OliveM

OliveM
Poil à Gratter pour démanger

vendredi 27 janvier 2012

Communiqué du DU COLLECTIF COPWATCH NORD-IDF [rapports avec la police et règles du "jeu"

RELAYÉ EN PROVENANCE DU COLLECTIF "COPWATCH NORD-IDF"

Au plan purement pratique, voir notamment en infra le chapitre intitulé "QUESTIONS ET CONSEILS RELATIFS AU RAPPORTS AVEC LA POLICE"
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Bonjour à tous,

Nous avons bien reçu tous vos mails de soutien et d'encouragement. Nous les avons tous lu et y avons tous accordé de l'importance, c'est pourquoi nous prenons enfin le temps de vous répondre.

Comme vous savez, COPWATCH NORD-IDF a été censuré par la clique de Guéant. Jusqu'à maintenant, il n'était plus accessible depuis le réseau français, mais restait accessible de l'étranger et par le biais du protocole Tor (protection des connexions, relativement simple à installer: https://www.torproject.org/). Ainsi, nous avons pu être lu hors des frontières où d'autres collectifs du même type que le notre se sont solidarisés avec nous.

Nous n'avons évidemment pas dit notre dernier mot et notre plate-forme est loin d'être morte ! Elle renaît aujourd'hui à l'adresse suivante : https://copwatchnord-idf.eu.org/

- PROPOSITIONS DE CONTRIBUTION :

Nous avons été sensibles à vos demandes de contribution et de participation au site. Pour autant, il nous est actuellement très difficile d'y répondre, dans la mesure où nous devons nous garantir un maximum de sécurité : la moindre faille pourrait nous être fatale. Certaines personnes nous ont fait part de leurs problèmes personnels avec la police, ce que nous avons lu avec grand intérêt. Cependant, nous ne sommes pas des justiciers et ne pouvons pas donner de suites juridiques à des plaintes. Par contre, nous pouvons relayer les informations PROUVEES concernant l'impunité avérée des flics, à conditions d'avoir suffisamment d'éléments entre les mains. Par ailleurs, l'interface privée située à droite de notre site n'est pas ouverte à qui le veut, ce n'est pas un forum. De la même façon, nous ne donnons pas de codes d'activation pour la création d'une adresse mail riseup.

- CONSEILS ET SUGGESTIONS :

Nous allons tout faire pour prendre en compte les critiques et propositions faites, à commencer par la correction de l'orthographe et coquilles. Nous allons également veiller au ton utilisé dans nos articles, pour éviter au plus possible les comparaisons agressives et animalières.

- CREATION D'AUTRES SITES COPWATCH :

De la même façon, nous n'avons actuellement pas les épaules pour mettre en place des sites similaires dans d'autres régions (comme cela nous a été suggéré pour Lyon, le Grand-Est ou la Belgique). Pour autant, nous invitons toutes les personnes de bonnes volonté et armées en
informatique à faire naître d'autres plate-formes ailleurs, que nous nous ferons une joie de mettre dans les liens de notre site.

- NOS SOURCES :

Les infos que nous publions ont été recueillies sur le terrain ou grâce à nos contacts. Nous sommes conscients qu'il ne s'agit pas forcément d'informations exclusives, notre but n'étant pas de faire du buzz, mais de pointer du doigt la vraie nature de la police, en la montrant telle qu'elle se comporte au quotidien et pas seulement lorsqu'elle « dérape ». Nous recevons aussi des infos et images de personnes sympathisantes, mais nous ne publions que des informations que nous avons vérifiées, pour éviter au maximum la diffamation.

- CONSEILS SECURITE :

Si vous nous faites parvenir des images, effacez leurs métadonnées (informations sur l'appareil qui a pris l'image, date et coordonnées GPS de prise, nom de l'ordinateur, etc.) avec EXIFTOOL ou QUICKFIX. Si vous voulez envoyer du lourd, uploader sur un site comme MEDIAFIRE.COM ou TOOFILES.COM et envoyer nous le lien de téléchargement. Pour toute communication sécurisée, installez et activez TOR (https://www.torproject.org/) avant d'envoyer vos mails.

Nous conseillons également d'utiliser le live CD Tails (https://tails.boum.org), qui est selon nous un des meilleurs outils en terme de sécurité informatique. La base de ce projet est de ne pas laisser de traces sur l'ordinateur utilisé (sauf si la personne qui l'utilise le choisi volontairement). Il met à disposition une panoplie de programmes utiles pour l'anonymat sur internet et pour les différentes utilisations de base d'un ordinateur.

Bien évidemment, quant à votre moyen de connection, nous rappelons qu'utiliser un cable réseau (éthernet) est plus sécurisé que le wifi (facilement interceptable). Par ailleurs, si Tor anonymise les connections (l'adresse IP), il ne permet pas de se priver de l'utilisation du SSL, qui se traduit souvent par une url du type: https://lesite.com, et non http://lesite.com. Une connection SSL, dite sécurisée, à un site, permet le cryptage des données que vous envoyez (à commencer par vos mots de passes).

- QUESTIONS ET CONSEILS RELATIFS AU RAPPORTS AVEC LA POLICE :

Nous sommes ravis de pouvoir répondre à certaines questions dans la mesure de nos connaissances et de notre expérience. Nous avons notamment reçu des demandes concernant le droit à l'image, le contrôle d'identité et la fouille corporelle :

Au regard de l'avis répondant à la saisine 2005-29 de la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (abolie par Sarkozy, mais ses avis restent valables), il est tout a fait permis de filmer un agent de la force publique dans le cadre de ses fonctions. Ce dernier n'a pas le droit de contrôler vos images ni de les supprimer. Il peut vous demander de le faire, mais pas vous y contraindre.

Un policier est actuellement en droit, même si c'est très règlementé, de contrôler qui il veut quand il veut. Il est très difficile de s'opposer à un simple contrôle d'identité. Cependant, le flic ne peut vous demander que des informations concernant votre état civil et adresse. Toute question concernant votre profession, vos proches, vos idées, votre orientation sexuelle, la raison de votre présence sur le lieu du contrôle, ne le regardent pas.

La « palpation de sécurité » doit être effectuée par une personne du même sexe. Le flic ne peut en aucun cas vous demander d'enlever vos vêtement. Au regard strict de la loi, sauf mandat rogatoire spécifique, le flic peut vous demander de regarder dans votre sac, mais ne peut vous y contraindre. La fouille à nu, même dans le cadre d'une garde-à-vue, est totalement illégale.

- NOTRE POSITIONNEMENT VIS-A-VIS DE LA POLICE :

Nous n'agissons pas dans le but de « moraliser » la police. Nous partons du principe que la police est une institution violente et attentatoire aux libertés par nature. Nous ne nous considérons pas comme citoyens, dans la mesure où la « cité » contemporaine nous apparaît comme contraire dans la plupart de ses fondements à nos aspirations libertaires. Nous sommes conscients qu'il y a dans la police des « personnes de bonne foi », mais nous considérons que leur présence dans la police constitue une erreur de jugement et une collaboration implicite avec les violences commises par l'institution et l'Etat qu'elle protège. Dans le monde actuel, avec les humains tels qu'ils sont, un bon flic est un flic qui démissionne.

En espérant avoir répondu à la plupart de vos interrogations, nous vous souhaitons une bonne année 2012, pleine de bouleversements politiques et de changements en faveur de la liberté. Nous souhaitons la fin de l'occupation policière, de l'hypocrisie politicienne et vous invitons au rejet des élections !

Cordialement,

COPWATCH NORD-IDF
https://copwatchnord-idf.eu.org/

La fusible-suicidaire-masochiste "Rosso-Debord"...

Chère Mme Rosso-Debord,


On entend parler de vous dans les médias, étant donné le rôle de fusible suicidaire que vous jouer pour le compte de votre mentor Sarkozien, en tant que porte-parole de campagne (ou quelque chose du genre).


Il faut être sacrément masochiste, pour jouer un tel rôle (à moinsse que ça ne vous rapporte des revenus financiers conséquents et sans doute défiscalisé - une niche fiscale de plus ?). Quand même... oeuvrer de la sorte en pure perte et en sachant pertinemment qu'on va droit contre un mur, ça ne doit pas être simple au plan psychologique… J'espère au moins que vous vous entourez d'une cellule de psychologues spécialisés !


Car une telle dévotion, c'est à la fois admirable et incompréhensible ! Quel sacerdoce !

De facto, la question mérite d'être posée : pourquoi vous acharner de la sorte, à l'heure ou le sieur Sarko lui-même semble comprendre qu'il va se prendre une boîte monumentale ? Car plus personne n'est dupe, pas même la garde rapprochée de l'Elysée !

Faire semblant de pouvoir faire mine d'y coire encore, c'est vraiment la méthode Coué !!!
Surtout à l'heure où certains rats commencent à quitter le navire !

Il suffit de parcourir un peu la presse et les médias pour comprendre que le doux parfum de la défaite s'instille d'ores et déjà non seulement au sein de l'UMP (ce depuis un certain temps déjà, même s'ils cherchent à soigner la vitrine), mais aussi au sein de la Sarkozie elle-même !


Même un gazier comme le F.Fillon, pourtant sensé devoir jouer les fusibles, au sens de la Vième République (ndlr - en tant que premier minsitere) fait étalage (plus ou moins en privé) de ses états d'âme bien "pessimistes", comme le narre les journalistes du Canard Enchaîné dans leur dernière édition ! C'est dire à quel point ça commence d'ores et déjà à sentir la "débandade" ! Pauvre Carlita... elle risque de s'en trouver fort frustrée !!!


En vérité, constater tout ça et imaginer la suite de votre "campagne présidentielle" est assez pathétique, Mme Rosso-Debord … On peut craindre le pire. Déjà qu'on pouvait s'attendre à ce que ça vole bien bas et pour le moins "au ras des pâquerettes"… Alors là, avec une défaite cuisante en ligne de mire, ça va être encore pire. Nul doute que ce sera la campagne la plus basse et la plus minable qu'on n'ait jamais vu ! Les coups bas n'ont pas fini de pleuvoir, essentiellement en provenance de l'UMP, bien entendu !


La vérité est que votre mentor Elyséen s'est lui-même condamné à l'échec, depuis 5 ans qu'il zone à l'Elysée. Ça a commencé dès ce festin chez Fouquet's, un soir de mai 2007. Et ce ne sont pas ses besogneuses tentatives contre-nature visant à "re-présidentialiser" sa triste image qui auront pu y changer grand-chose. Les Français ont en fait plus de mémoire que ce que vous imaginiez bêtement…

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POUR EN SAVOIR PLUS, JE VOUS INVITE AMICALEMENT à CONSULTER SUR MON BOG CE QUE L'ON EST EN DROIT DE PENSER DE TOUT ÇA ET DE CETTE FARCE ELYSEO-SARKOZISTE... allez sur ce lien :http://humeurs-olivem.blogspot.com/

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Bonne lecture et bon courage, chère Madame.

Si vous voulez venir avec nous le soir du 6 mai prochain pour faire la fête du côté de la Bastille, ne vous gênez surtout pas. Quand il s'agit de faire la Fête, faut pas gâcher : vous pouvez me contacter soit sur olm-para@voilà.fr soit sur le 0683019822, je me ferai un plaisir de vous rancarder, je pourrai même vous emmener en moto !!! Après tout, on ne vas pas faire le difficile : même si vous semblez avoir déjà quelques heures de vol, on se dit que vous pouvez peut-être encore servir :-)...


"L'Anti-Sarkozisme ou la Mort, nous vaincrons !"

Olivier Montel,
en mode "taquin",
hilare et impatient de voir la tronche du Sarko le 6 mai au soir

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COPIE : les-charlots@u-m-p.org, lespiedsnickeles@u-m-p.org, contact@u-m-p-paris.org, contact@jeunesump.fr, contact@jump49.org, jeunesump25@gmail.com, jeunesactifs@u-m-p.org, contact@jeunespopulaires06.org, ronstalder@yahoo.fr, jeunespop33@gmail.com, ump@u-m-p.org, p.marini@senat.fr, umpvlb@ump-vlb.org, contact@u-m-p-paris.org, contact@ladroitepopulaire.com, contact@prcresse-iledefrance.fr, figaro@lefigaro.fr, figmag@lefigaro.fr, jfcope@assemblee-nationale.fr, eciotti@assemblee-nationale.fr, ddouillet@assemblee-nationale.fr, abrezet@lefigaro.fr, agslama@lefigaro.fr, cestrosi@assemblee-nationale.fr, contact@groupe-ump-paris.fr, cgoasgen@assemblee-nationale.fr, baccoyer@assemblee-nationale.fr, pbalkany@assemblee-nationale.fr, fbayrou@assemblee-nationale.fr, cblanc@assemblee-nationale.fr, jlborloo@assemblee-nationale.fr, dbussereau@assemblee-nationale.fr, eciotti@assemblee-nationale.fr, hdecharette@assemblee-nationale.fr, mpdaubresse@assemblee-nationale.fr, pdevedjian@assemblee-nationale.fr, lgiscarddestaing@assemblee-nationale.fr, cgoasguen@assemblee-nationale.fr, cjacob@assemblee-nationale.fr, ajoyandet@assemblee-nationale.fr, djulia@assemblee-nationale.fr, jflamour@assemblee-nationale.fr, lluca@assemblee-nationale.fr, hmariton@assemblee-nationale.fr, pmehaignerie@assemblee-nationale.fr, rmuselier@assemblee-nationale.fr, muselier.ump@online.fr, jmyard@assemblee-nationale.fr, hnovelli@assemblee-nationale.fr, fdepanafieu@assemblee-nationale.fr, aponiatowski@assemblee-nationale.fr, eraoult@assemblee-nationale.fr, asantini@assemblee-nationale.fr, jpsoisson@assemblee-nationale.fr, jtiberi@assemblee-nationale.fr, gtron@assemblee-nationale.fr, ewoerth@assemblee-nationale.fr, yjego@assemblee-nationale.fr, contact@e-aboud.fr, cderoccaserra@assemblee-nationale.fr, malliotmarie@assemblee-nationale.fr, jfcope@assemblee-nationale.fr, nmorano@assemblee-nationale.fr, tmariani@assemblee-nationale.fr, ddouillet@assemblee-nationale.fr


+ COPIE sur http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire et sur http://www.elysee.fr/ecrire/

mercredi 25 janvier 2012

>>> Petit récit rigolo - avril 2009 abus et violences policières (verbales, physiques et procédurières)

Bonjour,

Un petit récit "rigolo" qui remonte à avril 2009.

Je suis dans un (petit) sens interdit sur mon (petit) vélo, Paris 14°.
Je vois une bagnole de flics dans la rue.
Je descends et je continue à pieds sur le trottoir.

La bagnole stoppe. Ils m'ont vu. C'est le gros poisson du mois :-)
Deux fliquettes (ndlr - il faut bien appeler les choses par leur nom) s'extraient de la bétaillère. Elles me sautent littéralement dessus.

L'une d'entre elles me tutoie instantanément en me demandant mes papiers.
Je lui réponds calmement que je ne l'ai pas tutoyée pour ce qui me concerne, qu'on n'a pas gardé les vaches ensemble et que, si elle me tutoie de la sorte, je ne donnerai pas mes "papiers".

Le ton monte.
Elles se défoulent.
Je les nargue un peu, c'est vrai.
Au bout d'une minute, le troisième gazier resté dans la bétaillère sort de là, se précipite sur moi, me jette au sol, clé au bras etc... Je préfère m'abstenir de lui balancer un grand coup de saton dans les profiteroles.

Je suis un grand délinquant et je constitue à n'en point douter une grave menace pour l'Ordre et la Sécurité Publics.
Me voici à terre menotté devant tout le monde. Attroupement de blaireaux.

Me voici dans la bétaillère, au poste !
Direction commissariat du 14° arrdt de Paris, tous gyrophares et sirène hurlante, comme dans "Starsky et Hutch", sur la lucarne blaireaux, il y a une vingtaine d'années :-)

Au poste : je lanterne 3 plombes jusqu'à ce qu'on m'annonce que je suis en GAv pour "rébellion", "insulte à autorité publique" et "tentative d'agression sur agent des forces de l'ordre" (sic) : l'une des deux fliquettes a poussé le luxe jusqu'à porter plainte contre moi pour "tentative de coups et blessures" (dixit). Du Grand Art...

Évidemment c'est de l'intox pure et simple : Je ne suis pas fada au point de tenter de levée la main sur 2 flics armé(e)s jusqu'aux dents - même sur 2 fliquettes.
C'est une lubie pour justifier la GAv et une mise en examen.
Et pour faire du chiffre.
Le "Sarkomètre" est incrémenté d'une unité supplémentaire :-)
Ces gros bourrins peuvent pavoiser. Leurs primes vont augmenter.

Relâché au bout de 24 heures passé dans les geôles des sous-sols du commissariat où ça pue la pisse plus que ça ne sent la rose, bien entendu (…).

Une fois de plus, les "forces de l'ordre" ou plutôt ici les "forces du désordre" ont perdu leur temps et nous ont fait perdre le nôtre, tout ça pour de pures conneries (…).

Deux mois plus tard je suis convoqué en correctionnelle au palais de "justice" de Paris.
Une farce. J'explique posément mon cas.
Au bout de 10 minutes, on m'annonce que je suis relaxé, purement et simplement.

Il m'a quand même fallu me payer les services d'une avocate. Laquelle n'aura servi à rien : elle n'en a pas placé une, je me suis dépatouillé tout seul.

J'envoie une lettre taquine et carabinée au commissariat du 14° : à la fliquette en question, et à l'abruti d'OPJ qui a perdu son temps à gérer ces pitreries, dans son burlingue du 14°. Je n'aurai jamais de réponse. Évidemment.

Et plus de deux ans plus tard, cette grosse c.... attend toujours mes "papiers", bien entendu...

Olive M

Citation du jour : "Si je préfère les chats aux chiens, c'est parce qu'il n'y a pas de chats policiers" [©Jean Cocteau]
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Récit mis en ligne sur mon blog http://humeurs-olivem.blogspot.com/
et diffusé sur http://www.interieur.gouv.fr/sections/contact/ministre/ministre et sur https://copwatchnord-idf.eu.org/

En réponse au 6 millions de tracts de propagande tirés par l'UMP et la Sarkozie...

En réponse au tract de propagande UMP tiré parait-il à 6 millions d'exemplaires (et conçu sur le même canevas, pour ceux qui n'en n'auraient pas encore entendu parler...)

PS - dans quelques année, on découvrira possiblement que le fric avec lequel tout ça a été imprimé... n'était pas quelque chose de clair ni de très "catholique"... Il est vrai que depuis le Karachy Gate des années Baladur et 95, le Sarko est sacrément clé, sur ce genre de terrain...


a+
OliveM

lundi 23 janvier 2012

Sarkozy a-t-il déjà perdu ? [Médiapart, 23//2012] ===> c'est de + en + probable...

[Extrait ®Mediapart du 23/1/2012] - comme ça vous n'aurez pas à payer l'abonnement :-))

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Dans l'état actuel du pays, Sarkozy n'a-t-il pas déjà perdu ?


A droite, certains avaient déjà posé la question de sa candidature à l'automne, ponctuant, comme Alain Juppé ou Jean-Pierre Raffarin, leur propos de « s'il est candidat ». Désormais, d'autres font part de leur inquiétude, jusqu'ici exprimée en privé. Le collaborateur d'un ministre, dans Le Figaro : « On commence à se dire qu'on peut vraiment perdre. » Un ministre, dans le Journal du Dimanche : « S’il ne remonte pas dans les quinze jours, c’est fini. » Un ami du chef de l'Etat : « J’ai vu pour la première fois une lueur d’inquiétude dans ses yeux. » Elus et militants, eux, ont du mal à y croire depuis la rentrée de septembre (lire notre série de reportages).

Jusqu'à présent, les médias prenaient des pincettes pour le dire (lire la chronique de Daniel Schneidermann). Mais ce lundi, on commence à lire ici et là, sous la plume de ceux qui encensaient encore il y a peu le président, que la droite est déboussolée. Combien de fois Jean-François Copé a-t-il annoncé « une nouvelle phase », « le signal de la reconquête », « le temps des explications », « bilan contre bilan », « projet contre projet » (lire nos articles ici et là) ? Combien de fois l'Elysée a-t-il promis une « accélération », une « semaine cruciale » avant la « campagne éclair » et la stratégie dite de la « cible mouvante » ? A force d'annoncer « le moment venu », celui-ci ne vient pas.

L’UMP a beau mobiliser ses deux « cellules ripostes », dégainer des communiqués par lots de dix à chaque annonce de François Hollande, diffuser le « vrai programme » du PS pendant son discours du Bourget, faire le tour des médias pour dénoncer, tour à tour, « le candidat mou », celui « du système », celui « des années 1970-80 » : rien n'y fait.

Pendant la primaire socialiste, le parti présidentiel était inaudible. Après le discours du Bourget, il est carrément plombé. Le meeting du 22 janvier marque un tournant dans la campagne (lire notre reportage). Comme celui de Nicolas Sarkozy, le 14 janvier 2007, fut un coup de massue pour les socialistes. A l'époque, le candidat UMP avait balayé Ségolène Royal avec un show à l'américaine et une démonstration d'unité de son parti.

Cinq ans plus tard, au tour des ténors de l’UMP d'être assommés. Dimanche soir, ils ne se sont pas précipités pour réagir dans les médias. C'est Marine Le Pen qui tenait l'antenne pour dénoncer un « pâle mime de François Mitterrand ». Mais difficile d'être en campagne sans candidat. Surtout quand ledit candidat offre en Guyane l'image d'un président à la dérive. Naviguant lentement dans une pirogue avec Claude Guéant. Présentant ses vœux à 1 500 personnes à Cayenne pendant que son adversaire socialiste déroulait ses propositions devant plus de 15 000 personnes.

Nicolas Sarkozy a moqué – devant ses proches – le «manque d'idées» de son rival et ses revirements programmatiques. «Nous en sommes à la cinquième relance de sa candidature», a-t-il ironisé. Oubliant que la sienne, malgré son marathon des vœux et 23 discours en janvier, ne décolle pas. Son ennemi Villepin se frotte les mains : « Nicolas Sarkozy attend de remonter dans les sondages pour se déclarer. Le problème, c’est qu’il risque de ne jamais remonter. » Alors l'UMP panique.

Il est un indicateur qui ne trompe pas : l'épanchement de fidèles députés dans Le Figaro. « Il faut que Sarkozy se lance. Il faut qu'il annonce sa candidature dans les quinze premiers jours de février. Il faut y aller ! Les gens ont l'impression que tous les candidats battent la campagne, sauf lui », s'agace le député Damien Meslot, proche de Xavier Bertrand. Jacques Domergue, député de l'Hérault : « Le président agit sur tous les fronts mais les sondages ne décollent pas. La méfiance des Français à son endroit perdure. L'entrée en campagne pourra peut-être susciter un électrochoc... »

«Si j'échoue, il faut en tirer les conséquences»

Autre baromètre, les interventions de pointures de l'UMP dans les matinales, lundi. Sur France Inter, le conseiller spécial de Sarkozy, Henri Guaino, est apparu presque résigné : « On n'est pas beaucoup aidé dans les médias, mais tant pis on va essayer de se battre quand même dans une hostilité générale. » [NDLR - ça commence à sentir la débandade...]

Alors que ministres et dirigeants de l'UMP répètent depuis des mois que François Hollande n'a « pas la carrure », lui admet : « Il a fait la preuve qu’il pouvait être candidat, qu’il avait la stature, qu’il était prêt au combat. » « Je ne le sous-estime pas, il a des qualités, il est tenace, il a de l’expérience, en tout cas politique », dit-il encore plus tard, tout en affirmant que le socialiste n'est pas « un président de la République ».

Pendant ce temps-là, sur France Info, Bruno Le Maire, chargé du projet présidentiel à l'UMP, reconnaissait des « échecs » dans le quinquennat, confirmant ce qu'il avait dit à Libération (vidéo ici). Sur RTL, Jean-François Copé peinait à aligner les arguments : « Hollande, c'est le père Noël toute l'année », « sur tous les registres, il nous fait le cadeau de Noël » [NDLR - le soucis pour l'UMP, c'est que pendant ce temps-là, le Sarko ne branle rien et reste toujours aussi impopulaire...]

En panne d'idées, le parti présidentiel tente d'utiliser les mêmes techniques qu'en 2007. Fustiger « l'héritier d’une gauche soixante-huitarde ». Prétendre incarner « le parti des idées nouvelles » face à un «parti des idées datées». Dénoncer « le candidat du système » [NDLR - alors que c'est le Sarko qui est aux manettes depuis 10 ans ; un comble !!!] et présenter Sarkozy comme le « challenger » (dixit Brice Hortefeux au Figaro, en octobre) qui peut réaliser la « vraie rupture » (Henri Guaino). Appliquer la tactique de la « triangulation » (qui consiste à piquer au camp adverse certaines idées pour l'asphyxier), par exemple sur la taxe Tobin ou le projet d'union civile pour les homosexuels. Construire sa France virtuelle dans un vaste storytelling imaginé par l'Elysée.

Mais comment Nicolas Sarkozy pourrait-il, après cinq ans à l'Elysée et 17 ans de droite au pouvoir, rejouer la « rupture » de 2007 ? Le président est rattrapé par la réalité, d'abord économique (lire notre analyse). Il n'échappera pas à l'examen de son bilan. Et cela a déjà commencé. Sa promesse de réduire le chômage à 5 % est remontée à la surface dans cette vidéo virale (ci-contre). «Si j'échoue, je le dis aux Français, il faut en tirer les conséquences», avait-il promis en 2007. Aujourd'hui, le chômage atteint 9,3 %. Et les rapports de l'Insee, comme celui du 30 août, dressent un constat limpide : les riches sont de plus en plus nombreux et de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus nombreux et de plus en plus pauvres.

Lorsque Hollande promet de s'attaquer au «monde de la finance», comment l'UMP pourrait-elle être crédible en répliquant que le président a entrepris une « réforme du capitalisme financier » « incontestable » ? Evoquée dans son discours d'Agen en 2006 et promise dans son discours de Toulon en 2008 (puis son remake en 2011), cette «moralisation du capitalisme» n'a été qu'un ressassement de mesures qu'il n'a pas menées à leur terme.

Sur France Inter, Henri Guaino semblait embarrassé : «Les bonus sont encadrés, pas assez, j’en conviens, mais nous n’allons pas changer le monde à nous tous seuls» ; «Qu’il faille aller plus loin encore dans les exigences qu’on a vis-à-vis des places financières, c’est vrai». «Il n’y a pas de raison d’être satisfait ni auto-satisfait, la crise, elle est là. Qui pouvait penser qu’on allait en escamoter les conséquences ?», a dit le conseiller élyséen.

Autre exemple, le logement. Les promesses de François Hollande dimanche ont rappelé que Nicolas Sarkozy n'a pas tenu les siennes. «Depuis des années, on vous dit qu’on ne peut rien contre la crise du logement, et on laisse s’aggraver une pénurie qui a rendu la propriété impossible pour beaucoup d’entre vous et la location de plus en plus difficile. Cette situation ne peut pas durer», avait écrit le candidat UMP dans son projet de 2007. « Il a traité la question des logements, il a construit. (...) Mais ça ne se résout pas du jour au lendemain. Il faut du temps », a répondu Bruno Le Maire. [NDLR - ça fait 13 ans que la droite est aux manettes ! Gonflé, le Le Maire !!!]

Les fondamentaux du sarkozysme se sont effondrés

« Sarkozy peut-il être réélu ? », s'interrogeait en décembre, Gérard Grunberg, directeur de recherche au CNRS. Ce spécialiste de la sociologie électorale détaillait les trois «handicaps» du Président : «l’exercice du pouvoir en temps de crise économique», «la déception des électeurs» par rapport aux «réels espoirs» suscités (notamment en matière de pouvoir d'achat et d'emploi), et sa «personne même» (il «n’a pas incarné la présidence de la République de la manière que souhaitaient les Français»). Pour le chercheur, « le président sortant sera pénalisé pour ne pas avoir tenu ses promesses ». A cela s'ajoute, selon lui, l'« isolement dangereux de son parti », qui ne pourra pas compter sur des reports de voix massifs du MoDem et surtout du FN.

Si le chef de l'Etat aura du mal à l'emporter, c'est aussi parce qu'il ne reste plus grand-chose des trois ingrédients de sa victoire de 2007.

Son équipe, d'abord. La majorité de 2012 est bien loin du grand parti unique de 2007. Nicolas Sarkozy a perdu une partie de son cabinet de 2007 et notamment sa «boîte à idées», Emmanuelle Mignon. La «firme» – surnom de sa garde rapprochée – a volé en éclats. Parmi les cinq Sarkoboys historiques (son lieutenant Brice Hortefeux, son conseiller Pierre Charon, son porte-flingue Frédéric Lefebvre, son Monsieur communication Franck Louvrier, et son directeur de campagne adjoint, Laurent Solly), seul Louvrier est encore au cœur du dispositif. Lefebvre est devenu secrétaire d'Etat, Solly est parti à TF1, Charon a été écarté. Même Brice Hortefeux, l'ami de 34 ans, a rejoint la longue cohorte des sarkozystes qui ont dû quitter le gouvernement : Roger Karoutchi, Yves Jégo, Alain Joyandet, Christian Estrosi, Patrick Devedjian. L’affaire Takieddine l’a remisé dans l'arrière-boutique.

Et puis il y a ces fidèles négligés, écartés, ou malmenés, qui sont entrés en dissidence : Rama Yade, Rachida Dati, Jean-Louis Borloo, Patrick Devedjian. Quant aux quadras de l'UMP, les François Baroin, Luc Chatel, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, ils misent surtout sur 2017.

La bataille des idées ensuite. Entre 2004 et 2007, Nicolas Sarkozy avait mis sur pied une véritable fabrique à idées pour bâtir son « projet pour la France d'après », sous la houlette de la directrice des études de l'UMP, Emmanuelle Mignon. 
Au sommet de la pyramide, une quinzaine de ses proches synthétisaient les 200 propositions en 30 mesures phare. Le tout piloté par François Fillon. Cinq ans après, la besace à idées est vide (lire notre décryptage du projet UMP). Aucun thème de campagne n’a émergé. Il n'y a pas de successeur désigné à Emmanuelle Mignon. Et Fillon a été réduit par Sarkozy à un simple «collaborateur» transparent à Matignon.

Le grand parti unique, enfin. L'ancien patron de l'UMP avait construit la «machine à gagner» dont rêvait la droite. En 2012, le mouvement est en miettes, malgré les tentatives pour contenir à l'intérieur les différentes chapelles. Le bulldozer UMP est sclérosé, les fédérations endormies et le nombre de militants a fondu (obligeant l'UMP à «maquiller» l'hémorragie). Les démarches de Jean-Louis Borloo, d'Hervé Morin et de Dominique de Villepin, même si elles n’aboutissent pas, ont montré que Nicolas Sarkozy ne pouvait plus incarner à lui seul tout le spectre politique de la droite et du centre.

A ce versant politique s'ajoute un versant judiciaire. Le chef de l'Etat est cerné par l'affaire Karachi/Takieddine et plusieurs de ses proches font face à des démêlés avec la justice. Quel président a connu une telle combinaison de facteurs politiques négatifs et de dangers judiciaires ?

Il reste 90 jours au président-candidat pour susciter l'engouement. Un défi face auquel Giscard d'Estaing (en 1981) et Balladur (en 1995) ont échoué. Le chef de l'Etat lui-même le reconnaissait, le 27 octobre, lors de son intervention télévisée : « Tous les candidats du système, y compris lorsque je les ai soutenus, ont été battus. Tous. »


No other comment.
Je pense qu'on va bientôt voir le Sarko dégager.
Enfin.
Moment sublime en perspective.
On a hâte de voir sa tronche le soir de sa défaite.

Ce sera d'abord le soulagement.
Puis une joie indiscible.


Olive M

vendredi 16 décembre 2011

Quand Fillon "déplore" le jugement très "tardif" de Monsieur Chirac....

MESSAGE A L'ATTENTION de MONSIEUR FILLON, PREMIER MINISTRE


Ce 15 décembre, nous avons vu et entendu Monsieur Fillon regretter le caractère "tardif" du jugement de Monsieur Chirac, lequel intervient 20 ans après les faits.

Plutôt que de s'épancher sur ce côté il est vrai très tardif, Monsieur Fillon ferait mieux de s'interroger sur ce qui en est la cause. Il est en effet anormal que le système judiciaire conduise à de tels délais. Pour autant, constater cela ne constitue en rien des circonstances atténuantes, bien au contraire.

Si le système judiciaire Français était plus juste et plus efficace, on n'assisterait pas à de pareils scénariii. De facto, la V-ième République considère implicitement que le Président de la république est au-dessus des lois. Il ne faut donc pas s'étonner du laxisme bienveillant dont a pu bénéficier Monsieur Chirac.

Quand un voleur de mobylette se fait pincer la main dans le sac, il n'attend pas 20 ans pour se voir jugé. Cet épisode Chiraquien est donc une parfaite illustration de la politique des deux poids deux mesure sciemment exploitée au plus haut niveau.

Dans son commentaire, Monsieur Fillon semblait considérer ce temps écoulé comme facteur d'absolution potentielle de la faute d'origine. C'est un peu facile. Il serait plus productif de se pencher par exemple sur le statut pénal du Président de la République, plutôt que de s'en remettre benoîtement à son statut actuel d'impunité...

C'est d'autant plus vrai que Monsieur chirac n'était pas même encore à l'Elysée, du temps où remontent les affaires dans lesquelles il était incriminé à la Mairie de Paris.

Cette impunité organisée se retrouve d'ailleurs tout à fait dans le fait qu'il n 'existe noir sur blanc aucun garde-fou constitutionnel pour empêcher quelqu'un objet d'une condamnation (même si c'est avec sursis) de siéger au conseil Constitutionnel. Un comble !!!

Par ses propos, Monsieur Fillon se contente de "déplorer"... pour épauler Monsieur Chirac et linimiser ses responsabilités. Mais il ne déplore rien pour ce qui est du fonctionnement Démocratique de notre système judiciaire(...). Il n'en tire aucune conséquence tangible en termes de fonctionnement de la justice. Pour un premier ministre, c'est un peu court !

Même en Italie, un président du conseil peut être mis en examen dans l'exercice de ses fonctions (...). Je serais curieux de savoir ce que Monsieur Fillon aurait pensé d'un scénario où DSK aurait été élu à l'Elysée avant qu'on prenne connaissance de ses frasques comme celles de l'hôtel Sofitel à New York... Nul doute alors que tout l'état-major UMP se serait déchaîné, pour la circonstance !

Olivier Montel,
Démocrate lambda

dimanche 4 décembre 2011

Super Guéant et le petit Baroin...

Ce WE, Monsieur GuéantSuperguéant ») fait la une du JDD en venant fayoter un contrôle de routine (sic) remontant à plus de 5 ans et concernant le dénommé DSK (alias « Bite-sur-pattes »).

Ainsi donc, Monsieur Géant vient nous déterrer là un vieux truc de routine (donc anodin)… sous prétexte que ce contrôle de routine aurait eu lieu à l’époque… dans le Bois de Boulogne ! Ce n’est plus le ministre de l’Intérieur qui parle, c’est le ministre du fayotage opportun et de la délation populiste. Ce n’est plus le ministère de l’Intérieur, c’est le ministère du fuitage et de la dénonciation anodine (…)

On notera d’abord que tout le monde se contre-tape du fait qu’un DSK aurait été l’objet d’un contrôle de routine au Bois de Boulogne en 2006. De toute façon, Bite-sur-pattes est grillé, donc on ne voit même pas bien l'intérête de ce genre de manoeuvre diffamatrice. Et si Monsieur Guéant se met en tête de nous dire quels ont été les contrôles de routine au Bois de Boulogne en 2006... pauvre garçon... il n’est pas sorti de l’auberge !

On notera ensuite qu’il n’est ni proscrit, ni illégal, ni interdit de se balader au Bois de Boulogne. Sauf scoop retentissant, la chose ne tombe pas sous le coup de la Loi. Si quelque chose de plus scabreux sa cachait là-dessous (à l'évidence ça n'est pas le cas), il appartiendrait alors au Sire Guéant de nous le dire. En clair : à ce stade, soit il en dit trop (plus que probable), soit il n'en dit pas assez. Il faut croire que notre ministre de l’intérieur est sacrément désoeuvré… pour venir ainsi se livrer à ce genre de manœuvre. Tout ça est consternant de bêtise populiste.

On notera enfin que le Guéant se garde bien de dire que DSK était domicilié en bordure du BDB, et ce depuis 1991. C'est un peu comme s'il nous serinait que DSK a été contrôlé pour routine Place des Vosges en 2009, par exemple. On s'en tamponne le coquillard !!!
Le baratin du Guéant n'est donc pas seulement honteux : il est aussi fallacieux. Tout ça serait indigne de la part de n'importe qui. Là, c'est encore plus indigne de la part de prétendu "ministre d'Etat de la République".

Ce Guéant est vraiment un gros blaireau qui gouverne pour les blaireaux, pour flatter les blaireaux et pour agiter le chiffon rouge de la bêtise à blaireaux. De préférence des blaireaux à droite de la droite, bien entendu...

Plutôt que de s'abaisser à ce genre de pitreries où seul le dérisoire le dispute au puéril, le sieur Guéant ferait mieux de faire son travail, par exemple en se penchant un peu plus sur la prolifération des Kalachnikofs dans certaines banlieues - thème sécuritaire apeurant-récurrent avec lequel on nous bourre le moult depuis quelques temps déjà...

Il ne faut pas se leurrer : ce Guéant n'est que la marionnette de Sarkozy pour ses basses oeuvres. C'est ce qu'on appelle la "division du travail en Sarkozie". En clair, quand un Guéant s'adonne à ce genre d'agissements, en filigrane c'est le sieur Sarko qui est derrière et qui tire les ficelles en coulisses (...). Personne n'est dupe.

Vivement que tous ces gros cons soient virés en mai 2012 !!!
Ça nous fera des vacances !
Dans le pire des cas, avec un "Hollande" on n'a vraiment rien à perdre : ça ne peut pas être pire !



Pour ce qui est de son collègue ministériel, le petit Baroin, lequel vient d’être désigné par la presse européenne brillant 13ième ministre de l’Economie sur 19 au sein de la Communauté Européenne pour ce qui est de la présumée compétence : voir le papier ci-contre paru dans Libération, au chapitre « Intox/Désintox » (cliquez sur cette vignette pour zoomer et pouvoir lire). Au rayon "Intox par le chiffre" : un sacré morceau de bravoure !