Bonjour,
Des sons de cloche avertis indiquent que la chronique matinale de Stephane Guillon sera supprimée, à piori à la rentrée prochaine.
Ma réaction est double. et nous sommes très nombreux je pense dans ce cas en tant qu'auditeur et en tant que citoyen. C'est ce qui ressort clairement des quelques sondages en ligne qui ont pu circuler sur le cas "Guillon".
---> En tant qu'auditeur, ma réaction c'est le regret et une certaine tristesse. J'apprécie hautement les chroniques de Stephane Guillon, pour une raison toute simple : elles me font toujours sourire, et elles me font parfois rire. Le caustique et le corrosif apportent souvent un éclairage alternatif et transversal à l'actualité en général, et à l'actualité politique en particulier. Monsieur Ph. Val devrait comprendre de quoi je veux parler, du moins s'il n'est pas complètement amnésique (auquel cas on pourrait lui suggérer de consulter Monsieur Font, pour se raffraichir la mémoire).
---> En tant que citoyen, c'est encore pire. Surtout vis à vis d'un média de "Service Public", comme aimait à le rappeler de façon très insidueuse et très pernicieuse ce cher Eric Besson en personne (la taupe du FN) le 22/3 - média de "Service Public" pour lequel je paie des impôts, comme tout un chacun.
Si cette sanction intervient juste après le dernier épisode "Besson", ça n'est bien sur pas par hasard. Personne n'est dupe. La France en état de Sarkozie : ça nous ramène 30 ans en arrière, aux années d'interdiction d'antenne des Le Luron et autre Bedos. C'est consternant.
Certes, quand on entend certaines des chroniques de Stephane Guillon, on ne peut pas vraiment s'étonner qu'il y ait des réactions chez certains hommes politiques un peu trop sensibles au poil à gratter. Mais c'est quelque part dans la fonction du trublion de susciter parfois des réactions, et il est souvent instructif de voir dans quels cas les personnes visées réagissent. L'adage ne dit-il pas : "Il n'y a que la vérité qui blesse" ?
Moyennant quoi une radio de Service Public prête le flanc aux manoeuvres d'auto-victimisation d'énergumènes comme M. Besson ou M. Minc.
Parenthèse : suite à sa contre-chronique foireuse, paranoïaque et dans le vide (voir l'Express), M. Minc pensait pouvoir faire une grosse vanne bien vaseuse en qualifiant sa bête noire Guillon "d'homme le plus puissant de France". Les derniers développements en date (censure annoncée) montrent assez bien à quel point M. Minc est à la fois mythomane et paranoïaque...
La censure ne dit pas son nom, mais elle est bien là. Elle œuvre en coulisses. De facto bien plus quand c'est la droite qui est aux affaires. Sans nul doute Messieurs Hees et Val ne font-ils figure que d'exécutants dans l'histoire, pour ne pas dire de marionettes... La chose est doublement pathétique en ce qui concerne Philippe Val, quand on se remémore la teneur de certains de ses sketches d'il y a 30 ans, du temps du binôme "Font et Val"... Comme disait ma Mémée : "Tout fout l'camp...".
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Olivier Montel
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Citation du jour : "C'est le propre de la censure violente que d'accréditer les opinions qu'elle attaque" (Voltaire)
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Diffusion : France Inter, médiateur France Inter, ministre de la culture et de la com (web), St. Guillon via web France Inter, l'Express, UMP, parlementaires UMP, porte-baratin UMP, Elysée yc les sous-fifres Guéant, Charron, Louvrier & Co, NouvelObs, Canard Enchaîné
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