OliveM

OliveM
Poil à Gratter pour démanger

dimanche 20 juillet 2014

Dans sa déclaration merdiatique du jour :  le VALLS en est rendu au stade où il nous prend vraiment pour des cons.
Cette méthode visant à se carapater derrière un prétendu "antisémitisme rampant très tendance" pour tenter de faire diversion par rapport au drâme palestinien et par rapport à l'interdiction de la manif parisienne est INACCEPTABLE.
Pas un mot n'est dit sur les Palestiniens.  Le sieur VALLS se contente de ne faire que dans cet amalgame à la mords-moi-le_noeud et assez honteux entre antisionnisme et "antisémitisme chez certains".
Bref, en procédant comme ça, assez explicitement il taxe en filigrane les milliers de manifestants qu'on a vus en France de prétendu "antisémistisme".
------------------------------
C'est là une farce et un tout petit cache-sexe qui décidément n'est pas à son honneur (...)
Ce n'est pas de la faute des démocrates de tout poil qui portent leur soutien au peuple palestinien si... l'Etat n'est pas capable de se prémunir des quelques débordements émant de cercles ultra-minoritaires parmi les dits manifestants.
Cette piètre échappatoire et ce baratin à sens unique sont lamentables, inacceptables :  en s'abaissant à procéder comme ça, il fait mine depouvoir se mettre de la m.... dans les yeux et stigmatis tous ceux qui portent leur soutien à la population civile palestinienne et condamne L'ETAT d'ISRAEL (et non les juifs en tant que juifs).
Je ne pensais pas que ce mec irait jusque là,  je ne pensais pas que ce mec s'abaissera à ça.
NO OTHER COMMENT.
Sinon, voir aussi ce qui suit en infra [*], ici en provenance de la LDH...

==> https://www.facebook.com/photo.php?fbid=690921134323951&set=a.394518503964217.91848.100002182112279&type=1

[*]  -------------------------------------------------------------->>
Communiqué LDH
La décision du ministère de l’Intérieur d’interdire une manifestation en faveur des droits du peuple palestinien au motif « de ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France », après avoir autorisé la précédente, constitue une entrave manifeste à une liberté constitutionnelle, et un déni de la réalité.
Exiger la reconnaissance du droit du peuple palestinien à un Etat souverain aux frontières, aussi sûres et reconnues que celles de l’Etat d’Israël, ce n’est pas importer un conflit, c’est inscrire la politique française dans les principes qu’elle prétend défendre.
Au moment où la liste des victimes civiles – même si le rappel de la prohibition absolue de tels actes envers toutes les populations civiles s’impose – s’allonge de manière effrayante, il ne sert à rien de tenter d’étouffer le sentiment de révolte que provoque l’intervention militaire israélienne contre la population de Gaza, sauf à vouloir un peu plus accréditer que le gouvernement a fait le choix partisan d’un camp.
La LDH entend rappeler avec force que le conflit israélo-palestinien ne peut conduire à assigner à résidence communautaire telle ou telle partie de la population. A ce titre, s’en prendre à des lieux de culte et aux croyants est inadmissible et doit être sanctionné.
En même temps, à en croire les comptes rendus de presse, les faits en cause ont fait l’objet d’un traitement judiciaire partial, en ne rendant pas compte du rôle de la Ligue de défense juive dans leur déroulement. La LDH a déjà eu l’occasion de s’étonner du traitement de faveur dont bénéficie cette organisation qui n’a jamais caché qu’elle se comporte, à l’encontre de la loi, en milice supplétive de certains partis politiques israéliens membres du gouvernement de M. Netanyahou.
C’est sur les pouvoirs publics que pèse, avant tout, la responsabilité de faire respecter le droit de chacun à exprimer ses opinions pacifiquement et dans le cadre des lois de la République. La paix civile comme le libre débat démocratique ne peuvent être préservés que si les pouvoirs publics ont une attitude claire et impartiale.

Paris, le 18 juillet 2014 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire