OliveM

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Poil à Gratter pour démanger

mercredi 25 janvier 2012

>>> Petit récit rigolo - avril 2009 abus et violences policières (verbales, physiques et procédurières)

Bonjour,

Un petit récit "rigolo" qui remonte à avril 2009.

Je suis dans un (petit) sens interdit sur mon (petit) vélo, Paris 14°.
Je vois une bagnole de flics dans la rue.
Je descends et je continue à pieds sur le trottoir.

La bagnole stoppe. Ils m'ont vu. C'est le gros poisson du mois :-)
Deux fliquettes (ndlr - il faut bien appeler les choses par leur nom) s'extraient de la bétaillère. Elles me sautent littéralement dessus.

L'une d'entre elles me tutoie instantanément en me demandant mes papiers.
Je lui réponds calmement que je ne l'ai pas tutoyée pour ce qui me concerne, qu'on n'a pas gardé les vaches ensemble et que, si elle me tutoie de la sorte, je ne donnerai pas mes "papiers".

Le ton monte.
Elles se défoulent.
Je les nargue un peu, c'est vrai.
Au bout d'une minute, le troisième gazier resté dans la bétaillère sort de là, se précipite sur moi, me jette au sol, clé au bras etc... Je préfère m'abstenir de lui balancer un grand coup de saton dans les profiteroles.

Je suis un grand délinquant et je constitue à n'en point douter une grave menace pour l'Ordre et la Sécurité Publics.
Me voici à terre menotté devant tout le monde. Attroupement de blaireaux.

Me voici dans la bétaillère, au poste !
Direction commissariat du 14° arrdt de Paris, tous gyrophares et sirène hurlante, comme dans "Starsky et Hutch", sur la lucarne blaireaux, il y a une vingtaine d'années :-)

Au poste : je lanterne 3 plombes jusqu'à ce qu'on m'annonce que je suis en GAv pour "rébellion", "insulte à autorité publique" et "tentative d'agression sur agent des forces de l'ordre" (sic) : l'une des deux fliquettes a poussé le luxe jusqu'à porter plainte contre moi pour "tentative de coups et blessures" (dixit). Du Grand Art...

Évidemment c'est de l'intox pure et simple : Je ne suis pas fada au point de tenter de levée la main sur 2 flics armé(e)s jusqu'aux dents - même sur 2 fliquettes.
C'est une lubie pour justifier la GAv et une mise en examen.
Et pour faire du chiffre.
Le "Sarkomètre" est incrémenté d'une unité supplémentaire :-)
Ces gros bourrins peuvent pavoiser. Leurs primes vont augmenter.

Relâché au bout de 24 heures passé dans les geôles des sous-sols du commissariat où ça pue la pisse plus que ça ne sent la rose, bien entendu (…).

Une fois de plus, les "forces de l'ordre" ou plutôt ici les "forces du désordre" ont perdu leur temps et nous ont fait perdre le nôtre, tout ça pour de pures conneries (…).

Deux mois plus tard je suis convoqué en correctionnelle au palais de "justice" de Paris.
Une farce. J'explique posément mon cas.
Au bout de 10 minutes, on m'annonce que je suis relaxé, purement et simplement.

Il m'a quand même fallu me payer les services d'une avocate. Laquelle n'aura servi à rien : elle n'en a pas placé une, je me suis dépatouillé tout seul.

J'envoie une lettre taquine et carabinée au commissariat du 14° : à la fliquette en question, et à l'abruti d'OPJ qui a perdu son temps à gérer ces pitreries, dans son burlingue du 14°. Je n'aurai jamais de réponse. Évidemment.

Et plus de deux ans plus tard, cette grosse c.... attend toujours mes "papiers", bien entendu...

Olive M

Citation du jour : "Si je préfère les chats aux chiens, c'est parce qu'il n'y a pas de chats policiers" [©Jean Cocteau]
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Récit mis en ligne sur mon blog http://humeurs-olivem.blogspot.com/
et diffusé sur http://www.interieur.gouv.fr/sections/contact/ministre/ministre et sur https://copwatchnord-idf.eu.org/

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