Le 6 mai au soir : le spectacle sarkozo-ubuesque [I]
A la Mutualité, devant ses ouialles. Il est 22h00. Le Sarkolepen est presque triomphaliste.
Il se fait acclamer. C'est une défaite victorieuse.
Il reconnait faussement sa "responsabilité", puisque'il la parle en filigranne de "défaite victoire" (...)
Hollande avait raison, quand il l'a ridiculisé en direct-live lors du TV-débat du 2 mai : ce Sarko jamais tord. Il est toujours "content". Il ne prend jamais rien sur soi. Il est décidément indécrottable.
Il a mené une campagne souvent border-line et, à la fin, carrément puante au sens brunâtre du terme. Un drapeau bleu-blanc-rouge-brunâtre dans le derrière, le Front en avant, et droit dans le mur. En cherchant à nous vendre en rélaité un projet d'extrême-droitisation.
Mais il est content. Content de lui. Content de ses troupes.
Par exemple un Borloo estime qu'il aurait fallu un virage social à son quinquennat il y deux ans. Mais Sarko, ça lui en frôle une sans même toucher l'autre : il est content.
Ce 6 mai au soir, juste après se déculottée, on a donc eu droit à un Sarko plus triomphant dans la défaite que Hollande dans la victoire. Kaflaïen.
Un Sarko (toujours) moins modeste dans la défaite qu'un Hollande dans la victoire.
Ce seul symbole résume la teneur du quinquennat de Sarko, ainsi que la nature du passage de témoin qui s'annonce.
Hollande n'a absolument pas changé dans la victoire. Il reste normal.
On est loin et on sera du Sarko frimeur, provocateur, hyper-président, omnipotent, omni-président et hyper-gesticulatoire.
Il y a ans presque jour pour jour, le soir de son élection Sarko dînait au Fouquet's en compagnie de ses potes du CAC40. Ça commençait déjà mal. Ce serait une toute première tâche, indélébile le long du reste de son quinquennat.
Ce soir Hollande a dîné dans l'avion qui le ramenait du Tulle sur Paris.
Hollande : le président normalement anti-Fouquet's.
Tout simplement.
Olive M
Sphère dédiée à des commentaires sur l'actualité, politique essentiellement. La mise en ligne initiale date d'avril 2010, suite au grave carton parapente en Af' Sud qui m'a coincé 8 mois à l'hôpital : le fait de scruter la vie politique hexagonale fut parfois une échappatoire à l'ennui. Il est possible également que cet "exercice" à la gomme constitue un petit exutoire et me permette d'assouvir quelques propensions à la "polémique taquine", c'est vrai aussi... ENJOY !!!
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