OliveM

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Poil à Gratter pour démanger

vendredi 13 juillet 2012

Au sujet de certaines fixettes très dans l'air du temps et sur le seul paramètre "coût du travail"...


Suite à un fil de discussion figurant ici sur FB (*), cette petite compilation :

Le commentaire initial de ce fil était (extrait) le suivant :
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Suite aux élucubrations au sujet du coût du travail en France après l'affaire PSA, ci dessous (en espérant que ce sera lisible) les chiffres du coût horaire du travail en dollars dans le secteur manufacturier tels que les comptabilisent le Bureau of labor statistics du ministère américain du travail. On se rend compte tout d'abord que la France est loin d'être la plus chère en Europe et que notamment nos voisins allemands restent plus chers même si l'écart s'est resserré. Et que si l'écart s'est creusé entre la France et le reste du monde c'est surtout à cause de la hausse de l'euro vis à vis du dollar intervenue depuis 2000 (heureusement il baisse maintenant). Quant au rêve du Medef de ramener le coût du travail français au niveau de la Pologne (rapport de un à cinq), ce n'est pas un ou deux points de TVA ou de CSG que ça va se faire...
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La couche que j'ai rajoutée dans la foulée était peu ou prou la suivante :

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C'est clair que la première chose à faire pour restaurer un peu la compétitivité Européenne en général et celle Française en particulier, c'est de faire en sorte que s'inverse le trend de la parité euros / dollar...

Par ailleurs, comparer les coûts unitaires du travail n'a de sens que si l'on ramène ces comparatifs à une lecture comparée des productivités horaire du travail. Dans le cas Français, le fait que le coût unitaire du facteur travail soit grosso-modo dans la zone "médium +" est à ramener au fait que la productivité horaire du travail est nettement au-dessus de la moyenne Européenne, chose qu'on ne souligne pas assez souvent.

Les éléments de langage littéralement obsessionnels de la droite libérale sur le terrain du seul "coût de la main d'oeuvre" tiennent plus de la rhétorique libérale voire ultra-libérale... que d'une lecture des choses à l'épreuve des faits (les chiffres sont têtus, car ce sont les chiffres).

Rappel : puisque ce fil de discusse est parti de considérations liées à "l'actualité" lié à PSA, ce 1er billet que j'avais commis hier sur le sujet (blog) :

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