OliveM

OliveM
Poil à Gratter pour démanger

mardi 8 mai 2012

Ils ont pris le Hollande pour une truffe... et depuis très longtemps.


Ils ont tous sous-estimé Hollande, ces nigauds.  Et sérieusement.
Surtout à droite, bien entendu. Mais pas seulement.  Un peu à gauche aussi, un peu (Mélanchon, Fabius, Montebourg, Aubry...).

Dans ce registre, la droite, sans surprise, a su se montrer basse. Petite. Puante.
Chacun se souviendra par exemple de la façon dont le Sarko annonçait en coulisses "écrabouiller" le Hollande et "n'en faire qu'une bouchée", quelques jours seulement avant de se faire enrhumer et de se faire poudrer par le "Flanby" en question, durant le TV-débat en question (...).  Cocasse.

Ainsi donc, depuis la fin des primaires socialos déjà, la droite Française a largement sous-estimé l'intelligence et le zen du Hollande.
Ils l'ont pris pour une truffe.
Confirmant une fois de plus ce constat selon lequel la droite Française est la plus bête du monde.

Cette propention à sous-estimer Hollande remonte à très loin, à droite. Elle remonte à la Corrèze de 1981. A l'époque, FH est le seul à oser défier Chirac sur "ses" terres Correziennes".
N'hésitant pas à mettre les pieds dans le plat en déclarant que personne n'est propriétaire de ces terres Corréziennes, par même Chirac (sic).  Chirac le traitera de haut en disant de lui : "Il n'est pas plus connu que le labrador de Mitterrand".  Hollande a 26 ans. Durant les 30 années qui suivront, le Hollande grignotera peu à peu le prétendu "pré carré" Corrézien du Chirac.
On sait comment ça se terminera.

Résultat des courses :  le Sarko est le second président (sur 7 présidents sous a cinquième République) à n'être pas foutu d'embrayer sur un second mandat. Avant lui, il n'y avait eu que Giscard.

Mais ce n'est pas grave : Sarko est "content". Il est "content" de lui.
L'essentiel, c'est qu'il soit "content".
Y compris content de la bonne veste qu'il vient de prendre.

Viré par un mec qui n'a jamais été ministre.
Viré par un mec qu'il qualifie de "nul", en coulisses.
Viré par un mec que lui et ses amis surnomment (surnommaient ?) frénétiquement "Flanby".


En fait Sarko et sa bande se sont plantés à plusieurs reprises, durant cette campagne.
En pratiquant parfois le bourrage de crâne "sauce brunâtre", même si celui-ci aura marché auprès de certains.

Seulement voilà :
-- il y a des électeurs (y compris de gauche) qui pensaient ne pas voter ou voter blanc au second tour.  Et qui, à la vue des graves dérapages anti-Républicains de l'entre deux tours seront allés voter Hollande au second.
-- il y a des électeurs du centre qui comptaient voter classiquement Sarko au second tout et qui seront finalement resté chez eux.
-- il y a même des électeurs "Sarko 1er tour" qui auront fini par voter blanc au second.


Reste les séquelles de cette rhétorique "bourrage de crâne démago-populo-menaçante", à commencer par le 6 au soir dans le discurs "d'Adieu" (??) du Sarko.

Typiquement, cet abruti d'Estrosi :  "Ce n'est pas parce qu'on a mis Zapatero à l'Elysée qu'il faut mettre Papandreou à l'Assemblée" (sic).
Consternant. La vindicte populiste à deux balles, très à l'image de ce qui s'est dit, répété et rabâcher en boucle durant des semaines de campagne :  la Grèce brandie, rebrandie et re-rebrandie comme l'ultime menace. Un peu comme le risque des chars soviétiques sur les Champs Elysées brandi en 1981 à l'arrivée de Mitterrand...  Puéril.  Infantile.


Ce Sarko n'est en fait pas du tout "l'animal politique" qu'on a souvent cherché à nous décrire. Il restera dans l'Histoire comme étant celui n'ayant pas hésité à fouler aux pieds les grandes valeurs Républicaines pour tenter de se faire réélire, avec une campagne aux relents d'extrême droite. La honte.

Sous la totale emprise de la "stratégie" extreme-droitière foireuse de son conseiller-"stratège" Patrick Buisson, ex-patron du torchon d'extreme-droite "Minute".
En résumé (pas facile d'essayer d'en rire) : avec l'aide du BUISSON, Sarko est sorti du BOIS  (Hi-hi-hi-hi-hi-hi-hi-hi !!!).
Et en plus ça n'a même pas marché : le ridicule en plus.

Dans son discours présumé de "Clôture" : il a encore osé parler de "La France Eternelle" (dixit), si chère à l'écrivain nationaliste Maurice Barrès !!!   Et durant son brillant discours, le Sarkolepen n'a pas réussi à contenir les cris de haine de son auditoire, sur le dos du nouveau Président : ces cris de haine de ses militants UMPFN qu'il n'a lui-même eu de cesse d'arttiser, depuis des mois, dans le plus pur esprit de la droite Maurassienne.
Le Sarkolepen sort par la toute petite porte.  Par la chatière.


On apprend ce mardi 7 que le F' Haine de Mme Lepenis appelle dès aujourd'hui les électeurs de l'UMPFN à voter pour ses "candidats" lors des législatives.
Il n'y a pas de fumée sans feu.

En attendant, ceux qui chez Sarkolepen nous annonçaient, le couteau entre les dents, que ce serait l'apocalypse dès le 7 au matin, que les bourses chuteraient et que la France perdrait son propre A...
... doivent en être pour leur faim.
A vue ne nez, les bourses de "Flanby" semblent plutôt bien accrochées.

Rien que là-dessus, on voit ex-post à quelle intox et à quel bourrage de crâne puéril on a eu droit pendant des semaines...

Juste un constat.
Sans même préjuger de la suite :-)


Olive M

1 commentaire:

  1. http://www.youtube.com/watch?v=B2kvtRprvkk&feature=player_embedded Sur Ce lien du talent et du génie ne manque que votre permission F. Nietzsche

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