OliveM

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Poil à Gratter pour démanger

mardi 8 mai 2012

Le 6 mai au soir : spectacle sarkozo-ubuesque (suite)



Dans son discours (à priori ?) d'Adieu dont il nous grattifié à la Mutualité, le Sarko a osé dire :
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"Je m'apprête à redevenir un Français parmi les Français..."
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Cette seule phrase en dit long sur le point auquel les élites dirigeantes droitières ont été déconnectées de la réalité et de la population, durant 5 ans (et même avant).

Car le problème est aussi là :  le Sarko, qui est gonflé à l'hélium au point d'avoir tenté de se faire passer pour le candidat de "La france du Peuple" (sic - il fallait oser !!!), n'aurait en réalité jamais du cesser d'être un Français "parmi les Français". En tous cas, ça devrait être l'un des rôles d'un président normal.

C'est sur qu'en embrayant dès le soir de son élection de 2008 en allant faire le pitre au Fouquet's puis en partant en vacances sur le Yacht "Paloma" son son pote du CAC40 Boloré, le Sarko n'était déjà plus un "Français parmi les Français".

C'est la raison pour laquelle FH a insisté sur le fait de se comporter en Président normal. Ça va nous changer.  Ça ne sera pas du luxe.


Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule : Sarko devrait aussi disparaître de la vie politique hexagonale. En tous cas c'est ce qu'il avait promis il y a deux mois déjà, sentant le vent de la défaite arrive, en dépit de ses rodomontades de campagne (...)
Après quoi, on n'est sur de rien : ce Sarko a tellement menti à ses concitoyens et à changé d'avis matin, midi et soir durant 5 ans. Alors il peut encore changé d'avis.


Encore plus lamentable, et toujours sans filets !

Il faut avoir entendu les propos pathétiues du pitre-abruti "ESTROSI", dès le 7 mai, le couteau entre les dents pour s'éviter une nouvelle branlée aux Législatives à venir.
Je cite :  "Ce soir, la France est triste" (sic)
Là où il aurait du dire : "Ce soir, la droite est triste".
Ou au pire : "Ce soir, la France de droite est triste".

Mais non :  cet Estrosi de choc de la Côte d'Azur aux relents souvent "douteux" (avec ses potes L.Luca, E.Ciotti etc.) prend son cas pour une généralité et fait mine de pouvoir confisquer la France, pour en faire "sa France de droite".  Alors qu'il vient juste de prendre un veste, la sixième en 5 ans (...).

Eh oui, c'est comme ça :  ces mecs de droite se prennent pour les seuls "citoyens".
Ou plus exactement pour les seul "patriotes" de cette France.
C'est très révélateur, et c'est navrant (doux euphémisme).

Le phénomène n'est pas nouveau : la victoire de la gauche a toujours été qualifiée de façon plus ou moins consciente "d'ILLEGITIME" par la droite Française.  C'est comme ça.
Exactement comme en 1981 et exactement comme en 97 lors de la défaite de la droite aux législatives, après la dissolution foireuse par Chirac sur la brillante idée de son pote De Villepin.

Un épisode assez récent avait d'ailleurs à nouveau défrayé la chronique, sur ce terrain précis :  les provocations scandaleuses de petit Baroin, il y a quelques mois, à l'assemblée Nationale. Quand il avait qualifié l'arrivée de la gauche au pouvoir "d'entrée par effraction" (sic).


Dernier exemple en date, le plus grossier : la maire UMP d'Aix-en-Provence, Maryse Joissains-Masini, conteste depuis dimanche la "légitimité" de François Hollande.
Elle a ainsi déféqué (je cite) : ""Même si M. Hollande est proclamé président de la République, je ne me sens pas liée par ce président de la République que j'estime illégitime. C'est un danger pour la République. C'est une bande de rigolos qui va s'emparer des commandes et Nicolas Sarkozy pourrait servir de recours, et peut-être dans pas si longtemps" (sic).

Avec la même élégance que la graine de facho UMP de la Côte d'Azur Lionel Luca, la maire s'en est également prise au physique du nouveau chef de l'Etat, qu'elle accuse de manquer de prestance. "J'aurais aimé d'un président qu'il ait plus de prestance et pas qu'il agite ses petits bras comme il le fait dans tous ses meetings parce que ça me paraît extrêmement ridicule".

La fédération UMP des Bouches-du-Rhône n'a pas souhaité réagir : la honte, ça situe le niveau anti-Républicain de cet UMPFN !!!  Bernard Sauvadet, secrétaire départemental du Modem dans les Bouches-du-Rhône réclame de son côté des excuses et ajoute qu'il a "honte" que sa ville soit représentée par "un personnage qui met la République en danger avec des propos aussi méprisables et irresponsables".

Il serait intéressant de demander aujourd'hui au sieur Harry-Potter-Baroin si là aussi, le 6 mai, la gauche a pris les manettes "par effraction" (???)


Après quoi, dans un autre registre :  y'en a vraiment marre d'entendre parler sans cesse de "Patrie" dans un sens nationaliste. Plein le cul. Cette droite n'a plus que ça à la bouche. Comme Mapine Lepénis et le F' Haine.

On n'est pas sous Pétain :  j'emmerde Sarko quand il me parle de "vrai travail".
Je suis un travailleur normal, de même que Hollande est un Président normal.

Autre exemple :  le Sarko s'adresse aux siens en disant "mes compatriotes". Là aussi, si vous avez bien fait attention :  sur ces dernières semaines et à fortiori durant ces deux dernières semaines,  il a été le seul à le faire systématiquement. Avec Mapine Lepénis. Etonnant, non ?

Non, je ne suis pas votre "compatriote", Monsieur Sarkozy.  Surtout quand vous vous agitez frénétiquement avec votre drapeau bleu-blanc-rouge-brunâtre dans le derrière.

Je suis un "concitoyen" normal, et ça me suffit pour être suffisament patriote (sans excès, surtout sans excès). Hollande s'adresse aux Français en disant non pas "mes compatriotes", mais "mes concitoyens".  Là aussi :  un président normal, indépendamment même de ce qu'on peut penser de ses idées et de ses projets.

Olive M

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