
Une jeunesse à l'extrême droite, il a milité au sein d'Occident, le groupe d'extrême droite pro-Algérie française bien connu.Puis il a contribué à créer le GUD ("syndicat étudiant" d'extrême droite), dont il aurait rédigé les premiers textes et le manifeste. Cet engagement le mène loin, jusqu'au tribunal, où il est condamné en 1967 à une amende pour "complicité de violence et voie de fait avec armes".

Puis dans les années 90 il se retrouve rapidement cerné par les affaires judiciaires. Il est ainsi aux premières loges de l'affaire liée au financement du Parti républicain, le juge Renaud Van Ruymbeke enquêtant sur des soupçons de détournement de commissions. Puis il y a l'affaire de la construction par le ministre Longuet d'une villa à Saint-Tropez, pour laquelle il est soupçonné de recel d'abus de biens sociaux. Ce Longuet apparaît également lors du procès des marchés publics d'Ile-de-France, au cours duquel il est poursuivi pour recel de corruption. Plus largement, ces affaires ne dissuadent pas Gérard Longuet de la pratique du conseil aux entreprises et du mélange des genres entre intérêts publics et intérêts privés.

Enfin, la cerises sur le gateau (tout derniers sons de cloche) : à peine nommé ministre, Monsieur Longuet voit son nom cité dans l'affaire "Karachi"-dans-la-colle...
Et à peine nommé, Gégé Longuet se voit rattrapé par son passé. Une plainte a été déposée ce vendredi par un actionnaire minoritaire de GDF-Suez visant le contrat, révélé par Mediapart, dont a bénéficié l'ancien sénateur UMP auprès du groupe d'énergie. Gégé Longuet est visé pour «prise illégale d'intérêts».
Bref, quand Sarko

OliveM
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