ! C'est d'abord ça que Messieurs Moscovici et Fabius auraient du balancer dans les dents du Copé de service sur le plateaux de France2 le 9 au soir...

On apprend ce 12 octobre qu'ils sont médiatiquement tellement ulcérés, à l'UMP, qu'ils programment même un "colloque télévisé" pour le mardi 18/10... ayant pour seul thème le "programme du PS". Vérifdique : une "formation politique" qui prend la peine de mettre en place des festivités TV... ayant pour thème exclusif le programme politique de la crèmerie d'en face... alors même que c'est elle qui est aux manettes ! Un comble ! Ça devient vraiment le Théâtre Grand Guignol, là !!!!!

Le seul échappatoire de Copé, c'est celui (faute de mieux) consistant à chercher d'ores et déjà à jouer sur les divisions entre X et Y. C'est sur qu'il faut s'attendre à ce genre de manoeuvre désespérée de la part d'une droite aux abois, surtout si le score du second tour des primaires s'avère serré. C'est ausi pour ça qu'il faut voter "utile" au second tout, après avoir voté "politique" au premier.

Ceci étant, il est certain qu'à l'UMP, on ne fonctionne pas selon ces principes de pluralité : Sarko caporalise, et ça s'arrête là. Heil !!! Pour autant, personne n'est dupe : parmi ces candidats à la primaire socialo, personne n'a quitté le navire comme a pu le faire un certain Borloo au sein de l'UMP. Personne n'est en procès avec quiconque comme c'est le cas d'un Sarko avec un certain De Villepin...

L'insistance obnibulatoire de Monsieur Copé consistant à mettre en exergue le score d'un Montebourg montre aussi à quel point il est à court d'arguments : un Montebourg qui, pour avoir eu le courage de dénoncer avant la lettre les dérapages du clan Guérini à Marseille (et pas seulement), passe désormais pour le Monsieur propre au sein du PS. C'est sur qu'avec toutes les affaires qui éclatent chaque semaine à droite, cela dénote singulièrement avec ce qui se passe en Sarkozie !

Et de nous asséner à 15 reprises que ce ne sont là que 4 ou 5% du corps électoral qui se serait déplacé... Pouf pouf pouf... on pouffe ! Cette "lecture" des choses fait rire n'importe quel politologue à deux balles. Et quand bien même ce serait le cas : le jour où l'UMP et Monsieur Copé seront capables de faire venir voter 2,5 millions de personnes pour soit disant "6% du corps électoral global" pour une primaire, on en rediscutera... Ce n'est pas demain la veille !

Ensuite, cette présentation du sieur Copé est assez grotesque et fait l'impasse de façon très spécieuse sur une chose tout simple : ces primaires ne s'adressent en aucun cas à un autre électorat que celui de gauche et proche du PS.

Elles ne s'adressent nullement à l'ensemble du corps électoral auquel fait mine de pouvoir se référer Monsieur Copé. Elles ne s'adressent même pas à l'ensemble du corps électoral de gauche, l'ensemble de l'extrême gauche et une bonne partie des Verts n'étant pas vraiment d'humeur à venir se "compromettre" dans ce genre de manoeuvres "socialos" :-)

Rappelons que sur un second tour, le corps électoral qui vote "gauche" ou "PS" est de 15 millions, et non de 45 millions !!! Encore faut-il préciser qu'il s'agit là d'un classique second tour, lequel regroupe une base bien plus large que le seul électorat PS et périphériques. En réalité, il vaudrait mieux comparer ce premier tour des primaires... à un premier tour de présidentielles. Et le contingent de votants, c'est alors 9 millions. La proportion des votants du 9 octobre, c'est alors 30%, ce qui devient carrément important pour une première expérience non officielle de "vraie-fausse" élection ! Ce en dépit des vaines tentatives de railleries des droites sarkoziste et zarkoziennes réunies.

Il est donc très spécieux (et même assez mesquin) de citer les chiffres dont use ainsi Monsieur Copé, allant même jusqu'à mettre au dénominateur les abstensionnistes et les bulletins non exprimés ! Copé et ses copains présentent ça avec ces échappatoires de bazar en pensant pouvoir sauver la façade, mais personne de sérieux ne sera dupe !

Ce qui plus largement est cocasse, c'est de le voir s'acharner sur le PS et sur les primaires, au point de ne parler plus que de ça... alors que c'est quand même lui et ses amis qui sont aux manettes depuis des lustres, et que son chef de file élyséen est à 25% d'opinion "favorables" (ou plutôt défavorables !) dans tous les sondages de "popularité" (ou plutôt d'impopularité) ! Un comble ! D'un côté il se plaint d'avoir été mis de côté au plan médiatique depuis 1 mois avec ces primaires, et de l'autre il s'invite sur les plateaux de TV le 9 octobre au soir... pour ne parler que de la dite primaire. Cherchez l'erreur !!!

Dans les temps qui viennent, l'UMP va chercher à faire un écran de fumée avec cette histoire de primaire PS (objet de grande jalousie à droite, en réalité), à se faire passer pour des victimes de l'oubli médiatique (du Grand Art !) et à diviser au sein du PS sous prétexte qu'il y avait 6 candidats sur les rangs. Un écran de fumée qui montre à quel point l'UMP n'est pas même en mesure de défendre son propre "bilan", et pour cause : un "bilan" qui bat des record d'impopularité sous la V-ième République !!!

La vérité, pour ce qui est de ces seules primaires, c'est que la droite en est frustrée et ne supporte pas que ces primaires soient sur le devant de la scène ET soit un succès aussi réel qu'inatendu. Infantile. Mais là aussi : Monsieur Copé n'avait qu'à se cuisiner des primaires, puisqu'il est le "chef" de l'UPM ! Ah-ah-ah-ah-ah-ah !!!!

Ce qui est assez drôlesque, en fait, c'est de voir la droite ricaner sur les divisions mises à jour par les primaires socialos... alors même que la droite est divisée jusqu'à l'existence même des primaires en tant que méthode "démocratique". Le dimanche c'est Copé qui raille et qui dénigre, le lundi c'est Fillon qui dit toute son approbation au principe des primaires (il n'est pas le seul, à droite !), et le mardi c'est Sarko qui les raille et qui les dénigre. Et après ça, les messieurs de droite viennent dispenser de belles leçons de morale en matière d'union et de division !! Un comble ! La gauche socialisante (appelons-la comme ça), elle, est au moins en phase sur le principe et la méthode des "primaires" !!!!

La vérité, c'est que l'UMP a bien les boules : on annonçait ~1 millions de votants à la primaire socialo. Il se disait qu'au-delà du million, ce serait un succès. Résultat des courses : il y a quasi trois millions de votants. Et ça risque de s'élargir encore au second tour... L'insistance assez obsessionnelle et assez incongrue de l'état major UMP, depuis plusieurs mois, à nous caricaturer la chose des primaires comme étant un prétendu (???) dénit potentiel de démocratie n'apparait donc ex-post comme d'autant plus risible...

Alors évidemment, c'est normal que la Sarkozie, le Copé et l'UMP l'aient mauvaise et qu'ils s'excitent. Il est d'ailleurs avéré que Sarko s'est fait communiquer les résultats provisoires de ce premier tour des primaires... alors qu'il était encore dans l'avion en revenant de sa bouffe chez Merkel, à Berlin, le 9 au soir. Le décalge entre cette inquiétude et le mépris affiché par un Copé est quand même assez cocasse.

En outre, les récents commentaires commis par Sarkozy sont assez comiques : ainsi donc, les primaires PS ne seraient pas "conformes à la V-ième République" ni à la "De Gaullie" ! Outre le fait qu'il est assez cocasse de voir Sarko dispenser des leçons surannées de "De Gaullie" avec 40 de retard (chose qui normalement est bien plus dans les cordes de la Balladurie et de la Chiraquie que de la Sarkozie !), il va falloir que sarko nous explique en quoi une primaire serait contraire à tout ça. S'il pouvait développer un peu, plutôt que de simplement pratiquer les effets de manche, comme à son, habitude...

Il est assez amusant de voir ainsi un Sarkozy se référer à l'esprit Gaulliste, lui qui est l'artisan de cette détérioration gesticulatoire et bling-bling de l'image de la fonction présidentielle à laquelle on assiste depuis 2007... En outre, à l'entendre, il faut en conclure que la méthode de la primaire ne sera jamais adoptée par l'UMP et par la droite... ce qui est contraire à bon nombre d'avis émis à droite même depuis que la primaire PS est sur les rails. Il est clair qu'un Sarkozy a intérêt à dénigrer la notion de "primaires", étant donné que si des primaires avaient lieu à droite, sa désignation comme candidat pour 2012 serait loin d'être acquise !

En fait pour ce qui est de l'UMP... on rediscutera de tout ça en 2016, quand même les clients des Copé/sarkozy/Pécresse etc. leur réclameront eux-même des primaires, à droite !!! Quand on se souviendra de la façon dont certains ont jugé "opportun" de ricaner sur la primaire du PS, ils n'auront pas l'air con....

Plutôt que de dispenser à contre-courant de jolies leçons anti-démocrtatiques en matière de désignation à la présidentielle, Sarkozy ferait mieux de se pencher sur ses records d'impopularité tout à fait démocratiques en matière d'impopularité dans les sondages d'opinion...

Mais qu'ils le veuillent ou non, les barons de l'UMP seront bien obligés, en 2017, de s'aligner sur ce qui constitue là une innovation démocratique en matière de désignation d'un candidat à la présidentielle. Faute de quoi ils passeront désormais pour des ploucs en matière de démocratie. Une innovation démocratique qui, comme par hasard, émane d'une formation de gauche...

C'est aussi simple que ça...
Olive M