OliveM

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Poil à Gratter pour démanger

samedi 28 janvier 2012

En souvenir des glorieux faits d'Arme "BURQUA" de Monsieur Copé (©2010)

Courriel adressé ce 28/01/2012 à Monsieur JF.Copé [chef très parlementaire du groupe UMP à l'Assemblée Nationale], sur son adresse jfcope@assemblee-nationale.fr
+ copie à une centaine de parlementaires UMP, à l'UMP et à quelques satellites plus ou moins associés.

Cher Monsieur Copé,

En 2010, vous nous avez abreuvé et , vous nous avez bourré le moult durant des mois avec vos histoires ubuesques de « burqua ».

Des histoires abracadabrantesques qui ne concernent en fait que 2000 femmes à travers France et Navarre… tout ça dans un pays où il y a en réalité 4.000.000 millions de chômeurs ou asymptotiquement assimilés... (la mise en regard de certaines statistiques est parfois édifiante, j’en sais quelque chose, moi qui travaille à l’INSEE). Rarement caricaturale stigmatisation et piteuses tentatives de diversion n’auront été si ridicules (…). Autant dire qu’on ne nous avait sans doute jamais pris autant pour des cons. Il faut bien dire les choses telles qu’elles sont. Et parfois il faut bien appeler un chat « un chat ».

A cette époque, je m’étais permis de vous épingler sur mon blog. Facile. Certes.
Dans la foulée, vous aviez jugé opportun de perdre votre temps au point de demander à votre entourage et certains de vos sous-fifres plus ou moins parlementaires de localiser mon adresse postale dans Paris (adresse que je ne vous ai jamais communiquée – dans aucun des emails que j’avais pris loisir de vous adresser.

Du Grand Art. Accessoirement dans un registre « limite flicage » qui, par surcroit, en dit long sur certains des procédés qui sont les vôtres (…)

Encore plus fort : dans la foulée, j’avais eu le privilège de recevoir de votre part un magnifique courrier de trois pages sur papier royal de 5 mm d’épaisseur à entête (non moins magnifique) de l’UMP/Assemblée Nationale. Quel luxe… Le tout pour vous justifier en vantant votre brillantissime loi sur cette fameuse et diabolique « burqua ». La aussi du Grand Art (…). Même si, je vous le confesse, cet effort d’ordre publicitaire était assez pathétique.

Je n’ai pas oublié ce cocasse épisode « Copé/burqua », Monsieur Copé.
Encore aujourd’hui, quand j’y repense (ndlr - il nous arrive encore aujourd’hui de vous entendre évoquer fièrement ce glorieux fait d’arme hautement politique dans les médias, 18 mois plus tard !), c’est à mourir de rire (NDLR - il vaut mieux en rire, même si, en réalité, c’est assez con-sternant).

C’est pourquoi je me permets aujourd’hui de vous adresser ce message, avec l’image ici jointe. Laquelle image, j’en suis persuadé, ne manquera pas de vous interpeler au niveau de votre vécu : il est en effet de notoriété publique que vous êtes un homme… de goût !
Vous pouvez ici cliquer dessus, pour l'afficher en grand format.

Au vu de cette image : si vous restiez toujours le couteau entre les dents, persuadé que vous seriez que cette fameuse « burqua » serait décidément dramatique, attentatoire à la Sécurité Publique de notre bel hexagone et la source de tous nos problèmes Franco-Français, n’hésitez pas à me le faire savoir. Je serais curieux de vous lire.

Je ne vous communique pas mon adresse postale : vous avez déjà pris soin de la dégoter…. non sans un zèle tout à fait admirable.

Plus accessoirement, je vous joins aussi copie de la capture d’écran de la diffusion que j’ai faite de cette image burquesque ô combien sensuelle, en l’espèce sur différents réseaux sociaux (Facebook, Fesses Bouc, etc.). Non sans citer votre nom et évoquer brièvement le fond de ma pensée (…). Là aussi, je vous suggère de cliquer dessus pour l'afficher en grand format.

Si vous fantasmez encore sur l’impact salvateur potentiel ( ?) que ces pitreries "burqua" pourraient avoir dans la perspective des élections à venir à court terme, j’en serai à la fois content pour vous et admiratif. Malheureusement, le doute ma bite.

Mais peut-être aurez-vous l’occasion de nous dire dans les médias ce qu’il faut en penser, au soir tant attendu du 6 mai 2012 ?

Je vous souhaite bonne réception de la présente et vous prie, cher Monsieur Copé, de croire en l’expression de mes salutation les plus distinguées, accessoirement passablement amusées.


Dans un tout autre registre (quoi qu'il y ait la chose "un peu Arabe" des deux côtés), j’en profite pour joindre ici une seconde image, toute aussi "rigolote" et tout aussi parlante – même si dans un tout autre registre - concernant votre mentor Sarkoziste et en lien avec ce qui s’est passé dans certains pays Arabes depuis 2 an. Là aussi, je suis convaincu que vous saurez apprécier la pertinente acuité d’une image de ce type (…)

Olivier Montel,
citoyen démocrate lambda,
né à Bangui (Centrafrique),
anciennement acoquiné à une Portugaise,
puis marié à une Napolitaine,
avec un fils Franco-Napolitain,
ancien coopérant en Afrique Noire,
participant ONG en Afrique Noire,
actuellement plus ou moins maqué à une Franco-Marocaine.


Ci-dessous, enfin, trace également de la diffusion que j'ai pu faire de cette image instructive suer certains réseaux sociaux - une fois encore, je vous invite à de cliquer dessus pour l'afficher en grand format.



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